jeudi 30 juin 2011
lundi 27 juin 2011
MIROIR SUR MON AME chanson juin 2011
Toi tu seras mon paysage
Miroir sur mon âme de fête
Tes mains sur ma robe qui répètent
Et qui font vibrer des voyages
Nos corps excités par l'orage
Feront ce que les humains s'entêtent
A faire quand sont pris en otage
Leurs coeurs à en perdre la tête
Moi j'effacerai les nuages
Du ciel dans tes yeux qui s'inquiètent
Je caresserai ton visage
Et tes boucles d'argent qui mettent
Tant de douceur dans le carnage
De ce monde où tout s'achète
Nos yeux recréeront les images
Enfuies avec les alouettes
Toi tu seras mon calibrage
Miroir sur mon âme de fête
Tes mains sur mes bras sur ma tête
Effaceront les traces de l'âge
vendredi 24 juin 2011
LE TEMPS PASSé poème juin 2011
Le petit pont de pierre
Où tu m'as emmenée
Poudroie dans la lumière
Des voûtes mordorées
Sous les pas de nos pères
Scintillent des secrets
Sources de folles chimères
Pour nos yeux ensablés
Les troncs sur la rivière
Penchent leurs courbes sacrées
Leurs feuillages éphémères
Bravant l'éternité
Un ilôt isolé
Couronne la rivière
Sable rouge des prières
Mémoires oubliées
Des silhouettes fières
Fuyant dans la clarté
Les détours ombragés
Du chemin qui se perd
Qui marchait sur ces pierres
Qui venait s'abreuver
A cette eau pure et claire
De l'hiver à l'été
Le petit pont d'hier
Aux dalles descellées
Atttise le mystère
Des témoins occultés
Et dans tes bras je perds
Brutalement mes repères
Certitudes éclatées
Où part le temps passé
mercredi 15 juin 2011
LE PARADIS PERDU poème juin 2011
Il disait moi non plus je ne peux pas t'oublier
Je rêve toutes les nuits de tes mots de ton corps
De cet élan immense de l'automne à l'été
Il disait ton regard me bouleverse encore
Elle disait reviens moi je t'en prie je t'attends
La lande s'est éteinte sans ton pas sous le vent
Le long des chemins creux je cherche encore ta main
Mais mon poing se referme sur le vide en vain
Il disait je reviens je serai là bientôt
J'ai hâte de t'entendre te lire est un cadeau
Elle restait sous la pluie à sourire aux nuages
L'ancre de son vaisseau revenait de voyage
Il disait j'étais seul avant dedans ce monde
Je ne peux pas oublier comme à chaque seconde
Tu m'as rendu la joie d'y croire et de rallier
Le paradis perdu des elfes et des fées
lundi 13 juin 2011
FUSION poème juin 2011
Le passé tout entier est contenu ici
Dans le cercle de pierres où se rêve la vie
Tombe une poussière d'ambre fine comme une pluie
Petits astres égarés dans l'espace infini
Et les âmes séparées qui se retrouvent enfin
Scellent dans le silence l'accomplissement divin
Libérées de leurs chaînes et de leurs mots d'humains
Elles tissent de poudre d'or la trame du destin
La fontaine de pierre les accueille un instant
Comme une fenêtre ouverte sur la fuite du temps
Leurs prières emportées sur les pavés glissants
Dans l'eau claire brassant le futur et l'antan
L'éternité entière est contenue ici
Dans le cercle de pierres où tournent les amants
Subsiste le signal surgissant du néant
Sublimant la fusion du corps et de l'esprit
Dans le cercle de pierres où se rêve la vie
Tombe une poussière d'ambre fine comme une pluie
Petits astres égarés dans l'espace infini
Et les âmes séparées qui se retrouvent enfin
Scellent dans le silence l'accomplissement divin
Libérées de leurs chaînes et de leurs mots d'humains
Elles tissent de poudre d'or la trame du destin
La fontaine de pierre les accueille un instant
Comme une fenêtre ouverte sur la fuite du temps
Leurs prières emportées sur les pavés glissants
Dans l'eau claire brassant le futur et l'antan
L'éternité entière est contenue ici
Dans le cercle de pierres où tournent les amants
Subsiste le signal surgissant du néant
Sublimant la fusion du corps et de l'esprit
dimanche 12 juin 2011
SOUS LA PEAU poème juin 2011
Le coeur à l'agonie prendre enfin la mesure
De tout ce qui nous lie au delà des blessures
Les regards les mots doux échangés les murmures
Tout ce qui sous la peau crie encore les brûlures
Terrasser le passé détourner les rivières
De nos larmes traçant dans la nuit nos frontières
Le soleil au zénith bravant sa course folle
Libérer la colombe effrayée qui s'envole
Compter dans le silence où s'égrènent les heures
Les chagrins les absences les mots durs les douleurs
Oublier les papiers qui disent le malheur
Attendre son retour son azur l'âme soeur
De tout ce qui nous lie au delà des blessures
Les regards les mots doux échangés les murmures
Tout ce qui sous la peau crie encore les brûlures
Terrasser le passé détourner les rivières
De nos larmes traçant dans la nuit nos frontières
Le soleil au zénith bravant sa course folle
Libérer la colombe effrayée qui s'envole
Compter dans le silence où s'égrènent les heures
Les chagrins les absences les mots durs les douleurs
Oublier les papiers qui disent le malheur
Attendre son retour son azur l'âme soeur
vendredi 10 juin 2011
15-30 juin 2011 : EXPOSITION AIKB GOUAREC
Une sélection de mes toiles sera exposée du 15 au 30 juin 2011 au Pavillon de Rohan, siège de l'Association pour l'Intégration Kreiz-Breizh, à Gouarec (Côtes d'Armor).
