lundi 30 mai 2011
dimanche 22 mai 2011
LA GRANDE FRONDE poème mai 2011
L'elfe fragile s'avance et sous son voile de soie
Son coeur frêle palpite fébrile pardonnez-moi
Dans ses yeux d'ambre pur ourlés de perles claires
Court l'eau sacrée moirée des lacs et des rivières
De sa contrée secrète retrouvée que menace
La Grande Fronde hurlante des étrangers tenaces
Prompts à détruire son rêve debout dans son combat
Elle peine à tenir l'étendard de sa foi
L'elfe autrefois joyeuse cherche dans l'au-delà
Le souvenir enfoui d'une merveilleuse promesse
Elle demande aux dieux de bénir sa faiblesse
Pour que triomphe enfin la couleur de sa joie
Son coeur frêle palpite fébrile pardonnez-moi
Dans ses yeux d'ambre pur ourlés de perles claires
Court l'eau sacrée moirée des lacs et des rivières
De sa contrée secrète retrouvée que menace
La Grande Fronde hurlante des étrangers tenaces
Prompts à détruire son rêve debout dans son combat
Elle peine à tenir l'étendard de sa foi
L'elfe autrefois joyeuse cherche dans l'au-delà
Le souvenir enfoui d'une merveilleuse promesse
Elle demande aux dieux de bénir sa faiblesse
Pour que triomphe enfin la couleur de sa joie
KORRIGAN CHEMINANT comptine mai 2011
Korrigan
Malveillant
Tu effrayes les passants
Korrigan
Je t'entends
Vers ta mine cheminant
Chapeau plan
Et ruban
Chevelure au gré du vent
Korrigan
Résistant
Tu réjouis mon coeur d'enfant
Tout au fond
De la terre
Dans l'eau qui boit la lumière
Tout au fond
Sous les pierres
Où se cachent les sorcières
Traces de feu
Serpentant
Entre landes et bruyères
Trouées bleues
Nous piégeant
Jusqu'aux entrailles de l'enfer
Korrigan
En dansant
Sous la lune au jour tombant
Korrigan
Bienveillant
Tes yeux rouges toujours brillants
Korrigan
Court devant
Vers ta grotte en ricanant
Korrigan
Ozégan
Ensorcelle les amants
Malveillant
Tu effrayes les passants
Korrigan
Je t'entends
Vers ta mine cheminant
Chapeau plan
Et ruban
Chevelure au gré du vent
Korrigan
Résistant
Tu réjouis mon coeur d'enfant
Tout au fond
De la terre
Dans l'eau qui boit la lumière
Tout au fond
Sous les pierres
Où se cachent les sorcières
Traces de feu
Serpentant
Entre landes et bruyères
Trouées bleues
Nous piégeant
Jusqu'aux entrailles de l'enfer
Korrigan
En dansant
Sous la lune au jour tombant
Korrigan
Bienveillant
Tes yeux rouges toujours brillants
Korrigan
Court devant
Vers ta grotte en ricanant
Korrigan
Ozégan
Ensorcelle les amants
lundi 16 mai 2011
ANNIVERSAIRE poème mai 2011
Qu'importe si le monde autour de nous succombe
Aux sirènes d'un temps ensorceleur et sombre
Qu'importe si ton elfe est entrée dans la danse
Sacrée par le saphir de ton regard intense
Qu'importe si la terre sous nos pas s'effondre
Qu'importe si ma part n'est que la part de l'ombre
Dans le ciel qui vacille et fait vibrer nos rêves
Je vois briller l'aurore dans la nuit qui s'achève
N'aie pas peur toi qui pleures en la forêt profonde
N'aie pas peur toi qui meurs si s'arrête mon chant
Lorsque l'obscurité descendra sur le monde
Je serai dans tes bras sous la lune d'argent
Et lorsque tous les anges auront quitté la terre
Lorsque toutes les étoiles auront bu leur lumière
Sur les lacs dans les bois sous le vent de la lande
Je serai là mon coeur je serai ta légende
Aux sirènes d'un temps ensorceleur et sombre
Qu'importe si ton elfe est entrée dans la danse
Sacrée par le saphir de ton regard intense
Qu'importe si la terre sous nos pas s'effondre
Qu'importe si ma part n'est que la part de l'ombre
Dans le ciel qui vacille et fait vibrer nos rêves
Je vois briller l'aurore dans la nuit qui s'achève
N'aie pas peur toi qui pleures en la forêt profonde
N'aie pas peur toi qui meurs si s'arrête mon chant
Lorsque l'obscurité descendra sur le monde
Je serai dans tes bras sous la lune d'argent
Et lorsque tous les anges auront quitté la terre
Lorsque toutes les étoiles auront bu leur lumière
Sur les lacs dans les bois sous le vent de la lande
Je serai là mon coeur je serai ta légende
