Comme un patineur fou glissant dans le passé
Sur la surface gelée d'un lac évanescent
Mon âme s'est laissée glisser dans le néant
Sous les lumières éteintes d'une aurore oubliée
Le printemps m'a déchue des titres et des honneurs
Ma robe dépouillée laisse mon corps à nu
Dans le vent qui soulève des branches et des pleurs
Je déchire en lambeaux mes rêves éperdus
De sous-bois éclairés par le soleil ardent
Qui brillait plein d'espoir sur le cercle de pierres
Où j'avais demandé, naïve, à l'univers
Que me soit accordé le pardon des vivants
lundi 6 juin 2011
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