C'est aux premiers feux de l'Automne
Qu'elle va tirer sa révérence
Emportant son chant qui détonne
Au creux des chemins de silence
Sous la protection de l'Archange
Dans la baie des Folles Marées
Ses couleurs son coeur qui dérangent
Sépulture d'ardoise gravée
Car le Verbe s'est fait largage
Sur la lande qui défie le Temps
Et la Muse va plier bagage
Emportant les secrets chantants
Des elfes endormis sur la mousse
Priant sous la voûte étoilée
Que la mort enfin leur soit douce
Puisque leur Muse s'en est allée
lundi 18 juin 2018
samedi 16 juin 2018
mardi 6 février 2018
BERCAIL poème février 2018
Plonger dans la douceur pour ne plus revenir
Rester dans la torpeur d'un jour sans avenir
Oublier les chagrins les peurs les désespoirs
Sublimer les promesses d'adieu sans au revoir
Enfouir au fond du coeur les battements du monde
Retourner au primaire de la forêt profonde
Descendre au fond du puits planer sur les hauteurs
Puis s'envoler très haut loin du bruit du malheur
Et retrouver enfin la lumière Eblouie
Se fondre dans l'azur se fondre dans la nuit
N'être plus qu'un oiseau aux ailes déployées
Exhaler dans un cri le soupir des noyés
Rester dans la torpeur d'un jour sans avenir
Oublier les chagrins les peurs les désespoirs
Sublimer les promesses d'adieu sans au revoir
Enfouir au fond du coeur les battements du monde
Retourner au primaire de la forêt profonde
Descendre au fond du puits planer sur les hauteurs
Puis s'envoler très haut loin du bruit du malheur
Et retrouver enfin la lumière Eblouie
Se fondre dans l'azur se fondre dans la nuit
N'être plus qu'un oiseau aux ailes déployées
Exhaler dans un cri le soupir des noyés
dimanche 21 janvier 2018
LE TEMPS PRESENT ET LE TEMPS PASSE
Thomas Stearn Eliot, Burnt Norton I *, Quatre quatuors La terre vaine et autres poèmes
sont tous deux présents peut-être dans le temps futur
et le temps futur contenu dans le temps passé.
Si tout temps est éternellement présent
tout temps est irrémissible.
Ce qui aurait pu être est une abstraction
qui ne demeure un perpétuel possible
que dans un monde de spéculation.
Ce qui aurait pu être et ce qui a été
tendent vers une seule fin, qui est toujours présente.
Des pas résonnent en écho dans la mémoire
le long du corridor que nous n’avons pas pris
vers la porte que nous n’avons jamais ouverte
sur le jardin de roses.
vendredi 5 janvier 2018
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