Ma peine s'est perdue sous le vent
L'aube se lève sur ma certitude
Je ne serai plus seule si le temps
Dans sa grande mansuétude
Me laisse prendre place au milieu
Du cercle fermé des vivants
Qu'en moi brûle à jamais le feu
Qui charmait les fêtes d'antan
Je voudrais que ma solitude
S'accorde avec le printemps
Pour que tombe en désuétude
Ma peine et ses larmes de sang
lundi 28 février 2011
ERMENONVILLE poème février 2011
Je sais une maison à Ermenonville
Dont le jardin bordé de lilas
Recèle des trésors fragiles
Enterrés sous un magnolia
Si tu vas à Ermenonville
Cherche cette rue, tu verras
Gravé en façade un reptile
Tantôt vipère, tantôt boa
Je n'irai plus à Ermenonville
Il faut savoir tourner les pages
Mais ce jardin plein de jonquilles
Garde à jamais mon coeur en cage
Je t'offre ce souvenir en gage
De mon amour pour les voyages
N'y voit là que léger babil
De quelques statuettes d'argile
Dont le jardin bordé de lilas
Recèle des trésors fragiles
Enterrés sous un magnolia
Si tu vas à Ermenonville
Cherche cette rue, tu verras
Gravé en façade un reptile
Tantôt vipère, tantôt boa
Je n'irai plus à Ermenonville
Il faut savoir tourner les pages
Mais ce jardin plein de jonquilles
Garde à jamais mon coeur en cage
Je t'offre ce souvenir en gage
De mon amour pour les voyages
N'y voit là que léger babil
De quelques statuettes d'argile
A CAPELLA poème février 2011
Chanter
Pour oublier la vie
Pour plonger au fond de l'oubli
Aspirer en soi la lumière
Ne pas disparaître sous terre
Planer
Sur les vibratos des pianos
Le lyrisme des contraltos
Les supplications des violons
Qui vers le ciel m'emporteront
Vibrer
Sur la harpe des cordes vocales
Qui éloignera les chacals
Les corneilles et les vautours
Prêts à se rassembler autour
De moi qui chante encore malgré le froid
Dans l'espérance du printemps
Qui arrive jusque sous mon toit
D'où s'élève le fil de mon chant
Pour oublier la vie
Pour plonger au fond de l'oubli
Aspirer en soi la lumière
Ne pas disparaître sous terre
Planer
Sur les vibratos des pianos
Le lyrisme des contraltos
Les supplications des violons
Qui vers le ciel m'emporteront
Vibrer
Sur la harpe des cordes vocales
Qui éloignera les chacals
Les corneilles et les vautours
Prêts à se rassembler autour
De moi qui chante encore malgré le froid
Dans l'espérance du printemps
Qui arrive jusque sous mon toit
D'où s'élève le fil de mon chant
TOTEM poème février 2011
Tout en haut le chagrin
Puis l'espoir inscrit dans le bois
Creusé de force avec mes mains
Mes propres tables de la Loi
En dessous vient la joie
L'espérance vive, les pas
De géant dans cet univers
Inconnu, sournois et pervers
Puis c'est la destruction
Le massacre de mes illusions
La beauté éclatée par terre
Et moi qui ne sais plus quoi faire
Vient alors la mort en charrette
L'Ankou qui fait peur aux vivants
De sa faux qui défie le temps
Elle aiguise son masque d'ascète
Mais plus fort que tout vient le chant
La symphonie en ré majeur*
Qui efface les mots des méchants
Et récompense mon ardeur
Mon courage et ma vérité
Comme autant de symboles gravés
Sur les pages du Livre d'or
De ma vie, mon journal de bord
nda: symphonie en ré majeur n°1 de franz schubert, D82, allegro vivace (orchestra della swizzeria italiana, alain lombard)
Puis l'espoir inscrit dans le bois
Creusé de force avec mes mains
Mes propres tables de la Loi
En dessous vient la joie
L'espérance vive, les pas
De géant dans cet univers
Inconnu, sournois et pervers
Puis c'est la destruction
Le massacre de mes illusions
La beauté éclatée par terre
Et moi qui ne sais plus quoi faire
Vient alors la mort en charrette
L'Ankou qui fait peur aux vivants
De sa faux qui défie le temps
Elle aiguise son masque d'ascète
Mais plus fort que tout vient le chant
La symphonie en ré majeur*
Qui efface les mots des méchants
Et récompense mon ardeur
Mon courage et ma vérité
Comme autant de symboles gravés
Sur les pages du Livre d'or
