SIRIUS
Des lutins aux petites mains
Agitent leurs doigts comme des palmes
Sur mon corps en plumes légères
Comme les vagues d'un océan
Leurs yeux nacrés de coquillage
Posent sur moi des rocs d'innocence
Sur le sable en douceur qu'affleure
Mon étoile de mer dans l'absence
De leurs bouches aux tendresses rieuses
S'échappent des soupirs en cadence
Qui tentent l'ouverture cadenassée
Fruits défendus du verbe aimer