mardi 18 décembre 2012
samedi 17 novembre 2012
vendredi 16 novembre 2012
Sycomore - poème novembre 2012
Nous les avons vu les fantômes
Nous les avons bu les poisons
Nous les avons pris dans nos paumes
Les dés qui défient la raison
Nous les avons gravi les pierres
Nous avons sauté des ruisseaux
Laissé nos âmes flotter dans l'air
En plânant comme des oiseaux
Nous nous étions perdus sur terre
On aurait du partir plus tôt
Rien n'aurait pu taire le mystère
Le charme agit dès le berceau
Nous les avons bu les poisons
Nous les avons pris dans nos paumes
Les dés qui défient la raison
Nous les avons gravi les pierres
Nous avons sauté des ruisseaux
Laissé nos âmes flotter dans l'air
En plânant comme des oiseaux
Nous nous étions perdus sur terre
On aurait du partir plus tôt
Rien n'aurait pu taire le mystère
Le charme agit dès le berceau
dimanche 5 août 2012
lundi 9 juillet 2012
LA CLE poème juillet 2012
La cassure
La brisure
La déchirure
La vie qui s'enfuit
Le courage qui meurt
Le corps qui s'épuise
Le coeur qui pleure
Le silence des larmes
Les portes fermées
Les paupières baissées
La mort dans l'âme
Le sol qui s'entrouvre
Le soleil éteint
La terre qui recouvre
Les souvenirs anciens
La tentation du vide
Et puis un jour
Posée là devant moi
Sous la voûte du ciel immense
Sur la pierre héritière des siècles
Insolite et rouillée
La clé
La brisure
La déchirure
La vie qui s'enfuit
Le courage qui meurt
Le corps qui s'épuise
Le coeur qui pleure
Le silence des larmes
Les portes fermées
Les paupières baissées
La mort dans l'âme
Le sol qui s'entrouvre
Le soleil éteint
La terre qui recouvre
Les souvenirs anciens
La tentation du vide
Et puis un jour
Posée là devant moi
Sous la voûte du ciel immense
Sur la pierre héritière des siècles
Insolite et rouillée
La clé
FONTAINE chanson juillet 2012
Je veux que tu m'emmènes aux fontaines
Je veux les chemins que les rois
Traçaient autrefois pour les reines
Je veux le feu d'or de tes doigts
Je veux nos écrits nos émois
Je veux l'entrelacs de nos chaînes
Nos corps nos esprits aux abois
Pour regarder s'enfuir nos peines
Quand tu comprendras que frémit
La vie qui fleurit dans nos veines
Plus frêle que le parfum des fruits
Qui s'épanouissent en courbes pleines
Quand tu comprendras que la vie
N'était pas combat dans l'arène
Mais juste étincelle sereine
Moi je serai déjà partie
Sur tous les sommets toutes les plaines
Planera mon âme évanouie
Toi tu verseras des larmes vaines
En criant que tu n'avais pas compris
Alors emmène moi aux fontaines
Aux sources pures de l'infini
Qui murmurent menue fredaine
D'éternité aux coeurs épris
D'éternité aux cœurs épris
Je veux les chemins que les rois
Traçaient autrefois pour les reines
Je veux le feu d'or de tes doigts
Je veux nos écrits nos émois
Je veux l'entrelacs de nos chaînes
Nos corps nos esprits aux abois
Pour regarder s'enfuir nos peines
Quand tu comprendras que frémit
La vie qui fleurit dans nos veines
Plus frêle que le parfum des fruits
Qui s'épanouissent en courbes pleines
Quand tu comprendras que la vie
N'était pas combat dans l'arène
Mais juste étincelle sereine
Moi je serai déjà partie
Sur tous les sommets toutes les plaines
Planera mon âme évanouie
Toi tu verseras des larmes vaines
En criant que tu n'avais pas compris
Alors emmène moi aux fontaines
Aux sources pures de l'infini
Qui murmurent menue fredaine
D'éternité aux coeurs épris
D'éternité aux cœurs épris
MUSIQUE poème juillet 2012
Il y a tous ces visages qui lui tiennent compagnie
Toutes ces fleurs en brassées tous ces bruits dans la nuit
Mais son sourire n'éclaire que ses rêves endormis
Et la douceur n'est plus qu'un souvenir enfui
Elle larguait ses amarres, elle baissait ses défenses
Quand il s'agenouillait devant elle dans un rire
Elle osait l'abandon, elle jetait dans la danse
