dimanche 31 juillet 2011
vendredi 29 juillet 2011
lundi 25 juillet 2011
SPIRALE poème juillet 2011
Une rune en spirale est gravée sur la stèle
Telle une vipère lovée ou un boa dressé
Le sigma se décline en delta isocèle
Et se fait du destin l'ultime messager
Sous nos pas dans les bois écartant les fougères
La terre mouillée exsude ses vapeurs humifères
Tes mains dans mes cheveux lors des haltes légères
Plus fort que tous les mots qu'on nous oblige à taire
Une rune en spirale est gravée sur la stèle
Je sais où la trouver dans une vie parallèle
Un ange m'a montré le chemin sur la carte
J'aurais voulu m'y rendre avant que tu ne partes
Les flots de la musique hurlaient que j'attendrai
Signant à l'évidence le chagrin qui venait
La pluie sur mon visage coule et noie mon regard
J'ai gravé dans mon âme ces mots rien n'est hasard
vendredi 22 juillet 2011
SILENCE poème juillet 2011
lundi 11 juillet 2011
ALCHIMIE poème juillet 2011
Nous ne laisserons pas venir l'hiver
Et sa froidure de marbre gris
Nous ne laisserons pas frémir nos chairs
Sous le couperet du déni
Nous endiguerons la colère
Des mortels qui n'ont pas compris
Que nous ne partons pas en guerre
Que ce qui nous mène, c'est la vie
Il faudrait dire à tous ces clercs
Qu'au-delà du monde et du bruit
Il existe un espace clair
Où tout est calme et harmonie
Il faudrait dire à tous nos pairs
La splendeur des après-midi
Passés dans la nature à faire
Revivre la tendre alchimie
Qui nous fit jeter sur la terre
Nos coeurs exsangues, nos corps meurtris
Et contempler dans la lumière
La voie sacrée de l'infini
jeudi 7 juillet 2011
COMMUNION poème juillet 2011
Elle est légère, elle est fragile
Le vent se tait sous son regard
La pluie qui ruisselle sur ses cils
N'est que le signe qu'il se fait tard
Où vont les sourires et les larmes
Les soupirs, prends-moi dans tes bras
Où vont les paroles qui nous arment
Le bonheur suffocant nos voix
Dans le ciel où glisse le temps
Passe la trace des étoiles
Elle, elle prend, elle chante, elle attend
Que la destinée lève son voile
Elle, elle tourbillonne, grâcile
Il lui dit qu'elle est belle, elle sait
Qu'au-delà des chaînes et du fil
D'Ariane, écrits à la craie
Ont surgi des mots, des tendresses
Des regards et des communions
Pour l'aider à naître à la liesse
D'un nouvel Eden en fusion
dimanche 3 juillet 2011
TOI ET MOI poème juillet 2011
Toi tu m'offres le monde sur un plateau d'argent
Moi j'ouvre enfin les yeux après une longue absence
Toi tu connais les signes qui président au silence
Moi je perce en rêvant les mystères du temps
Toi tu voudrais comprendre la marche des nuages
Moi je t'écoute muette raconter tes voyages
Toi tu sais des formules pour éloigner l'orage
Moi je t'ouvre les bras, je pose mes bagages
Toi et moi sur la lande au soleil de juillet
Sous les murs écroulés d'une chapelle oubliée
Le long des frondaisons des chênes centenaires
Devant l'eau pure qui joue la musique de la terre
Toi et moi sur un banc comme un cadeau du ciel
Dominant l'eau du lac miroir de nos regards
Toi et moi embrasés par la même étincelle
Nos jours qui sont comptés, nos voix qui disent l'espoir
samedi 2 juillet 2011
SOUS LES CHAINES poème juillet 2011
Et tu
Promènes
Ton regard étonné sur le monde
Et dans
Ton coeur
La lumière le dispute à l'amer
Tu cries
Tu pleures
Le poignard enfoncé dans ta chair
Dans le
Ciel bleu
De l'été insensible à ta peine
S'enfuient
Les voeux
Que tu fis autrefois aux fontaines
Où vont
Les doigts
Des amants enlacés qui s'entraînent
Où va
La vie
Le chagrin si ardent sous les chaînes
vendredi 1 juillet 2011
BEANCE poème juillet 2011
Autour de moi le silence
Dans mon coeur éclaté la béance
Des blessures héritées de l'enfance
Et la terre qui m'attire en partance
Dans le gouffre où s'abîment les rêves
De ma courte vie qui s'achève
Je me jette en collant sur mes lèvres
Un sourire immobile et qui crève
Le plafond ignoré de l'oubli
Mes ardeurs étonnées qui s'enfuient
Tes paroles effacées dans la nuit
Et mon âme épuisée qu'on renie
Dans mon coeur éclaté la béance
Des blessures héritées de l'enfance
Et la terre qui m'attire en partance
Dans le gouffre où s'abîment les rêves
De ma courte vie qui s'achève
Je me jette en collant sur mes lèvres
Un sourire immobile et qui crève
Le plafond ignoré de l'oubli
Mes ardeurs étonnées qui s'enfuient
Tes paroles effacées dans la nuit
Et mon âme épuisée qu'on renie
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