De ma vie, mon journal de bord
nda: symphonie en ré majeur n°1 de franz schubert, D82, allegro vivace (orchestra della swizzeria italiana, alain lombard)
dimanche 27 février 2011
DIMANCHE poème février 2011
Je voudrais que dans ma nuit noire
Quelqu'un croise enfin mon regard
Qu'il console mon coeur d'enfant
Qu'il me mène à l'instant présent
Je n'en peux plus d'avoir du courage
De ces larmes sur mon visage
Des sanglots qui me font tomber
Sur la terre qui ne veut plus tourner
La raison qui m'est revenue
N'efface pas les plaies du coeur
Je regarde pousser mes fleurs
Je pense à mon jardin perdu
Seuls les arbres tendent leurs branches
Comme des bras pour me consoler
Je rentre mes mains dans mes manches
Serre les poings pour ne pas pleurer
Pour oublier le temps perdu
Tous ces jours qui ne reviendront plus
Où se sont acharnés sur mon coeur
Tous ces malfaisants, ces menteurs
Et le ciel qui ne répond pas
Voit toutes mes batailles, mes blessures
Impassible, il donne le la
A l'indifférence de la nature
Quelqu'un croise enfin mon regard
Qu'il console mon coeur d'enfant
Qu'il me mène à l'instant présent
Je n'en peux plus d'avoir du courage
De ces larmes sur mon visage
Des sanglots qui me font tomber
Sur la terre qui ne veut plus tourner
La raison qui m'est revenue
N'efface pas les plaies du coeur
Je regarde pousser mes fleurs
Je pense à mon jardin perdu
Seuls les arbres tendent leurs branches
Comme des bras pour me consoler
Je rentre mes mains dans mes manches
Serre les poings pour ne pas pleurer
Pour oublier le temps perdu
Tous ces jours qui ne reviendront plus
Où se sont acharnés sur mon coeur
Tous ces malfaisants, ces menteurs
Et le ciel qui ne répond pas
Voit toutes mes batailles, mes blessures
Impassible, il donne le la
A l'indifférence de la nature
LUCIFER poème février 2011
Ils ne voient que mes cheveux blonds
Mon corps frêle, l'or de mes chansons
Sous les chênes ils n'ont pas compris
Les rafales qui m'ont assaillie
Mitraillettes, obus et canons
J'ai tout pris sans changer de nom
Je suis celle qui porte en son coeur
La lumière dorée, la douceur
Je ne veux que me faire entendre
A travers mes paroles tendres
Et si mon sourire vous dérange
Mon regard se porte vers l'ange
Qui m'a fait venir jusqu'ici
Jusqu'aux portes d'un paradis
Où l'eau claire des sources et fontaines
Lavera mon coeur de ses peines
Mon corps frêle, l'or de mes chansons
Sous les chênes ils n'ont pas compris
Les rafales qui m'ont assaillie
Mitraillettes, obus et canons
J'ai tout pris sans changer de nom
Je suis celle qui porte en son coeur
La lumière dorée, la douceur
Je ne veux que me faire entendre
A travers mes paroles tendres
Et si mon sourire vous dérange
Mon regard se porte vers l'ange
Qui m'a fait venir jusqu'ici
Jusqu'aux portes d'un paradis
Où l'eau claire des sources et fontaines
Lavera mon coeur de ses peines
CACHE-CACHE poème février 2011
Qui se cache derrière la beauté
Qui s'enfuit devant la souffrance
Elle voudrait au moins être aimée
Comme elle en rêvait dans l'enfance
A soufflé le raz-de-marée
Son passage a tout dévasté
Elle est seule avec le silence
Les mots seuls plaident pour sa défense
Comment dire toutes ces années
Comment surmonter l'ignorance
Des curieux qui viennent l'épier
Jusqu'au seuil de sa maisonnée
Elle voudrait qu'on prenne en pitié
Tous ses souvenirs massacrés
Ses tendresses et ses insouciances
Qu'on la fasse entrer dans la danse
Qui s'enfuit devant la souffrance
Elle voudrait au moins être aimée
Comme elle en rêvait dans l'enfance
A soufflé le raz-de-marée
Son passage a tout dévasté
Elle est seule avec le silence
Les mots seuls plaident pour sa défense
Comment dire toutes ces années
Comment surmonter l'ignorance
Des curieux qui viennent l'épier
Jusqu'au seuil de sa maisonnée
Elle voudrait qu'on prenne en pitié
Tous ses souvenirs massacrés
Ses tendresses et ses insouciances
Qu'on la fasse entrer dans la danse
BEL PRIERE poème février 2011
