Moïra dans tes bras blancs tu m'apportes en cadeau
La tunique de lin qui flotte comme un drapeau
Le long des chemins creux où s'accomplit enfin
L'hallucinant présage que tu mis dans mes mains
Le long des chemins creux et des allées couvertes
Qui font surgir en moi des souvenirs enfouis
Des trésors de tendresse et d'émotions secrètes
Tout un monde scintillant de rêve et de magie
Moïra tes bras de lait comme un enfantement
Recréent pour moi la sève du premier matin
Me bercent et me transportent dans l'enchantement
De l'envol éthéré des ailes du destin
Sous mes paupières closes et ma bouche entr'ouverte
Je ne peux que me taire et scruter ton visage
Mais tu regardes au loin et tu restes muette
Et m'abandonnes enfin au seuil du grand voyage
samedi 30 octobre 2010
vendredi 29 octobre 2010
LAETITIA poème
Devant moi la vallée superbe reste cachée
Occultée par les arbres aux feuilles mordorées
Bientôt viendra l'hiver et son flot de tempêtes
Révélant d'un seul coup sa présence secrète
Joie de la solitude et d'un nouvel espoir
Qui transporte mon coeur vers d'autres nébuleuses
Dans ce lieu où tu lis en moi comme dans un miroir
J'apprends à découvrir ces contrées fabuleuses
Espérance absolue de la douceur de vivre
Allégresse joyeuse de la certitude
Que nous sommes les maîtres de nos servitudes
Et le bonheur enfin de renaître à l'air libre
Occultée par les arbres aux feuilles mordorées
Bientôt viendra l'hiver et son flot de tempêtes
Révélant d'un seul coup sa présence secrète
Joie de la solitude et d'un nouvel espoir
Qui transporte mon coeur vers d'autres nébuleuses
Dans ce lieu où tu lis en moi comme dans un miroir
J'apprends à découvrir ces contrées fabuleuses
Espérance absolue de la douceur de vivre
Allégresse joyeuse de la certitude
Que nous sommes les maîtres de nos servitudes
Et le bonheur enfin de renaître à l'air libre
L'AIMANT poème
Exploser de lumière, de sourire et de joie
Adorer les nuages, le soleil et le vent
Courir vers les couleurs des landes et des bois
Se sentir aimantée par la griffe du temps
Faire vibrer l'espérance sur les cordes du ciel
N'écouter que son coeur et fuir les médisants
Savoir que l'avenir ne sera pas que miel
Faire confiance aux paroles osées d'un clairvoyant
Mais remplacer la peur par l'ivresse légère
Exorciser l'horreur de se voir mettre en terre
Faire preuve de courage en montrant son émoi
Comprendre qu'à mon âge, je n'ai plus le choix
Adorer les nuages, le soleil et le vent
Courir vers les couleurs des landes et des bois
Se sentir aimantée par la griffe du temps
Faire vibrer l'espérance sur les cordes du ciel
N'écouter que son coeur et fuir les médisants
Savoir que l'avenir ne sera pas que miel
Faire confiance aux paroles osées d'un clairvoyant
Mais remplacer la peur par l'ivresse légère
Exorciser l'horreur de se voir mettre en terre
Faire preuve de courage en montrant son émoi
Comprendre qu'à mon âge, je n'ai plus le choix
jeudi 28 octobre 2010
FEMME DU NORD poème
Sur ces terres anciennes où les nappes de brume
S'étendent sur les champs comme un cadeau du ciel
Résonne encore au loin le bruit sourd de l'enclume
Des hordes disparues sous les forêts vermeilles
Le martèlement lourd des cohortes romaines
Occupant le pays, les coeurs et les esprits
N'a pas éliminé la puissance des chênes
Qui se dressent ici encore comme un défi
Sur ce muret d'ardoise d'où j'observe l'azur