vendredi 13 mai 2011
LE PETIT PEUPLE poème mai 2011
Tes yeux couleur de lin d'où coulent des rivières
Recèlent des secrets bien cachés des humains
Ils sont connus seulement du petit peuple fier
Qui survit à travers ta voix de magicien
Tes yeux de porcelaine d'où s'échappent des larmes
Devant le voile obscur qui s'étend sur le monde
Dissèquent l'invisible et font briller les armes
Que nous sont les rochers, lacs et vallées profondes
Devant toi la cohue des petits êtres court
Ils vont crier ton nom sous la verdure dense
Pour que dans la forêt bruisse encore leur parcours
Sous les branches du chêne s'inclinent en révérence
Les silhouettes fines aux ailes de soie douce
Dans ses yeux de topaze décryptant leurs totems
Sautille au même rythme sur les coussins de mousse
Le petit peuple ailé portant les roses qu'Elfe aime
Recèlent des secrets bien cachés des humains
Ils sont connus seulement du petit peuple fier
Qui survit à travers ta voix de magicien
Tes yeux de porcelaine d'où s'échappent des larmes
Devant le voile obscur qui s'étend sur le monde
Dissèquent l'invisible et font briller les armes
Que nous sont les rochers, lacs et vallées profondes
Devant toi la cohue des petits êtres court
Ils vont crier ton nom sous la verdure dense
Pour que dans la forêt bruisse encore leur parcours
Sous les branches du chêne s'inclinent en révérence
Les silhouettes fines aux ailes de soie douce
Dans ses yeux de topaze décryptant leurs totems
Sautille au même rythme sur les coussins de mousse
Le petit peuple ailé portant les roses qu'Elfe aime
mardi 10 mai 2011
RIVAGE
J'ai rêvé d'un rivage et d'un navire perdu
Echoué sur des plages où le regard se perd
J'ai gravé son image en moi le jour venu
Mais il s'est évanoui dissous dans la lumière
J'ai gravé son image en moi pour que l'hiver
N'éteigne pas le feu de ma chair éperdue
Et même s'il est parti là-bas dans la lumière
Il frémit dans mon coeur car je l'ai retenu
J'ai rêvé de la lande et d'un vaisseau de pierre
Ancré sur le rivage de ma contrée perdue
De grands arbres alentour et d'un chemin de terre
Le ciel s'est entrouvert car il m'est revenu
Echoué sur des plages où le regard se perd
J'ai gravé son image en moi le jour venu
Mais il s'est évanoui dissous dans la lumière
J'ai gravé son image en moi pour que l'hiver
N'éteigne pas le feu de ma chair éperdue
Et même s'il est parti là-bas dans la lumière
Il frémit dans mon coeur car je l'ai retenu
J'ai rêvé de la lande et d'un vaisseau de pierre
Ancré sur le rivage de ma contrée perdue
De grands arbres alentour et d'un chemin de terre
Le ciel s'est entrouvert car il m'est revenu
jeudi 5 mai 2011
CHAQUE JOUR poème mai 2011
Les nuages passent dans le ciel gris perle
L'écran de la bruine brouille mon regard
Des vagues d'écume sur mon coeur déferlent
Et je plonge seule dans mon désespoir
L'écho de ta voix tes paroles claires
Qui bercent et distillent l'ambre à mes paupières
Sont autant de voiles jetés sur ma vie
Chaque jour sans toi est un jour bleu nuit
Les nuages filent masquant le soleil
Je pleure et je ris dans mes nuits vermeilles
Je cherche l'étoile l'astre disparu
Chaque jour sans toi est un jour perdu
L'écran de la bruine brouille mon regard
Des vagues d'écume sur mon coeur déferlent
Et je plonge seule dans mon désespoir
L'écho de ta voix tes paroles claires
Qui bercent et distillent l'ambre à mes paupières
Sont autant de voiles jetés sur ma vie
Chaque jour sans toi est un jour bleu nuit
Les nuages filent masquant le soleil
Je pleure et je ris dans mes nuits vermeilles
Je cherche l'étoile l'astre disparu
Chaque jour sans toi est un jour perdu
mardi 3 mai 2011
APANAGE poème mai 2011
Ils vont s'asseoir au bord de l'eau
Les yeux rivés sur le rivage
Ils écoutent couler le chaos
Du dieu oublié le message
Qui parvient jusqu'à leur cerveau
Ouvre leur coeur à l'autre image
Ils tiennent dans leurs mains le sceau
Qui ratifie l'autre langage