O Bélénos dieu resplendissant
Toi qui m'as montré le tournant
A prendre pour accélérer ma course
Et remonter jusqu'à la source
De la rivière d'où monte la brume
Jusqu'à ma cheminée qui fume
O Bélénos gouverneur des âmes
Entretiens en mon coeur la flamme
Veille à m'éviter les naufrages
Les colères de ceux qui enragent
De voir ma liberté conquise
Sur tes rives divine surprise
O Bélénos dieu de la rivière
Qui m'a dicté cette prière
Pour que je vive chaque jour
Loin de la folie des sourds
Qui refusent de voir que mes armes
Ne sont que mes rires et mes larmes
Dieu de la médecine et des arts
Qui a aboli pour moi le hasard
Tu m'as fait venir sur ces terres
Pour m'y délivrer des chimères
Et que courent mes doigts sur la toile
Dans le vent ou sous les étoiles
Toi Bélénos dieu de la lumière
Protège moi dans la tourmente
Apporte moi la paix qu'il vente
Ou qu'il pleuve sur ta rivière
Je saurai pour toi l'Eclatant
Dépasser les rivages du temps
Toi qui m'as montré le tournant
A prendre pour accélérer ma course
Et remonter jusqu'à la source
De la rivière d'où monte la brume
Jusqu'à ma cheminée qui fume
O Bélénos gouverneur des âmes
Entretiens en mon coeur la flamme
Veille à m'éviter les naufrages
Les colères de ceux qui enragent
De voir ma liberté conquise
Sur tes rives divine surprise
O Bélénos dieu de la rivière
Qui m'a dicté cette prière
Pour que je vive chaque jour
Loin de la folie des sourds
Qui refusent de voir que mes armes
Ne sont que mes rires et mes larmes
Dieu de la médecine et des arts
Qui a aboli pour moi le hasard
Tu m'as fait venir sur ces terres
Pour m'y délivrer des chimères
Et que courent mes doigts sur la toile
Dans le vent ou sous les étoiles
Toi Bélénos dieu de la lumière
Protège moi dans la tourmente
Apporte moi la paix qu'il vente
Ou qu'il pleuve sur ta rivière
Je saurai pour toi l'Eclatant
Dépasser les rivages du temps
IMAGES poème février 2011
Tu me raconterais tes voyages
Les pays que tu as connus
Moi j'écouterais bien sage
Une enfant des jours disparus
Tu ferais naître en moi des images
Des chansons qui n'ont pas de nom
Des profils dansants des Massaï
Aux mystères du pays Dogon
Tu me décrirais les mirages
Les déserts où tu t'es perdu
Les soleils brûlants, les nuages
Qui guidaient ta quête éperdue
Moi je rêverais de ton âge
Des silences qui t'ont ému
Des échanges et des partages
De toutes les coupes où tu as bu
Et revivraient les compagnons
De ces jours passés, de ces mages
Leurs souvenirs enfouis profonds
Pour moi qui suis née à Carthage
Les pays que tu as connus
Moi j'écouterais bien sage
Une enfant des jours disparus
Tu ferais naître en moi des images
Des chansons qui n'ont pas de nom
Des profils dansants des Massaï
Aux mystères du pays Dogon
Tu me décrirais les mirages
Les déserts où tu t'es perdu
Les soleils brûlants, les nuages
Qui guidaient ta quête éperdue
Moi je rêverais de ton âge
Des silences qui t'ont ému
Des échanges et des partages
De toutes les coupes où tu as bu
Et revivraient les compagnons
De ces jours passés, de ces mages
Leurs souvenirs enfouis profonds
Pour moi qui suis née à Carthage
SON NOM poème février 2011
Dans la lande j'ai jeté l'ancre
Du vaisseau qui m'a appelé
Sous mes doigts le papier et l'encre
Ont écrit son nom pour graver
Dans l'ardoise les lettres douces
Qui ressemblent aux robes des fées
Que je vois courir sur la mousse
Et danser sous la lune aimée
Sous le vent vogue mon vaisseau
La nuit noire effraie mon coeur lourd
Mais de l'encre ont surgi les mots
Pour qu'il s'ancre ici pour toujours
Pour qu'il s'ancre ici sur la lande
Où le vent nous a amenés
Par tes doigts l'ardoise gravée
A signé son ultime offrande
Du vaisseau qui m'a appelé
Sous mes doigts le papier et l'encre
Ont écrit son nom pour graver
Dans l'ardoise les lettres douces
Qui ressemblent aux robes des fées
Que je vois courir sur la mousse
Et danser sous la lune aimée
Sous le vent vogue mon vaisseau
