Dans ce monde où plus rien n'est sûr
Dans ce monde en déliquescence
Où même les fils renient leur mère
Où les Présidents font les fiers
Quand tant de gens fuient la misère
L'espoir comme une rose blanche
L'espoir j'espère douce torture
L'espoir du fond de ma tendresse
L'espoir toujours jour après jour
L'espoir
C'est tout
Ce qu'il nous reste
jeudi 10 novembre 2016
samedi 5 novembre 2016
LE CAVALIER poème
Dis moi que tout s'éteint dis moi que tout s'arrête
Sur les rives du lac où nous avons marché
Le soleil était mort et je rêvais de l'être
De bulles de chagrin peu à peu encerclée
Que restait-il alors de nos jeunes années
Disparues pour toujours dans la poussière du Temps
J'aurais voulu serrer dans mes bras mes pensées
Tout ce que je ne savais plus conjuguer au présent
Devant moi les sapins comme ourlés de lumière
Dressaient leurs silhouettes figées de Sentinelles
Mon corps se délitait mon coeur croisait le fer
Ils étaient mes soldats armant ma Citadelle
Surgit un Cavalier au hasard du chemin
Il déchira l'espace sans un bruit sans un cri
Il cabra sa monture et me tendit la main
Quand j'attrapai son gant je sus que c'était Lui
Tel un oiseau de proie planant sur l'Air du Temps
Je laissai déferler en moi les souvenirs
Je me laissai porter par les Ailes du Vent
Sa chaleur m'engourdit jusques à en mourir
Dis moi que tout s'éteint dis moi que tout s'arrête
Sur les rives du lac où nous avons marché
Le soleil était mort et je rêvais de l'être
De bulles de chagrin peu à peu encerclée
Que restait-il alors de nos jeunes années
Disparues pour toujours dans la poussière du Temps
J'aurais voulu serrer dans mes bras mes pensées
Tout ce que je ne savais plus conjuguer au présent
Devant moi les sapins comme ourlés de lumière
Dressaient leurs silhouettes figées de Sentinelles
Mon corps se délitait mon coeur croisait le fer
Ils étaient mes soldats armant ma Citadelle
Surgit un Cavalier au hasard du chemin
Il déchira l'espace sans un bruit sans un cri
Il cabra sa monture et me tendit la main
Quand j'attrapai son gant je sus que c'était Lui
Tel un oiseau de proie planant sur l'Air du Temps
Je laissai déferler en moi les souvenirs
Je me laissai porter par les Ailes du Vent
Sa chaleur m'engourdit jusques à en mourir
vendredi 28 octobre 2016
LE PONT poème 28 octobre 2016
Au-delà du Bien et du Mal
Dans la grande Nuit de Beltaine
S'ouvre un monde aux Plis de Cristal
A peine endormi sous les Chênes
De la folle Ronde des Fées
Qui s'agitent en scandant ton Nom
Puis s'enfuient emportant la Clé
Qui verrouille à jamais le Pont
Il subsiste une Forme Blanche
Qui s'éclipse au Halo de Lune
Et tu ploies sous le Ciel qui penche
Ton Fardeau écrit dans les Runes
Toi qui meurs à ta Vie d'Avant
Toi qui peu à peu te délites
Toi qui cherches à travers le Vent
Ce qui peu à peu périclite
N'essaie pas de trouver la Porte
Elle n'existe que pour les Vivants
Qui ont su de leurs Amours Mortes
Oublier jusqu'aux Premiers Temps
Dans la grande Nuit de Beltaine
S'ouvre un monde aux Plis de Cristal
A peine endormi sous les Chênes
De la folle Ronde des Fées
Qui s'agitent en scandant ton Nom
Puis s'enfuient emportant la Clé
Qui verrouille à jamais le Pont
Il subsiste une Forme Blanche
Qui s'éclipse au Halo de Lune
Et tu ploies sous le Ciel qui penche
Ton Fardeau écrit dans les Runes
Toi qui meurs à ta Vie d'Avant
Toi qui peu à peu te délites
Toi qui cherches à travers le Vent
Ce qui peu à peu périclite
N'essaie pas de trouver la Porte
Elle n'existe que pour les Vivants
Qui ont su de leurs Amours Mortes
Oublier jusqu'aux Premiers Temps
mardi 18 octobre 2016
dimanche 18 septembre 2016
mardi 23 août 2016
DANSEUR poème 22 août 2016
Les oiseaux sont partis, il reste le murmure
Du vent qui bruisse encore dans les grands champs de blé
Je repense à tes yeux, à ton regard si pur
Je nous revois marchant, côte à côte, enlacés
Tu étais la conscience et j'étais la chanson
Auprès de toi danseur de ton ultime ronde
J'apprenais les étoiles et la marche du monde
Et je traçais des cercles autour de ma maison
Allumant le soleil pour la dernière fois
Je voudrais retrouver ta présence en moi-même
Mais l'absence a des mots que le silence n'a pas
Il ne reste de toi que quelques phrases blêmes
Ta musique s'est éteinte sur un dernier accord
Tes pas de danse jadis qui piétinaient la terre
Ont cessé de bondir et de charmer l'éther
C'est dans l'oeil du vautour que s'accomplit le Sort
Hélène Nouaille Degorce
Les oiseaux sont partis, il reste le murmure
Du vent qui bruisse encore dans les grands champs de blé
Je repense à tes yeux, à ton regard si pur
Je nous revois marchant, côte à côte, enlacés
Tu étais la conscience et j'étais la chanson
Auprès de toi danseur de ton ultime ronde
J'apprenais les étoiles et la marche du monde
Et je traçais des cercles autour de ma maison
Allumant le soleil pour la dernière fois
Je voudrais retrouver ta présence en moi-même
Mais l'absence a des mots que le silence n'a pas
Il ne reste de toi que quelques phrases blêmes
Ta musique s'est éteinte sur un dernier accord
Tes pas de danse jadis qui piétinaient la terre
Ont cessé de bondir et de charmer l'éther
C'est dans l'oeil du vautour que s'accomplit le Sort
Hélène Nouaille Degorce
lundi 9 mai 2016
mercredi 27 avril 2016
mercredi 16 mars 2016
jeudi 25 février 2016
mardi 26 janvier 2016
EXPOSITION A L'OFFICE DU TOURISME DE ROSTRENEN janvier-février 2016
"Mon amie, ma soeur, songe à la douceur, d'aller là-bas vivre ensemble ..." Le titre de cette exposition est une allusion à "l'invitation au voyage" de Baudelaire. Avec une nuance cependant, car "le seul, le vrai, l'unique voyage, disait Proust, est de changer de regard."
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