Ses rimes, ses chansons, ses larmes, ses soupirs
Et le soleil coulait des ruisseaux de lumière
Dans leurs regards croisés jusque sous leurs paupières
Puis sa main dans sa main elle a touché sa peau
La musique emportait leurs coeurs vers l'allegro
Aujourd'hui le futur n'est qu'une page blanche
Où s'écrit au présent un seul instant immense
Elle scrute le silence, elle implore l'infini
D'envoyer sa musique illuminer sa vie
Toutes ces fleurs en brassées tous ces bruits dans la nuit
Mais son sourire n'éclaire que ses rêves endormis
Et la douceur n'est plus qu'un souvenir enfui
Elle larguait ses amarres, elle baissait ses défenses
Quand il s'agenouillait devant elle dans un rire
Elle osait l'abandon, elle jetait dans la danse
Ses rimes, ses chansons, ses larmes, ses soupirs
Et le soleil coulait des ruisseaux de lumière
Dans leurs regards croisés jusque sous leurs paupières
Puis sa main dans sa main elle a touché sa peau
La musique emportait leurs coeurs vers l'allegro
Aujourd'hui le futur n'est qu'une page blanche
Où s'écrit au présent un seul instant immense
Elle scrute le silence, elle implore l'infini
D'envoyer sa musique illuminer sa vie
LA QUETE poème juillet 2012
J'ai traversé le gris du ciel
J'ai franchi le col des collines
J'ai traîné mon corps sous la bruine
Dans ma tête le vol des abeilles
Vrombissait jusqu'à l'horizon
Et moi je cherchais ma maison
J'ai gravi des sentiers escarpés
J'ai pleuré j'ai perdu l'espoir
Blessé mes pieds sur les rochers
Marché sur des océans de flots noirs
Qui engloutissaient ma raison
Mais moi je cherchais ma maison
J'ai gravé mon nom sur des pierres
Laissé des traces sur les troncs
Des arbres qui m'offraient protection
Quand tonnaient le ciel et l'enfer
Plus fort que le bruit du canon
Et moi j'ai trouvé ma maison
Alors j'ai posé mes peurs et mes rêves
Le lourd bagage de leurs affronts
Les ailes d'un sourire sur mes lèvres
Je suis entrée dans ma maison
vendredi 6 juillet 2012
DON'T FORGET ME chanson juillet 2012
Don't forget me
when I am over the stars
Don't forget me
When my breath is less
Than a tiny, subtle and very smooth
Whisper
In the wind
Don't forget me
When my smile is only a remembrance
In your hearts
Under the trees
I used to love so much
Don't forget me
I'll be all right
Looking at you over the clouds
But even if you don't look for any tracks of me
Through the dust
Of the Universe
Please
Don't forget me
Oh please
Don't forget me
when I am over the stars
Don't forget me
When my breath is less
Than a tiny, subtle and very smooth
Whisper
In the wind
Don't forget me
When my smile is only a remembrance
In your hearts
Under the trees
I used to love so much
Don't forget me
I'll be all right
Looking at you over the clouds
But even if you don't look for any tracks of me
Through the dust
Of the Universe
Please
Don't forget me
Oh please
Don't forget me
jeudi 31 mai 2012
HORS DU TEMPS poème mai 2012
J'ai vu dans la lumière le diadème à ton front
J'ai bu l'or de ta voix j'ai bu l'eau de tes yeux
J'ai jeté dans la nuit le cri de ton prénom
Mais tout s'est arrêté quand tu m'as dit adieu
Tu riais tu parlais j'écrivais des chansons
Que nous aurions chantées au son de ta musique
Mais l'ombre a étendu son aura maléfique
J'ai tout fait tout tenté pour oublier le ton
De ta voix qui disait tu es belle et je veux
Passer auprès de toi le reste de ma vie
Aujourd'hui je suis seule et je me sens trahie
Jusque par la lumière figeant le désaveu
J'ai tout fait j'ai crié ton nom dans d'autres bras
J'étouffais des soupirs sans autre objet que toi
J'ai tout fait pour tenter d'oublier la magie
Qui nous liait hors du temps immobile et terni
Mais dans le déshonneur de nos coeurs désunis
J'ai fustigé mes pleurs j'ai supplié le Sourd
De me rendre le ciel éclatant de nos jours
De ramener l'aurore dans le bleu de ma nuit.
