vendredi 11 février 2011

PALMYRE poème février 2010

Je délirais de fièvre et levais mon visage
Vers l'ombre menaçante que formaient les nuages
Lorsque tu vins vers moi solitaire et tranquille
Et posas dans ma main un morceau de béryl

La pierre était lavée par l'eau de ton regard
Elle gisait douce et froide dans ma paume brûlante
Je la mis à mon front contre ma peau d'ivoire
La magie opéra et je restai vivante

L'absence a des vertus qu'on niait à Palmyre
L'eau sacrée des fontaines enivrait de plaisir
Les marcheurs assoiffés qui, lassés de courir
Arrêtaient là leur quête, refusaient de partir

La pierre est dans mes rêves comme un dessin d'enfant
J'entrevois ses contours mais lorsque je la prends
C'est un essaim d'étoiles qui glisse entre mes doigts
Noyant dans la lumière la trace de tes pas

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