Leurs pas dans la forêt qui scandent leurs prénoms
Les amènent loin du bruit au paradis perdu
Des elfes et des rois qui peuplent ses chansons
Dans leurs voix vibre encore ce monde disparu
Les arbres qui se penchent tendent leurs bras vivants
Vers leurs yeux de cristal où passent des colombes
Il la tient dans ses bras serrée tandis que tombent
Un à un les remparts de son château de sang
Elle chante pour lui le doux chant que le monde
Inventa pour eux seuls depuis la nuit des temps
Sous ses mains de harpiste qui font vibrer les ondes
Elle laisse aller ses lèvres dans ses cheveux d'argent
Sous ses doigts sur sa gorge sur tout son corps de soie
Il caresse le rêve sculpte à mains nues le son
Qui efface les larmes et souffle dans sa voix
Le murmure du vent lumière et vibration
Son regard d'améthyste plonge dans ses iris d'or
Epouse en vibrato les courbes de son corps
Illumine sa peau ses joues de quartz rose
Sous son dos de satin la terre nue où reposent
Ses ailes de dentelle sur le tapis de feuilles
L'innocence lumineuse renouvelée de l'eden
Les porte vers le ciel sans nuage qui étrenne
Les vibrations de chair célébrant leur accueil
La forêt les entoure les sacre roi et reine
Du royaume des elfes dont elle est souveraine
Ses dents de perle fine et sa langue pointue
Qui font vibrer les cordes d'un monde qui s'est tu
jeudi 28 avril 2011
mardi 19 avril 2011
LUMIERE poème mai 1975
D'avoir trop vu le jour se lever sur la mer
En gerbe étincelante et paille de diamant
Les yeux de mon amour sont couleur de lumière
Eclaboussant d'azur le ciel de mes vingt ans
Les yeux de mon amour sont couleur de printemps
Quand la poudre d'argent se mêle aux grands champs verts
Dont les flots doucement ondulent sous le vent
Les yeux de mon amour sont couleur de croisière
Quand les flots doucement disent que mes vingt ans
Sont le plus beau cadeau que je puisse te faire
Je vois dans la lumière trés claire du levant
Que tes yeux mon amour sont couleur de la mer
En gerbe étincelante et paille de diamant
Les yeux de mon amour sont couleur de lumière
Eclaboussant d'azur le ciel de mes vingt ans
Les yeux de mon amour sont couleur de printemps
Quand la poudre d'argent se mêle aux grands champs verts
Dont les flots doucement ondulent sous le vent
Les yeux de mon amour sont couleur de croisière
Quand les flots doucement disent que mes vingt ans
Sont le plus beau cadeau que je puisse te faire
Je vois dans la lumière trés claire du levant
Que tes yeux mon amour sont couleur de la mer
lundi 18 avril 2011
EPITAPHE POUR UNE JEUNE FILLE MORTE poème 1976
L'amour horizontal éclaire le couchant
Les cerisiers en fleurs ont le mal de la terre
Ils pleureront bientôt leurs larmes de pétales
Et quand je passerai, naïve, sous leurs branches
Ils jetteront sur moi des poignées de diamants
Mon amour à l'automne lorsque l'été finit
Quand l'aube en frissonnant se lève et se demande
S'il faut donner aux fruits la forme de ta chair
Et poser la pâleur des fleurs sur tes paupières
Mon amour à l'automne lorsque finit la vie
Je fermerai les yeux
Je m'en irai vers toi
Vers toi qui m'as appris à déchiffrer le monde
A briser le soleil sans me brûler les doigts
A chanter pour l'enfant que nous n'aurons jamais
Une chanson d'espoir inerte et sans mesure
La plaine étend son rire et le plat de sa voie
Les cerisiers en fleurs ont le mal de la terre
Ils pleureront bientôt leurs larmes de pétales
Et quand je passerai, naïve, sous leurs branches
Ils jetteront sur moi des poignées de diamants
Mon amour à l'automne lorsque l'été finit
Quand l'aube en frissonnant se lève et se demande
S'il faut donner aux fruits la forme de ta chair
Et poser la pâleur des fleurs sur tes paupières
Mon amour à l'automne lorsque finit la vie
Je fermerai les yeux
Je m'en irai vers toi
Vers toi qui m'as appris à déchiffrer le monde
A briser le soleil sans me brûler les doigts
A chanter pour l'enfant que nous n'aurons jamais
Une chanson d'espoir inerte et sans mesure
La plaine étend son rire et le plat de sa voie
dimanche 17 avril 2011
OPALINE poème 1975
Tu as mis ta robe, opaline
Et tu as coiffé tes cheveux
Puis tu as lacé tes sandales
Et regardé
Par la fenêtre ouverte de ta chambre
Le ciel d'été
Alors tu as ouvert ta porte
Et tu es partie vers lui
A travers les champs de colza
Sur la route poussiéreuse et brûlante
Tu es partie vers lui
Il t'a ouvert sa porte
Et tu es entrée chez lui
Alors il a enlevé ta robe, opaline
Et il a décoiffé tes cheveux
Puis il a délacé tes sandales
Et regardé
Par la fenêtre ouverte de tes yeux
Ton âme
Et tu as coiffé tes cheveux
Puis tu as lacé tes sandales
Et regardé
Par la fenêtre ouverte de ta chambre
Le ciel d'été
Alors tu as ouvert ta porte
Et tu es partie vers lui
A travers les champs de colza
Sur la route poussiéreuse et brûlante
Tu es partie vers lui
Il t'a ouvert sa porte
Et tu es entrée chez lui
Alors il a enlevé ta robe, opaline
Et il a décoiffé tes cheveux
Puis il a délacé tes sandales
Et regardé
Par la fenêtre ouverte de tes yeux
Ton âme
vendredi 15 avril 2011
samedi 9 avril 2011
EXPOSITION PRIVEE DIMANCHE 10 AVRIL
Exposition privée dimanche 10 avril 2011 dans mon jardin !