J'ai bu l'or de ta voix j'ai bu l'eau de tes yeux
J'ai jeté dans la nuit le cri de ton prénom
Mais tout s'est arrêté quand tu m'as dit adieu
Tu riais tu parlais j'écrivais des chansons
Que nous aurions chantées au son de ta musique
Mais l'ombre a étendu son aura maléfique
J'ai tout fait tout tenté pour oublier le ton
De ta voix qui disait tu es belle et je veux
Passer auprès de toi le reste de ma vie
Aujourd'hui je suis seule et je me sens trahie
Jusque par la lumière figeant le désaveu
J'ai tout fait j'ai crié ton nom dans d'autres bras
J'étouffais des soupirs sans autre objet que toi
J'ai tout fait pour tenter d'oublier la magie
Qui nous liait hors du temps immobile et terni
Mais dans le déshonneur de nos coeurs désunis
J'ai fustigé mes pleurs j'ai supplié le Sourd
De me rendre le ciel éclatant de nos jours
De ramener l'aurore dans le bleu de ma nuit.
mercredi 25 avril 2012
vendredi 20 avril 2012
vendredi 13 avril 2012
vendredi 6 avril 2012
dimanche 4 mars 2012
LA OU LE TEMPS S'ARRETE poème mars 2012
J'ai marché dans tes pas sur le sable mouillé
J'ai bu dans ton regard l'eau bleue du ciel d'été
Je t'ai suivi partout, les traces de ton enfance
Ont perforé mon coeur, j'ai pleuré en silence
Tu as choisi le cierge, allumé les bougies
Tu as dit je revois le visage des absents
J'ai murmuré tout bas un appel au vivant
Sur les bancs de l'église où nous étions assis
Tu m'as parlé de toi, de tes voeux, de ta vie
Je marchais contre toi, je t'écoutais sans bruit
Quand le soir est venu, tu m'as dit tu es là
Je revois cet endroit pour la dernière fois
Puis tu m'as ramenée là où le temps s'arrête
Sur cette colline ventée, austère, et froide, et rude
Et tu es reparti, libre et heureux de l'être
Me laissant seule à seule avec ma solitude
J'ai bu dans ton regard l'eau bleue du ciel d'été
Je t'ai suivi partout, les traces de ton enfance
Ont perforé mon coeur, j'ai pleuré en silence
Tu as choisi le cierge, allumé les bougies
Tu as dit je revois le visage des absents
J'ai murmuré tout bas un appel au vivant
Sur les bancs de l'église où nous étions assis
Tu m'as parlé de toi, de tes voeux, de ta vie
Je marchais contre toi, je t'écoutais sans bruit
Quand le soir est venu, tu m'as dit tu es là
Je revois cet endroit pour la dernière fois
Puis tu m'as ramenée là où le temps s'arrête
Sur cette colline ventée, austère, et froide, et rude
Et tu es reparti, libre et heureux de l'être
Me laissant seule à seule avec ma solitude
vendredi 2 mars 2012
PRISME poème mars 2012
Comme une prière immense dispersée par le vent
Comme un prisme perdu lissant l'effet retard
Comme un peuple oublié qui survit par son chant
Comme un caillou roulé au torrent du hasard
Comme une elfe fragile aux ailes translucides
Pliées serrées qui gît dans la rosée humide
Comme une reine exsangue jetée bas sur la terre
Et qu'un souffle soulève en une ombre légère
Comme un jour de printemps
Comme une flamme pure
Comme un oiseau plânant
Dans un grand ciel d'azur
Je viens vers toi lucide et solitaire
Dans ma robe de brume déchirée par l'hiver
Je t'offre le silence et l'encre de mes peines
Pour que tu t'en empares et que tu t'en souviennes
Comme un prisme perdu lissant l'effet retard
Comme un peuple oublié qui survit par son chant
Comme un caillou roulé au torrent du hasard