L'exposition sera ouverte du mardi au vendredi de 11h à 18h30, ainsi que les samedi, dimanche et lundi de 14h à 18h.
Tous mes amis sont chaleureusement conviés au vernissage qui se tiendra à l'AIKB, le vendredi 17 juin de 18h à 20h.
L'exposition sera ouverte du mardi au vendredi de 11h à 18h30, ainsi que les samedi, dimanche et lundi de 14h à 18h.
Tous mes amis sont chaleureusement conviés au vernissage qui se tiendra à l'AIKB, le vendredi 17 juin de 18h à 20h.
mardi 7 juin 2011
DANS L'OMBRE poème juin 2011
Les arbres autour de nous déploient sous la ramure
Les feuillages puissants bruissant dans la verdure
Leurs branches et leurs troncs immobiles et pourtant
Empaquetant vivants les destins innocents
Les visages levés de ceux qui se rassurent
En serrant dans leurs bras leurs fûts massifs dressés
Expriment tous les doutes les pertes les blessures
De leurs vies tenaillées par le hasard criblées
Des mille flèches dures lancées par les archers
Dans l'espace invisible où meurt le temps trop court
Qui se meut sous la meute des chiens trop bien dressés
A faire fuir les instants comblés d'éternité
Et moi qui les contemple meurs doucement dans l'ombre
Menaçante et masquée de mes vertes années
La solitude immense où le monde s'effondre
Est tout ce qu'il me reste aujourd'hui pour pleurer
Les feuillages puissants bruissant dans la verdure
Leurs branches et leurs troncs immobiles et pourtant
Empaquetant vivants les destins innocents
Les visages levés de ceux qui se rassurent
En serrant dans leurs bras leurs fûts massifs dressés
Expriment tous les doutes les pertes les blessures
De leurs vies tenaillées par le hasard criblées
Des mille flèches dures lancées par les archers
Dans l'espace invisible où meurt le temps trop court
Qui se meut sous la meute des chiens trop bien dressés
A faire fuir les instants comblés d'éternité
Et moi qui les contemple meurs doucement dans l'ombre
Menaçante et masquée de mes vertes années
La solitude immense où le monde s'effondre
Est tout ce qu'il me reste aujourd'hui pour pleurer
lundi 6 juin 2011
NEANT poème juin 2011
Comme un patineur fou glissant dans le passé
Sur la surface gelée d'un lac évanescent
Mon âme s'est laissée glisser dans le néant
Sous les lumières éteintes d'une aurore oubliée
Le printemps m'a déchue des titres et des honneurs
Ma robe dépouillée laisse mon corps à nu
Dans le vent qui soulève des branches et des pleurs
Je déchire en lambeaux mes rêves éperdus
De sous-bois éclairés par le soleil ardent
Qui brillait plein d'espoir sur le cercle de pierres
Où j'avais demandé, naïve, à l'univers
Que me soit accordé le pardon des vivants
Sur la surface gelée d'un lac évanescent
Mon âme s'est laissée glisser dans le néant
Sous les lumières éteintes d'une aurore oubliée
Le printemps m'a déchue des titres et des honneurs
Ma robe dépouillée laisse mon corps à nu
Dans le vent qui soulève des branches et des pleurs
Je déchire en lambeaux mes rêves éperdus
De sous-bois éclairés par le soleil ardent
Qui brillait plein d'espoir sur le cercle de pierres
Où j'avais demandé, naïve, à l'univers
Que me soit accordé le pardon des vivants
jeudi 2 juin 2011
SAMARCANDE poème juin 2011
Les jours passés à Samarcande
Reflets serrés sous nos paupières
Sarouels de soie bruissants mystères
D'une mélodie flûtée que scandent
Les jours heureux de Samarcande
Face voilée contre la terre
L'âme debout dans la lumière
La farandole de nos offrandes
Nous reviendrons à Samarcande
Couvrir de fleurs l'eau des rivières
Tresser nous-mêmes l'or des guirlandes
Qui font oublier la colère
Des jours perdus loin de Samarcande
Nos mains levées, poings qui se tendent
Sur le parvis des sanctuaires
Nos voix se brisant comme du verre
Reflets serrés sous nos paupières
Sarouels de soie bruissants mystères
D'une mélodie flûtée que scandent
Les jours heureux de Samarcande
Face voilée contre la terre
L'âme debout dans la lumière
La farandole de nos offrandes
Nous reviendrons à Samarcande
Couvrir de fleurs l'eau des rivières
Tresser nous-mêmes l'or des guirlandes
Qui font oublier la colère
Des jours perdus loin de Samarcande
Nos mains levées, poings qui se tendent
Sur le parvis des sanctuaires
Nos voix se brisant comme du verre
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