Celui de la source et de l'eau
Celui du ciel qui n'a pas d'âge
Sur leurs lèvres glissent les mots
Qui constituent leur apanage
Les yeux rivés sur le rivage
Ils écoutent couler le chaos
Du dieu oublié le message
Qui parvient jusqu'à leur cerveau
Ouvre leur coeur à l'autre image
Ils tiennent dans leurs mains le sceau
Qui ratifie l'autre langage
Celui de la source et de l'eau
Celui du ciel qui n'a pas d'âge
Sur leurs lèvres glissent les mots
Qui constituent leur apanage
GEANTS poème mai 2011
Les sphères de cristal transformées par les fées
En galets de granit que le temps a figé
Dans les griffes des troncs géants couverts de mousse
Gisent dans le tumulte assourdissant des sources
Ils glissent sur la terre, ils n'ont plus rien d'humain
Dans leurs coeurs en fusion, leurs yeux de lave fine
Brillent des étincelles, se déploient des racines
Les arbres centenaires escortent leur chemin
Dans la lumière humide qui monte sous les voûtes
Fusent des souvenirs de contrées oubliées
Où les ponts sont autant de fûts géants jetés
Sur les gouffres de pierre où bouillonnent les joutes
Des combats d'un autre âge contre la terre gelée
Les blocs de pierre brute arrondis érodés
Que la ramure enserre dans ses doigts de ruban
Sont autant de cadeaux faits par la terre au temps
Dans la lourde vapeur de brume équatoriale
Roulent des flashes où crépitent des aurores boréales
Que le dieu délivra des entrailles de sa mère
Dans leurs yeux de porphyre s'accomplit sa prière
En galets de granit que le temps a figé
Dans les griffes des troncs géants couverts de mousse
Gisent dans le tumulte assourdissant des sources
Ils glissent sur la terre, ils n'ont plus rien d'humain
Dans leurs coeurs en fusion, leurs yeux de lave fine
Brillent des étincelles, se déploient des racines
Les arbres centenaires escortent leur chemin
Dans la lumière humide qui monte sous les voûtes
Fusent des souvenirs de contrées oubliées
Où les ponts sont autant de fûts géants jetés
Sur les gouffres de pierre où bouillonnent les joutes
Des combats d'un autre âge contre la terre gelée
Les blocs de pierre brute arrondis érodés
Que la ramure enserre dans ses doigts de ruban
Sont autant de cadeaux faits par la terre au temps
Dans la lourde vapeur de brume équatoriale
Roulent des flashes où crépitent des aurores boréales
Que le dieu délivra des entrailles de sa mère
Dans leurs yeux de porphyre s'accomplit sa prière
MILLE ET UN JOURS poème mai 2011
Il brandit dans sa main le sceptre consacré
Pour avertir les elfes que sa bien-aimée
Célèbre son retour au sein de la Comté
Le petit peuple ému se dévoile et murmure
Sa joie de retrouver sa reine son rêve pur
Bruisse dans les buissons et le charme perdure
Lui fait tinter les clés ciselées du royaume
De son armure elle voit se refermer le heaume
Qu'il arbore pour tenir éloignés ses fantômes
Sur le chemin de terre comme un chemin de ronde
Il la tient fermement pour éviter qu'elle tombe
Des gradins d'un théâtre de création du monde
S'exhalent mille senteurs dans les rochers perdus
Courent mille clameurs de petits pieds fourchus
Mille et un jours de pleurs, mille et un jours de plus
L'elfique est dans leurs coeurs, l'elfique est revenue
Pour avertir les elfes que sa bien-aimée
Célèbre son retour au sein de la Comté
Le petit peuple ému se dévoile et murmure
Sa joie de retrouver sa reine son rêve pur
Bruisse dans les buissons et le charme perdure
Lui fait tinter les clés ciselées du royaume
De son armure elle voit se refermer le heaume
Qu'il arbore pour tenir éloignés ses fantômes
Sur le chemin de terre comme un chemin de ronde
Il la tient fermement pour éviter qu'elle tombe
Des gradins d'un théâtre de création du monde
S'exhalent mille senteurs dans les rochers perdus
Courent mille clameurs de petits pieds fourchus
Mille et un jours de pleurs, mille et un jours de plus
L'elfique est dans leurs coeurs, l'elfique est revenue
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