La nuit noire effraie mon coeur lourd
Mais de l'encre ont surgi les mots
Pour qu'il s'ancre ici pour toujours
Pour qu'il s'ancre ici sur la lande
Où le vent nous a amenés
Par tes doigts l'ardoise gravée
A signé son ultime offrande
VOYAGE poème pour mes petites-filles février 2011
Qu'il est doux de sentir ton coeur
Et ta main de petit enfant
Tes cheveux soyeux ton odeur
Petite âme arrachée au temps
D'où viens-tu de quel univers
A surgi ton cri, ton regard
Où se mire le gris de la mer
Est poussière d'étoile et miroir
Tu souris tu cherches à comprendre
Et tu cries pour te faire entendre
N'es-tu qu'illusion et magie
Ou lumière surgie de la nuit
Je te rêve sur un nuage
Une étoile filante, un mirage
Tes doigts courent sur mon visage
Un envol d'oiseaux, un voyage
Et ta main de petit enfant
Tes cheveux soyeux ton odeur
Petite âme arrachée au temps
D'où viens-tu de quel univers
A surgi ton cri, ton regard
Où se mire le gris de la mer
Est poussière d'étoile et miroir
Tu souris tu cherches à comprendre
Et tu cries pour te faire entendre
N'es-tu qu'illusion et magie
Ou lumière surgie de la nuit
Je te rêve sur un nuage
Une étoile filante, un mirage
Tes doigts courent sur mon visage
Un envol d'oiseaux, un voyage
TERREUR poème février 2011
Fragile
Comme les prémisses du printemps
Gracile
Comme le corps venimeux du serpent
Fertile
Comme le champ ondulant sous le vent
Agile
Comme l'esprit qui s'échappe hors du temps
Ma vie
Dans le silence infini de l'espace
S'enfuit
Me laissant seule et de guerre lasse
Je crie
Pour éviter le face-à-face
Avec Lui
Le Terrifiant
L'Engloutissant
Le Séduisant
Néant
Comme les prémisses du printemps
Gracile
Comme le corps venimeux du serpent
Fertile
Comme le champ ondulant sous le vent
Agile
Comme l'esprit qui s'échappe hors du temps
Ma vie
Dans le silence infini de l'espace
S'enfuit
Me laissant seule et de guerre lasse
Je crie
Pour éviter le face-à-face
Avec Lui
Le Terrifiant
L'Engloutissant
Le Séduisant
Néant
UNTIL DAWN chanson février 2011
Grey
My day
Blue
Me too
I wonder why
When I cry
Until dawn
On my own
Hope and tears
Make my fears
Come along
I belong
To emptiness
And craziness
In my night
Nothing bright
Grey
My day
Blue
Me too
Light the link
When I think
Of happiness
And loneliness
Grey
My day
Blue
Me too
They treat me
Like a child
I won't be
So silly
From harvest
And headrest
I will stay
Far away
I fall apart
In my heart
I feel down
On my own
In my arm
So helpless
They should guess
There's no harm
Nobody
Comes to me
Nobody
Comes to see
How grey
Is my day
It's so true
I'm so blue
Grey my light
Blue my fight
Nothing bright
In my night
I'm so deep
I can't sleep
Sun goes down
On my own
Grey
My day
White
My night
I feel down
Until dawn
My day
Blue
Me too
I wonder why
When I cry
Until dawn
On my own
Hope and tears
Make my fears
Come along
I belong
To emptiness
And craziness
In my night
Nothing bright
Grey
My day
Blue
Me too
Light the link
When I think
Of happiness
And loneliness
Grey
My day
Blue
Me too
They treat me
Like a child
I won't be
So silly
From harvest
And headrest
I will stay
Far away
I fall apart
In my heart
I feel down
On my own
In my arm
So helpless
They should guess
There's no harm
Nobody
Comes to me
Nobody
Comes to see
How grey
Is my day
It's so true
I'm so blue
Grey my light
Blue my fight
Nothing bright
In my night
I'm so deep
I can't sleep
Sun goes down
On my own
Grey
My day
White
My night
I feel down
Until dawn
mercredi 23 février 2011
SACRIFICE poème pour mes enfants février 2011
Mes enfants sont mes cicatrices
Et les joyaux de ma couronne
Je les porte comme un calice
Ils sont ma passion de madone
Mes enfants sont ma protection
La projection de mon amour
Ils m'accompagnent au fil des jours
Je dois leur demander pardon
D'avoir détruit leurs illusions
Dans ce monde éteint par les hommes
Leur lumière reste ma raison
De vivre et s'ils s'en étonnent
Qu'ils contemplent aussi leurs enfants
Ceux qui vont rester après moi