Je reprends vie
Je répare la faille, la brèche, la cassure
Je suis d'ici
S'étendent sur les champs comme un cadeau du ciel
Résonne encore au loin le bruit sourd de l'enclume
Des hordes disparues sous les forêts vermeilles
Le martèlement lourd des cohortes romaines
Occupant le pays, les coeurs et les esprits
N'a pas éliminé la puissance des chênes
Qui se dressent ici encore comme un défi
Sur ce muret d'ardoise d'où j'observe l'azur
Je reprends vie
Je répare la faille, la brèche, la cassure
Je suis d'ici
PLEINE LUNE poème
La lune pleine et ronde
Jette sur les rochers
Des taches de lumière
Argentée
Dans la nuit moirée
De l'astre doux et rond
Comme un ventre de femme
La tendresse du nom
Sélène
Emplit mon âme
Du halo bleuté des nuages
Poussés par le vent
Surgit comme un présage
L'ombre mouvante d'un visage
Marqué par le temps
Moi je reste sereine
Sous la lune d'argent
Et j'attends
Jette sur les rochers
Des taches de lumière
Argentée
Dans la nuit moirée
De l'astre doux et rond
Comme un ventre de femme
La tendresse du nom
Sélène
Emplit mon âme
Du halo bleuté des nuages
Poussés par le vent
Surgit comme un présage
L'ombre mouvante d'un visage
Marqué par le temps
Moi je reste sereine
Sous la lune d'argent
Et j'attends
mardi 26 octobre 2010
EVIDENCE poème
J'ai vu dans tes yeux purs l'ombre des cavaliers
Déferler comme en rêve dans un bruit de tonnerre
Les fourreaux des épées dégainées sur les pierres
Briller dans la lumière de cette fin d'été
Les fourreaux des épées des seigneurs de la lande
Abandonnés au vent sous les ajoncs dorés
La spirale du temps ornant leurs boucliers
Leurs visages levés au ciel comme en offrande
La spirale du temps dans tes paroles claires
Sur ces collines rousses dominant le monde
Dans le vent soulevant ma chevelure blonde
Ma présence en ces lieux, évidence et mystère
Déferler comme en rêve dans un bruit de tonnerre
Les fourreaux des épées dégainées sur les pierres
Briller dans la lumière de cette fin d'été
Les fourreaux des épées des seigneurs de la lande
Abandonnés au vent sous les ajoncs dorés
La spirale du temps ornant leurs boucliers
Leurs visages levés au ciel comme en offrande
La spirale du temps dans tes paroles claires
Sur ces collines rousses dominant le monde
Dans le vent soulevant ma chevelure blonde
Ma présence en ces lieux, évidence et mystère
lundi 25 octobre 2010
VOYAGEUR poème
Dans ma main tu regardes
La terre d'autrefois
L'âge qu'auront mes fils
L'air qui vient de la mer
Prends-les ; prends-les
Ces lueurs nées de l'aube
Ces insomnies célestes
Ces grands champs nus baignés d'azur
Mais tu regardes sans comprendre
Cette main, cette main de femme
Et sans bruit tu vas ton chemin.
La terre d'autrefois
L'âge qu'auront mes fils
L'air qui vient de la mer
Prends-les ; prends-les
Ces lueurs nées de l'aube
Ces insomnies célestes
Ces grands champs nus baignés d'azur
Mais tu regardes sans comprendre
Cette main, cette main de femme
Et sans bruit tu vas ton chemin.
vendredi 22 octobre 2010
LUMIERE poème 2010
Je me suis couchée sur la mousse
Et j'ai regardé le soleil
Octobre solitaire et douce
j'ai laissé venir le sommeil
Des chevreuils traversant mon rêve
Je gardai la trace au réveil
Dans mon coeur blessé où se lève
Un grand vent porteur de merveilles
Qui m'a fait venir sur ces terres
Qui m'a poussée dans ce vent
Sous ces chênes et devant ces pierres
Où je pose enfin mon tourment ?
