jeudi 24 novembre 2011

FLEUR D'INNOCENCE poème novembre 2011



Ne retenir de toi que l'or de ton sourire
Que le son de ta voix qui résonne partir
Sur des chemins de terre oubliés revenir
Guidée par ta lumière et serrée dans tes bras

Savoir que dans l'espace le temps nous est compté
Que la pluie des étoiles qui brillent sur la Comté
Nous brûlera les ailes et nos coeurs habités
S'embraseront la nuit pour calquer leur éclat

Sur ces landes sur ces rocs à fleur de quintessence
Remonter le ruisseau qui ramène à l'enfance
Lentement pas à pas fleurir dans l'innocence
Trouver le sanctuaire et y former nos voeux

mardi 15 novembre 2011

MURMURES ANCIENS poème novembre 2011

Des elfes assoupis au bord des ruisseaux
Des prières anciennes des ailes d'oiseaux
Leurs noms dans l'air pur affolant l'azur
Des pierres sculptées lancinants murmures

Dans les chemins creux les traces du destin
En lettres d'argent ornant les peintures
Un message épique en elfique ancien
Mon corps crucifié ployant la ramure

Des voûtes lumineuses au bord des ravins
Des trouées d'étoiles lâchant au galop
Des pierres de granit au dos de satin
Des elfes au sang bleu les bagues à leurs mains

Leurs toges de soie froissées de lumière
En cercle de pierre les sages gardiens
La coquille marquant la fin du chemin
La colombe roucoule et son chant se perd

Dans le déchirement des lustres brisés
Images perdues paroles fracassées
Le son d'un violon quand la coupe est pleine
Des elfes endormis au bord des fontaines

NOVEMBRE poème novembre 2011


Respirer l'essence des traces de décembre
Ecarter l'odeur amère des adieux
Retrouver l'or pur des genêts descendre
Des crêtes où nous fûmes des demi-dieux

Renouveler encore la grâce de nos voeux
Savoir emprunter les chemins de feu
Oublier les voix et les rires de ceux
Que l'été rendit à nos yeux odieux

Et revivre encore l'écho de septembre
Tenir les promesses choisir les mots bleus
Ne plus retenir aucun lien attendre
Que revienne enfin le chant merveilleux

Qui nous fut promis un soir de novembre
Porter pour toujours son amante aux cieux
Pousser les battants des portes se rendre
Dans un dernier souffle et mourir joyeux

lundi 7 novembre 2011

CERTITUDE poème novembre 2011

Et je suis retombée dans cette solitude
Qui fait courber la tête et mourir les sentiers
Le long desquels plus fort encore que l'habitude
Je fais traîner mes pas et mon coeur délaissé

Et je suis retombée dans ce sourd désarroi
Qui fait sombrer mes nuits au son des feuilles mortes
Crépitant sous mes pas hier encore la porte
S'ouvrait sur ton sourire et signait nos émois

Mais tu m'as laissée là avec la certitude
Que plus rien en ce monde ne compte encore sans toi
Et je gis sur la terre immense et froide et rude
Le coeur privé de joie les yeux privés de toi

SILENCE poème novembre 2011

Pas un mot l'au-delà
Supporte mal nos voix
Vibrant dans le silence
Autre monde où balance

En cercles concentriques
Un pur cosme aquatique
Qui tisse dans la nuit
Les fils d'or de nos vies

Pas un mot la souffrance
Exacerbée d'absence
Pas à pas l'au-delà
Aspirant le fracas

De nos âmes en partance
Tourne et tourne en cadence
Le manège poignant
Des soupirs des vivants

Et toi dans la mouvance
De nos rires partagés
Tu mures dans le silence
Nos murmures effacés

ENVOL poème novembre 2011



Et si tu revenais je te prendrais la main
Si tu me souriais je plongerais dans la mer
Si tu courais vers moi je quitterais la terre
Et si tu t'endormais je te veillerais sans fin

Car tu es l'étincelle illuminant mes nuits
Le soleil de mes jours irradiant ma vie
La pourpre de l'aurore même sur un matin gris
La source de mes songes sur mon souffle assoupi

Et si tu t'annonçais j'irais sur le chemin
Et si tu t'avançais je déploierais mes ailes
Je prendrais dans mes paumes ton visage serais celle
Qui embrasserais ton âme ton coeur et ton destin

Car tu es l'incandescence du monde
Le rêve virevoltant dans les limbes de l'ombre
L'oiseau prend son envol et dans le ciel serein
Monte une mélodie éloignant le chagrin

FLAMMES poème novembre 2011

La mort qui rôdait là a repris ses appâts
De marbre incrusté d'or elle recule pas-à-pas
Elle renie l'oriflamme qui t'a mené là-bas
Et brûle dans les flammes les cris de ton trépas

Evanouis-toi dans l'ombre dans tes mains l'écritoire
Frémit encore des traits aigus de ton histoire
Renonce à tout jamais aux heures que ta mémoire
Inscrivit dans la terre à l'heure de ton départ

Fuis devant les tourments que t'inflige ton âme
L'illusion du devoir assumé dans les larmes
Reste à ton souvenir éteins le dans les flammes
Et retourne à ce qui t'a fait rendre les armes