Ils verront quands ils seront grands
Que l'on n'a pas toujours le choix
mardi 22 février 2011
LONGTEMPS poème février 2011
Longtemps
Elle a eu peur de blesser
Ces gens
Qui la faisaient pleurer
Mais leurs mensonges la tuaient
Elle ne voulait
Que vivre en paix
Elle a rassemblé son courage
Pour préparer le grand voyage
Retenir ses larmes
Fourbir ses armes
Longtemps
Elle taisait
Sa haine et ses regrets
Elle cachait
Son monde qui s'effondrait
Maintenant
Elle commence à courir
Elle a peur
Mais l'arme est dans son poing
Elle préfère haïr que mourir
Elle préfère frapper que gémir
Elle garde l'espoir
Du lendemain
Et pourtant
Longtemps
Elle croyait que jamais
Elle ne pourrait
Quitter ce qu'elle aimait
Pour lequel elle s'était battue
Longtemps
Toutes ces souffrances
Qu'elle avait tues
Dans le silence
Ou dans le bruit
Elle a eu peur de blesser
Ces gens
Qui la faisaient pleurer
Mais leurs mensonges la tuaient
Elle ne voulait
Que vivre en paix
Elle a rassemblé son courage
Pour préparer le grand voyage
Retenir ses larmes
Fourbir ses armes
Longtemps
Elle taisait
Sa haine et ses regrets
Elle cachait
Son monde qui s'effondrait
Maintenant
Elle commence à courir
Elle a peur
Mais l'arme est dans son poing
Elle préfère haïr que mourir
Elle préfère frapper que gémir
Elle garde l'espoir
Du lendemain
Et pourtant
Longtemps
Elle croyait que jamais
Elle ne pourrait
Quitter ce qu'elle aimait
Pour lequel elle s'était battue
Longtemps
Toutes ces souffrances
Qu'elle avait tues
Dans le silence
Ou dans le bruit
LUMIERE poème février 2011
Ils tournent autour de moi comme pour mieux m'étourdir
Mais je n'écoute pas leurs discours ni leurs rires
Mes yeux cherchent ailleurs la lumière et mon coeur
Ferme la porte aux flatteurs
Un rayon de soleil vient éclaircir le ciel
Illuminant le gris de ce matin de pluie
J'observe les oiseaux, j'envie leurs ailes
Qui les font s'envoler loin du monde et du bruit
Ils tournent autour de moi comme une ronde infernale
Souvenirs et regrets, était-ce bien ou mal
Mais je n'écoute pas, j'ai changé de fréquence
S'est rallumée en moi la fraîcheur de l'enfance
Mais je n'écoute pas leurs discours ni leurs rires
Mes yeux cherchent ailleurs la lumière et mon coeur
Ferme la porte aux flatteurs
Un rayon de soleil vient éclaircir le ciel
Illuminant le gris de ce matin de pluie
J'observe les oiseaux, j'envie leurs ailes
Qui les font s'envoler loin du monde et du bruit
Ils tournent autour de moi comme une ronde infernale
Souvenirs et regrets, était-ce bien ou mal
Mais je n'écoute pas, j'ai changé de fréquence
S'est rallumée en moi la fraîcheur de l'enfance
LE MUR poème février 2011
Devant le mur
Je m'incline et je pleure
Je ne suis sûre
Ni du jour ni de l'heure
Les rêves lourds
Que je porte en mon coeur
Quand vient le jour
S'évaporent et meurent
Tu n'es pas là
Pour parler avec moi
La porte est close
Sur la douceur des choses
Devant le mur
Je virevolte et ris
En maquillant ma vie
Pour cacher mes blessures
Je m'incline et je pleure
Je ne suis sûre
Ni du jour ni de l'heure
Les rêves lourds
Que je porte en mon coeur
Quand vient le jour
S'évaporent et meurent
Tu n'es pas là
Pour parler avec moi
La porte est close
Sur la douceur des choses
Devant le mur
Je virevolte et ris
En maquillant ma vie
Pour cacher mes blessures
LA REINE poème décembre 2010
Je suis la Reine des victoires
Dans la lande froide et ventée
Je combats pour mon territoire
Je me bats pour ma liberté
Rien n'égalera le courage
Que me donne le ciel étoilé
Sous le bronze de mon casque ailé
Je contemplerai vos naufrages
Le soleil reviendra danser
Sur l'argent de mes bracelets
Car j'aurai jeté mon poignard
Stoppé les chevaux de mon char
Quand viendra le temps de l'été
Je rangerai mon bouclier
Mon épée et mon étendard
Oubliés tempêtes et cauchemars
BUT I DIDN''T WANT chanson décembre 2010
Once I came along
And you came to me
And I heard your voice
And I saw your eyes
But I didn't want
