lundi 9 juillet 2012

LA CLE poème juillet 2012

La cassure
La brisure
La déchirure

La vie qui s'enfuit
Le courage qui meurt
Le corps qui s'épuise
Le coeur qui pleure

Le silence des larmes
Les portes fermées
Les paupières baissées
La mort dans l'âme

Le sol qui s'entrouvre
Le soleil éteint
La terre qui recouvre
Les souvenirs anciens

La tentation du vide

Et puis un jour
Posée là devant moi
Sous la voûte du ciel immense
Sur la pierre héritière des siècles
Insolite et rouillée
La clé

FONTAINE chanson juillet 2012

Je veux que tu m'emmènes aux fontaines
Je veux les chemins que les rois
Traçaient autrefois pour les reines
Je veux le feu d'or de tes doigts

Je veux nos écrits nos émois
Je veux l'entrelacs de nos chaînes
Nos corps nos esprits aux abois
Pour regarder s'enfuir nos peines

Quand tu comprendras que frémit
La vie qui fleurit dans nos veines
Plus frêle que le parfum des fruits
Qui s'épanouissent en courbes pleines

Quand tu comprendras que la vie
N'était pas combat dans l'arène
Mais juste étincelle sereine
Moi je serai déjà partie

Sur tous les sommets toutes les plaines
Planera mon âme évanouie
Toi tu verseras des larmes vaines
En criant que tu n'avais pas compris

Alors emmène moi aux fontaines
Aux sources pures de l'infini
Qui murmurent menue fredaine
D'éternité aux coeurs épris

D'éternité aux cœurs épris

MUSIQUE poème juillet 2012

Il y a tous ces visages qui lui tiennent compagnie
Toutes ces fleurs en brassées tous ces bruits dans la nuit
Mais son sourire n'éclaire que ses rêves endormis
Et la douceur n'est plus qu'un souvenir enfui

Elle larguait ses amarres, elle baissait ses défenses
Quand il s'agenouillait devant elle dans un rire
Elle osait l'abandon, elle jetait dans la danse
Ses rimes, ses chansons, ses larmes, ses soupirs

Et le soleil coulait des ruisseaux de lumière
Dans leurs regards croisés jusque sous leurs paupières
Puis sa main dans sa main elle a touché sa peau
La musique emportait leurs coeurs vers l'allegro

Aujourd'hui le futur n'est qu'une page blanche
Où s'écrit au présent un seul instant immense
Elle scrute le silence, elle implore l'infini
D'envoyer sa musique illuminer sa vie

LA QUETE poème juillet 2012


J'ai traversé le gris du ciel
J'ai franchi le col des collines
J'ai traîné mon corps sous la bruine
Dans ma tête le vol des abeilles
Vrombissait jusqu'à l'horizon
Et moi je cherchais ma maison

J'ai gravi des sentiers escarpés
J'ai pleuré j'ai perdu l'espoir
Blessé mes pieds sur les rochers
Marché sur des océans de flots noirs
Qui engloutissaient ma raison
Mais moi je cherchais ma maison

J'ai gravé mon nom sur des pierres
Laissé des traces sur les troncs
Des arbres qui m'offraient protection
Quand tonnaient le ciel et l'enfer
Plus fort que le bruit du canon
Et moi j'ai trouvé ma maison

Alors j'ai posé mes peurs et mes rêves
Le lourd bagage de leurs affronts
Les ailes d'un sourire sur mes lèvres
Je suis entrée dans ma maison

vendredi 6 juillet 2012

CORRIDA huile sur toile juillet 2012

DON'T FORGET ME chanson juillet 2012

Don't forget me
when I am over the stars
Don't forget me
When my breath is less
Than a tiny, subtle and very smooth
Whisper
In the wind

Don't forget me
When my smile is only a remembrance
In your hearts
Under the trees
I used to love so much
Don't forget me

I'll be all right
Looking at you over the clouds

But even if you don't look for any tracks of me
Through the dust
Of the Universe
Please
Don't forget me
Oh please
Don't forget me

DONT' FORGET ME huile sur toile juillet 2012