Comme une elfe fragile aux ailes translucides
Pliées serrées qui gît dans la rosée humide
Comme une reine exsangue jetée bas sur la terre
Et qu'un souffle soulève en une ombre légère
Comme un jour de printemps
Comme une flamme pure
Comme un oiseau plânant
Dans un grand ciel d'azur
Je viens vers toi lucide et solitaire
Dans ma robe de brume déchirée par l'hiver
Je t'offre le silence et l'encre de mes peines
Pour que tu t'en empares et que tu t'en souviennes
ABSENCE poème mars 2012
Tu m'as serrée fort dans tes bras
Et j'ai essayé de sourire
Mais le chagrin m'a fait mourir
Le vide a remplacé ta voix
Où sont nos paroles légères
Nos promesses et nos souvenirs
Nos regards merveilleux, nos rires
Je marche seule et je me perds
Sur les chemins de solitude
Sous le ciel plombé de ma vie
Le Nord n'est plus rien, ni le Sud
Et je m'égare seule dans la nuit
Et j'ai essayé de sourire
Mais le chagrin m'a fait mourir
Le vide a remplacé ta voix
Où sont nos paroles légères
Nos promesses et nos souvenirs
Nos regards merveilleux, nos rires
Je marche seule et je me perds
Sur les chemins de solitude
Sous le ciel plombé de ma vie
Le Nord n'est plus rien, ni le Sud
Et je m'égare seule dans la nuit
BRASIER poème février 2012
Je n'ai pas oublié la lumière
Qui m'éveillait au point du jour
Ni les cristaux dans tes yeux clairs
Je prie encore sous le ciel lourd
Je n'ai pas oublié ta voix
Qui m'apaisait dans le silence
Et me guidait, nos pas de danse
Etaient chemins, fougères, émois
Je n'ai pas oublié ton rire
Qui déferlait sur ma souffrance
Et massacrait tous nos soupirs
Dans le brasier de ton absence
Qui m'éveillait au point du jour
Ni les cristaux dans tes yeux clairs
Je prie encore sous le ciel lourd
Je n'ai pas oublié ta voix
Qui m'apaisait dans le silence
Et me guidait, nos pas de danse
Etaient chemins, fougères, émois
Je n'ai pas oublié ton rire
Qui déferlait sur ma souffrance
Et massacrait tous nos soupirs
Dans le brasier de ton absence
FUITE poème 15 novembre 2011
Et je reste
seule au flanc des collines
Ouvrant dans mon âme des brèches de feu
Pleurant sous les branches errant sous la bruine
Maquillant mes larmes enterrant le bleu
Des heures lumineuses brisées par l'hiver
Qui rabat d'un coup les feuilles sur le sol
Fait fuir les oiseaux fait taire leur envol
Pour mieux écarter les promesses d'hier
Sur ce petit pont où je ne vais plus
Chaque ombre qui passe fond dans le néant
De nos voix si lasse l'armure de mon chant
Dans mon coeur néfaste le cri qui s'est tu
mardi 28 février 2012
HND : portes ouvertes Arts & Cob ATELIER D'ARTISTES PAQUES 2012
L'atelier de Rosquelfen à Laniscat sera donc ouvert au public de 14h à 19h le week-end de Pâques. Une signalisation sera mise en place au départ de Gouarec et de la chapelle de Rosquelfen. Toutes les personnes curieuses de voir mon travail sont les bienvenues.
mardi 21 février 2012
mercredi 1 février 2012
dimanche 29 janvier 2012
ECHO poème janvier 2012
Le soleil brille sur la terrasse
Miroir bleuté des face-à-faces
J'entends encore dans le silence
L'écho troublant de ta présence
Miroir d'ardoise, miroir de glace
Où sont les baisers dans l'absence ?
Miroir bleuté des face-à-faces
J'entends encore dans le silence
L'écho troublant de ta présence
Miroir d'ardoise, miroir de glace
Où sont les baisers dans l'absence ?