You began to tell
Me all about your dreams
I knew who you were
But I didn't want
So I run away
Happy and down
Your eyes were on me
Your words in my soul
But I did'nt want
Then I came to you
And you came to me
We began to laugh
And breath together
But I didn't want
You listened to me
I wrote poetry
We read together
And you understood
But I didn't want
'Cause you are not free
And I was alone
I knew who you were
So you went away
Far away from me
But I didn't want
STELLA chanson décembre 2010
Comme une étoile ancienne
Qui guiderait mes pas
J'ai révoqué mes peines
Je mène mon combat
Pour qu'enfin le silence
M'entoure de ses bras
Et que le ciel immense
Me fasse rêver de toi
Comme au front d'une reine
Un fin bandeau de soie
A remplacé les chaînes
Qui m'entravaient là-bas
Dans mes mains en cadence
Le pinceau vient et va
Et dans mon coeur en transe
Surgit ton nom Stella
Comme une étoile ancienne
Qui brillerait sur moi
J'avance dans la plaine
Je ne me retourne pas
Pour qu'enfin vienne la chance
Danser autour de moi
Et que dans ma nuit blanche
Je trouve enfin tes bras
LAINE ET SOIE poème janvier 2011
Je suis fille des collines et du vent
Je suis l'Astarté des eaux pures
Le soupir que retient le temps
Quand je lâche ma chevelure
Je suis transparente et voilée
De secrets dont les feuilles mortes
En brûlant sauront te parler
Quand tu frapperas à ma porte
Je suis l'or et le sang des druides
Je suis le prix du sacrifice
Mon honneur est d'une cariatide
Mais mon coeur est sans artifice
Quand viendra le temps du pardon
Le vent poussera les nuages
Les collines se découvriront
Et je t'offrirai mon image
Pour qu'enfin la laine et la soie
Unissant les fils de leur trame
S'enroulent à mon corps de femme
Quand tu me prendras dans tes bras
MISSING poème février 2011
I miss nothing
Neither food
Nor water
Neither music
Nor silence
Neither friends
Nor children
Neither home
Nor landscape
Neither fire
Nor wine
I miss nothing
Nothing
But you
Neither food
Nor water
Neither music
Nor silence
Neither friends
Nor children
Neither home
Nor landscape
Neither fire
Nor wine
I miss nothing
Nothing
But you
lundi 21 février 2011
CHUT ! chanson février 2011
Lancé dans la bataille
Mon coeur au gré du vent
Tumulte et se chamaille
Avec l'indifférent
Il me dit que la vie
N'est qu'une tragédie
Moi je crois que l'espoir
Peut venir tard le soir
Chut!
Il ne semble que voir
La pluie dans mon regard
Sa voix pourtant me grise
Ultime surprise
De la vie
Oh, combien de temps encore
Faudra-t-il
Pour qu'en cognant si fort
Immobile
Mon coeur entre ses mains
Comme un oiseau blessé
S'apaise et cesse enfin
De s'affoler
S'éloignent les nuages
Chassés par le vent
Qui souffle des images
Des bulles hors du temps
Oh, contre les coups
Et les blessures
De la vie
Je n'avais que mon coeur
C'était si doux
C'était si dur
D'en bannir la peur
J'ai trahi
C'était si fou
C'était si pur
D'imaginer l'ailleurs
Je suis partie
Oh, j'ai traîné mes raçines
Jusqu'ici
J'ai suivi la rivière
Dans son lit
J'ai gravi des collines
Parce qu'ici...
Chut!
Tout est clair
Tout est dit
Mon coeur au gré du vent
Tumulte et se chamaille
Avec l'indifférent
Il me dit que la vie
N'est qu'une tragédie
Moi je crois que l'espoir
Peut venir tard le soir
Chut!
Il ne semble que voir
La pluie dans mon regard
Sa voix pourtant me grise
Ultime surprise
De la vie
Oh, combien de temps encore
Faudra-t-il
Pour qu'en cognant si fort
Immobile
Mon coeur entre ses mains
Comme un oiseau blessé
S'apaise et cesse enfin
De s'affoler
S'éloignent les nuages
Chassés par le vent
Qui souffle des images
Des bulles hors du temps
Oh, contre les coups
Et les blessures
De la vie
Je n'avais que mon coeur
C'était si doux
C'était si dur
D'en bannir la peur
J'ai trahi
C'était si fou
C'était si pur
D'imaginer l'ailleurs
Je suis partie
Oh, j'ai traîné mes raçines
Jusqu'ici
J'ai suivi la rivière
Dans son lit
J'ai gravi des collines
Parce qu'ici...
Chut!