Et j'ai regardé le soleil
Octobre solitaire et douce
j'ai laissé venir le sommeil
Des chevreuils traversant mon rêve
Je gardai la trace au réveil
Dans mon coeur blessé où se lève
Un grand vent porteur de merveilles
Qui m'a fait venir sur ces terres
Qui m'a poussée dans ce vent
Sous ces chênes et devant ces pierres
Où je pose enfin mon tourment ?
mardi 19 octobre 2010
INNOCENCE poème octobre 2010
Time is away,
Time is gone
Cloud, bird, tree,
All I can see
Eveything is
An illusion
Nothing is true
But my vision
Of innocence
I'm running
And laughing
In the sky
Under the stars
But look at them
And tell me
For confidence
What is the truth
what is the time
Time is gone
Cloud, bird, tree,
All I can see
Eveything is
An illusion
Nothing is true
But my vision
Of innocence
I'm running
And laughing
In the sky
Under the stars
But look at them
And tell me
For confidence
What is the truth
what is the time
mardi 12 octobre 2010
DES ROSES ET DES ELFES poème 2010
Arbres sacrés, roses mutines, elfes rieurs,
Qui caracolez dans mon rêve
Dites moi qu'est venue mon heure
Dites moi que le jour se lève
Sur ces pierres où je me ressource
Le soleil a laissé sa marque
Depuis tant d'années
Ni Dieu ni Chamane ni Grande Ourse
Juste le chant fabuleux des Parques
De ma destinée
Juste l'ordre infini des choses
Le mystère des voûtes étoilées
Je ne suis là que pour regarder
Lentement s'effeuiller les roses
Qui caracolez dans mon rêve
Dites moi qu'est venue mon heure
Dites moi que le jour se lève
Sur ces pierres où je me ressource
Le soleil a laissé sa marque
Depuis tant d'années
Ni Dieu ni Chamane ni Grande Ourse
Juste le chant fabuleux des Parques
De ma destinée
Juste l'ordre infini des choses
Le mystère des voûtes étoilées
Je ne suis là que pour regarder
Lentement s'effeuiller les roses
dimanche 10 octobre 2010
SILENCE poème 2010
La dame des rochers m'a guidée jusqu'ici
j'entends dans le silence, le murmure du vent
Sa voix du fond des âges qui me dit en chantant
Ici est la lumière, ici est la vraie vie
Et le vent dans la lande me caresse et m'entoure
Des mille bruissements du nom de ma maison
C'est ici que plus fort que la nuit et le jour
J'ai retrouvé la source enfin de mes chansons
C'est la vie, c'est le temps, c'est l'âge de raison
Car je suis entrée dans la danse
Ils sont autour de moi, l'automne est ma saison
Ceux qui m'ont rendu le silence.
j'entends dans le silence, le murmure du vent
Sa voix du fond des âges qui me dit en chantant
Ici est la lumière, ici est la vraie vie
Et le vent dans la lande me caresse et m'entoure
Des mille bruissements du nom de ma maison
C'est ici que plus fort que la nuit et le jour
J'ai retrouvé la source enfin de mes chansons
C'est la vie, c'est le temps, c'est l'âge de raison
Car je suis entrée dans la danse
Ils sont autour de moi, l'automne est ma saison
Ceux qui m'ont rendu le silence.
lundi 4 octobre 2010
LUCILE poème 2007
Elle avait cet air doux des enfants d'autrefois
Sur les photos sépias des albums de famille
Et dans mes rêves, exquise, elle venait parfois
Danser dans la lumière ou l'ombre des charmilles
Le songe s'éteignait lorsque venait le jour
Je reprenais alors le rythme de ma vie
Mais sans cesse et sans bruit elle revenait toujours
Hanter de son sourire le hâvre de mes nuits
Plus d'une fois je crus l'avoir entr'aperçue
Sur un pont, dans un train, en abordant une île
Jusqu'au jour où j'appris qu'elle n'avait pas vécu
Qu'elle était morte à quatorze ans, Lucile.
Sur les photos sépias des albums de famille
Et dans mes rêves, exquise, elle venait parfois
Danser dans la lumière ou l'ombre des charmilles
Le songe s'éteignait lorsque venait le jour
Je reprenais alors le rythme de ma vie
Mais sans cesse et sans bruit elle revenait toujours
Hanter de son sourire le hâvre de mes nuits
Plus d'une fois je crus l'avoir entr'aperçue
Sur un pont, dans un train, en abordant une île
Jusqu'au jour où j'appris qu'elle n'avait pas vécu
Qu'elle était morte à quatorze ans, Lucile.
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