lundi 23 janvier 2012
samedi 14 janvier 2012
L'ANNEAU poème janvier 2012
C'est la pierre angulaire de mon château de cartes
Le trésor oublié des chevaliers d'antan
Le papillon furtif que le filet attrappe
L'anneau étincelant à mon doigt vif-argent
C'est le cri c'est la nuit c'est le rêve insensé
Qui nous tient coeur-à-coeur nos peaux contrecollées
C'est ton bras qui s'incurve pour accueillir ma joie
C'est ton épaule douce, c'est ton regard de soie
C'est ta force sensible, ta fougue et ta tendresse
Le fondement du jeu, c'est la carte maîtresse
C'est la lumière de l'aube veillant où que tu sois
C'est la vie c'est l'envol de mon élan vers toi
Le trésor oublié des chevaliers d'antan
Le papillon furtif que le filet attrappe
L'anneau étincelant à mon doigt vif-argent
C'est le cri c'est la nuit c'est le rêve insensé
Qui nous tient coeur-à-coeur nos peaux contrecollées
C'est ton bras qui s'incurve pour accueillir ma joie
C'est ton épaule douce, c'est ton regard de soie
C'est ta force sensible, ta fougue et ta tendresse
Le fondement du jeu, c'est la carte maîtresse
C'est la lumière de l'aube veillant où que tu sois
C'est la vie c'est l'envol de mon élan vers toi
LA MORSURE (LA MORT SURE) poème janvier 2012
Elle s'avance implacable et tend ses bras de fer
Plaquant sur nos visages les traces de l'amer
Tu la regardes en face, elle te fixe, elle te mord
Mais elle te prendra, car son nom c'est la Mort
Elle s'avance implacable écrasant au passage
D'un même mouvement les plus fous les plus sages
Elle éteint dans nos yeux la lueur du retour
Effaçant pour toujours ce que nous fûmes un jour
Mais moi dans le silence, je te prends dans mes bras
La grande nuit s'avance, déjà j'entends son pas
Ne crains rien mon amour, je te suivrai là-bas
Nous vivrons dans l'obscur, on oubliera nos voix
Mais dans mon coeur miroir l'éternité sera
Cet instant où tu dis je n'aimerai que toi
Plaquant sur nos visages les traces de l'amer
Tu la regardes en face, elle te fixe, elle te mord
Mais elle te prendra, car son nom c'est la Mort
Elle s'avance implacable écrasant au passage
D'un même mouvement les plus fous les plus sages
Elle éteint dans nos yeux la lueur du retour
Effaçant pour toujours ce que nous fûmes un jour
Mais moi dans le silence, je te prends dans mes bras
La grande nuit s'avance, déjà j'entends son pas
Ne crains rien mon amour, je te suivrai là-bas
Nous vivrons dans l'obscur, on oubliera nos voix
Mais dans mon coeur miroir l'éternité sera
Cet instant où tu dis je n'aimerai que toi
RACINES poème janvier 2012
Dans le cromlec'h de pierre mutilé mais debout
Nous avons enfoncé nos deux pieds dans la boue
Tendu nos mains glacées vers le sol consacré
Prié pour la lumière, laissé nos coeurs voler
Le cristal exultait ses teintes de vitrail
Accordait la musique dans nos âmes en bataille
Tu disais prends racine, ancre-toi dans la terre
Ta voix me retenait d'aspirer à l'éther
Nous grisant seule à seule dans le gris de janvier
Quand soudain le soleil déchirant les nuages
A fait jaillir la joie justifiant le voyage
A la source du temps, le cromlech irradié
Nous avons enfoncé nos deux pieds dans la boue
Tendu nos mains glacées vers le sol consacré
Prié pour la lumière, laissé nos coeurs voler
Le cristal exultait ses teintes de vitrail
Accordait la musique dans nos âmes en bataille
Tu disais prends racine, ancre-toi dans la terre
Ta voix me retenait d'aspirer à l'éther
Nous grisant seule à seule dans le gris de janvier
Quand soudain le soleil déchirant les nuages
A fait jaillir la joie justifiant le voyage
A la source du temps, le cromlech irradié
mardi 10 janvier 2012
LE SIGNAL poème 10 janvier 2011
Dans la dentelle obscure des forêts de janvier
Sur les crêtes brumeuses retentit le signal
L'hiver a révélé les branches dépouillées
Qui dansent immobiles un triste madrigal
Où es-tu toi qui sus abroger mon silence
M'emporter avec toi sur les chemins de feu
Me faire pleurer de joie sous le fer de la lance
Qui décima en moi les démons malheureux
Sur le fond de la toile enrobée de brouillard
Les arbres esquissés par le pinceau des dieux
Dessinent extatiques le parcours du hasard
Qui oriente nos vies vers l'or pur ou l'odieux
Et moi au bord du gouffre je m'incline à genoux
Brisée par la puissance absolue du signal
Ma main ensanglantée cherche au bord du canal
Un appui mais je glisse et fuis ce monde fou
Sur les crêtes brumeuses retentit le signal
L'hiver a révélé les branches dépouillées
Qui dansent immobiles un triste madrigal
Où es-tu toi qui sus abroger mon silence
M'emporter avec toi sur les chemins de feu
Me faire pleurer de joie sous le fer de la lance
Qui décima en moi les démons malheureux
Sur le fond de la toile enrobée de brouillard
Les arbres esquissés par le pinceau des dieux
Dessinent extatiques le parcours du hasard
Qui oriente nos vies vers l'or pur ou l'odieux
Et moi au bord du gouffre je m'incline à genoux
Brisée par la puissance absolue du signal
Ma main ensanglantée cherche au bord du canal
Un appui mais je glisse et fuis ce monde fou
lundi 9 janvier 2012
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