Tout est clair
Tout est dit
ET DEMAIN ? poème 2011
Tous ces sourires
Ces mensonges
Tous ces souvenirs
Qui me rongent
Toutes ces portes closes
Ces chagrins
Tous ces jours après jour moroses
Triste fin
Ne sont rien à côté du train
Que j'ai du prendre pour m'enfuir
Essayer d'échapper au pire
Courir vers d'autres lendemains
Du haut de ma colline claire
Dans ma petite maison de pierre
Je fais la belle je fais la fière
J'ignore les appels d'hier
J'oublie mes incertitudes
Mais perdue dans le ciel trop grand
Comme un petit enfant errant
Seule me berce la solitude
Ces mensonges
Tous ces souvenirs
Qui me rongent
Toutes ces portes closes
Ces chagrins
Tous ces jours après jour moroses
Triste fin
Ne sont rien à côté du train
Que j'ai du prendre pour m'enfuir
Essayer d'échapper au pire
Courir vers d'autres lendemains
Du haut de ma colline claire
Dans ma petite maison de pierre
Je fais la belle je fais la fière
J'ignore les appels d'hier
J'oublie mes incertitudes
Mais perdue dans le ciel trop grand
Comme un petit enfant errant
Seule me berce la solitude
jeudi 17 février 2011
LEGENDE poème février 2011
Comme des ballons captifs trop longtemps retenus
Comme des oiseaux trop lourds pour s'arracher du sol
Les mots enfouis en moi soudain sont revenus
Scintiller dans ma vie et prendre leur envol
Ils dansent dans mes nuits plus forts que des tempêtes
Allumant dans mon coeur d'immenses feux de joie
Je les laisse venir et quand je les reçois
Ils s'accrochent à moi comme des lampions de fête
C'est la valse des mots qui me porte et m'enchante
Comme la lumière intense des premiers matins
Je transcris leur musique chaleureuse, émouvante
Je prie pour que jamais n'arrive le mot "fin"
Et si le souvenir s'arrête avec la vie
Qu'on lise encore mes mots pour faire vibrer ma voix
Car même disparue, même dans l'au-delà
Je saurai faire chanter ton âme si tu me lis
Comme des oiseaux trop lourds pour s'arracher du sol
Les mots enfouis en moi soudain sont revenus
Scintiller dans ma vie et prendre leur envol
Ils dansent dans mes nuits plus forts que des tempêtes
Allumant dans mon coeur d'immenses feux de joie
Je les laisse venir et quand je les reçois
Ils s'accrochent à moi comme des lampions de fête
C'est la valse des mots qui me porte et m'enchante
Comme la lumière intense des premiers matins
Je transcris leur musique chaleureuse, émouvante
Je prie pour que jamais n'arrive le mot "fin"
Et si le souvenir s'arrête avec la vie
Qu'on lise encore mes mots pour faire vibrer ma voix
Car même disparue, même dans l'au-delà
Je saurai faire chanter ton âme si tu me lis
lundi 14 février 2011
EXPOSITION "RETOUR AUX SOURCES"ROSTRENEN
Monsieur le Maire de Rostrenen Jean-Paul Le Boëdec
a le plaisir de vous inviter au vernissage de l'exposition
"Retour aux sources : huiles sur toiles"
de HND
Hélène Nouaille Degorce
le vendredi 18 février à 18 heures 30
au centre Multimédia de Rostrenen
Exposition du 16 février au 11 mars 2011
Centre multimédia de Rostrenen, place du Général de Gaulle, 22110 Rostrenen
tel : 02 96 57 42 05
dimanche 13 février 2011
HUMANOIDE poème février 2011
Je dois préciser que la conception de ce poème m'a été suggérée par deux jeunes physiciens de ma connaissance, choqués que dans mon poème "chimères" j'ai pu situer la matière "derrière" le vide.
Afin de m'attirer leurs bonnes grâces, j'ai donc refait tout le poème en "ide", comme suit :
Derrière la matière le vide
Après la sécheresse l'humide
Sous la cendre la braise torride
Derrière la misère le sordide
Privé de force l'invalide
Flanquant la nausée le putride
Ton coeur comme un désert aride
Tombant toujours plus bas de Charybde
En Scylla comme autrefois l'Atride
Ebloui de lutte fratricide
Néanmoins fort du régicide
Sans parler de son parricide
Plus qu'un massacre un génocide
Ne t'appellerais-tu pas Rachid?
Car si tu viens de l'Atlantide
Je suis voyante extra-lucide!
(nda : les puristes apprécieront...)
Afin de m'attirer leurs bonnes grâces, j'ai donc refait tout le poème en "ide", comme suit :
Derrière la matière le vide
Après la sécheresse l'humide
Sous la cendre la braise torride
Derrière la misère le sordide
Privé de force l'invalide
Flanquant la nausée le putride
Ton coeur comme un désert aride
Tombant toujours plus bas de Charybde
En Scylla comme autrefois l'Atride
Ebloui de lutte fratricide
Néanmoins fort du régicide
Sans parler de son parricide
Plus qu'un massacre un génocide
Ne t'appellerais-tu pas Rachid?
Car si tu viens de l'Atlantide
Je suis voyante extra-lucide!
