Elles sont la quintessence du printemps
Elles font partie de ma famille
Je les ai perdues en partant
Toutes mes brassées de jonquilles
Je les imagine dans le vent
Courbant leurs corolles dorées
Leurs pétales fragiles valsant
Leurs tiges fines, leurs coeurs orangés
Au-dessous de l'eucalyptus
Où j'aimais à me reposer
Regardant passer les cirrhus
Elles brandissent leurs têtes étonnées
De voir que sous la clématite
Sur le banc abandonné
Je ne viens plus ni ne médite
Mais je ne peux pas les oublier
mercredi 2 mars 2011
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j'aurais pas du le lire celui-là
RépondreSupprimerje sais ma chérie, moi non plus je ne peux pas le relire. je pleure si j'essaie.c'est insupportable.mais j'en replanterai d'autres, tu verras.
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