(nda : les puristes apprécieront...)
samedi 12 février 2011
NOS BOUCLIERS poème février 2011
Avec des mots si beaux qu'ils déchirent le coeur
Avec des gestes tendres à déclencher les pleurs
Avec des plus jamais qui nous ont fait rêver
De sourires échangés et de corps enlacés
Avec nos souvenirs enfouis avec nos peurs
Avec des pluies d'été qui font oublier l'heure
Avec nos boucliers, nos fièvres, et nos blessures
Nos désespoirs cachés sous des monceaux d'azur
Nous nous retrouverons face à face et vivrons
Ce que jamais vivants n'ont vécu à ce jour
Car toi et moi savons qu'un jour nous partirons
Que même le chagrin alors paraît trop court
Tu m'ouvriras les bras et les arbres autour
Nous feront un palais de voûtes effeuillées
Et le vent retiendra son souffle alentour
Pour laisser luire la lune et nos larmes couler
Avec des gestes tendres à déclencher les pleurs
Avec des plus jamais qui nous ont fait rêver
De sourires échangés et de corps enlacés
Avec nos souvenirs enfouis avec nos peurs
Avec des pluies d'été qui font oublier l'heure
Avec nos boucliers, nos fièvres, et nos blessures
Nos désespoirs cachés sous des monceaux d'azur
Nous nous retrouverons face à face et vivrons
Ce que jamais vivants n'ont vécu à ce jour
Car toi et moi savons qu'un jour nous partirons
Que même le chagrin alors paraît trop court
Tu m'ouvriras les bras et les arbres autour
Nous feront un palais de voûtes effeuillées
Et le vent retiendra son souffle alentour
Pour laisser luire la lune et nos larmes couler
vendredi 11 février 2011
PALMYRE poème février 2010
Je délirais de fièvre et levais mon visage
Vers l'ombre menaçante que formaient les nuages
Lorsque tu vins vers moi solitaire et tranquille
Et posas dans ma main un morceau de béryl
La pierre était lavée par l'eau de ton regard
Elle gisait douce et froide dans ma paume brûlante
Je la mis à mon front contre ma peau d'ivoire
La magie opéra et je restai vivante
L'absence a des vertus qu'on niait à Palmyre
L'eau sacrée des fontaines enivrait de plaisir
Les marcheurs assoiffés qui, lassés de courir
Arrêtaient là leur quête, refusaient de partir
La pierre est dans mes rêves comme un dessin d'enfant
J'entrevois ses contours mais lorsque je la prends
C'est un essaim d'étoiles qui glisse entre mes doigts
Noyant dans la lumière la trace de tes pas
Vers l'ombre menaçante que formaient les nuages
Lorsque tu vins vers moi solitaire et tranquille
Et posas dans ma main un morceau de béryl
La pierre était lavée par l'eau de ton regard
Elle gisait douce et froide dans ma paume brûlante
Je la mis à mon front contre ma peau d'ivoire
La magie opéra et je restai vivante
L'absence a des vertus qu'on niait à Palmyre
L'eau sacrée des fontaines enivrait de plaisir
Les marcheurs assoiffés qui, lassés de courir
Arrêtaient là leur quête, refusaient de partir
La pierre est dans mes rêves comme un dessin d'enfant
J'entrevois ses contours mais lorsque je la prends
C'est un essaim d'étoiles qui glisse entre mes doigts
Noyant dans la lumière la trace de tes pas
NADA poème février 2011
Rien
De plus
Que le ciel à ma porte
Rien
De mieux
Que le printemps qui vient
Rien
De plus
Que ce que la vie porte
Rien
De mieux
Que l'herbe du jardin
Pourquoi
Toujours
Soupirer pour l'été
On voit
Que courent
Les mois et les années
Je veux
Rester
Ici et pour toujours
Je peux
Rayer
Tous les derniers recours
Je ne veux
Rien
Que le cri des oiseaux
Traversant le silence
Rien d'autre
Que ta voix
Nos sanglots en cadence
Je ne veux
Rien
Rien d'autre
Que tes yeux
Portant le ciel immense
De plus
Que le ciel à ma porte
Rien
De mieux
Que le printemps qui vient
Rien
De plus
Que ce que la vie porte
Rien
De mieux
Que l'herbe du jardin
Pourquoi
Toujours
Soupirer pour l'été
On voit
Que courent
Les mois et les années
Je veux
Rester
Ici et pour toujours
Je peux
Rayer
Tous les derniers recours
Je ne veux
Rien
Que le cri des oiseaux
Traversant le silence
Rien d'autre
Que ta voix
Nos sanglots en cadence
Je ne veux
Rien
Rien d'autre
Que tes yeux
Portant le ciel immense
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