Tous mes amis sont invités à venir célébrer, autour d'un verre, la beauté de la nature au printemps et contempler mes toiles disséminées dans la verdure.
jeudi 7 avril 2011
PLUS HAUT poème avril 2011
Dans l'Initiale de solitude
Ton rêve a caressé les cieux
Tu joues le Fou mais l'habitude
Damne ta case et crève tes yeux
Elle, elle crie Mat au milieu des étoiles
Sa tête levée dans le Camp de la nuit
Tu ne vois pas dans son combat la moelle
Epinière de la Tour bannie
On n'est jamais forcé de prendre
En diagonale un Cavalier
Mais le Roi qui ne sait pas se rendre
Devant la Reine est condamné
Qui que tu sois, regarde-toi
Car même si tu n'es pas d'Ici
Tu adoubes ce monde-là
Qui noie ton âme et perds ta vie
Elle, elle voit scintiller le feu
Des astres purs où marche sa flamme
Elle est la Maîtresse, la Dame
De l'univers et de son Jeu
Pendant que toi tu t'abandonnes
A la mélancolie des songes
Tu voudrais tant qu'on te pardonne
Mais tu roques dans le mensonge
Elle, elle avance son pion aux couleurs des étoiles
Sur l'Echiquier où son château
Plus haut que le Doute et le Mal
Pousse son coeur, plus haut, plus haut
Ton rêve a caressé les cieux
Tu joues le Fou mais l'habitude
Damne ta case et crève tes yeux
Elle, elle crie Mat au milieu des étoiles
Sa tête levée dans le Camp de la nuit
Tu ne vois pas dans son combat la moelle
Epinière de la Tour bannie
On n'est jamais forcé de prendre
En diagonale un Cavalier
Mais le Roi qui ne sait pas se rendre
Devant la Reine est condamné
Qui que tu sois, regarde-toi
Car même si tu n'es pas d'Ici
Tu adoubes ce monde-là
Qui noie ton âme et perds ta vie
Elle, elle voit scintiller le feu
Des astres purs où marche sa flamme
Elle est la Maîtresse, la Dame
De l'univers et de son Jeu
Pendant que toi tu t'abandonnes
A la mélancolie des songes
Tu voudrais tant qu'on te pardonne
Mais tu roques dans le mensonge
Elle, elle avance son pion aux couleurs des étoiles
Sur l'Echiquier où son château
Plus haut que le Doute et le Mal
Pousse son coeur, plus haut, plus haut
mercredi 6 avril 2011
A TOUCH OF LIGHT petite chanson avril 2011
A touch of light
In my colours
A touch of bright
Just
That takes off night
A touch of light
With a friend
Who comes and smiles
A touch of light
With a flower
That grows ans swings
A touch of light
With a bird
Which flies and sings
Into the sun
A touch of light
Just
A touch of light
In my own life
That takes off night
Just
That takes off night
In my colours
A touch of bright
Just
That takes off night
A touch of light
With a friend
Who comes and smiles
A touch of light
With a flower
That grows ans swings
A touch of light
With a bird
Which flies and sings
Into the sun
A touch of light
Just
A touch of light
In my own life
That takes off night
Just
That takes off night
lundi 4 avril 2011
CEREMONIE poème avril 2011
Dans sa robe blanche de Vestale
Elle laisse ses longs cheveux mouvants
Comme un souvenir obsédant
Caresser la croupe du cheval
Qui l'emporte pour donner l'assaut
A la forteresse de cristal
Le plus fort de tous ses châteaux
Où l'attend son Sire, son Vassal
La musique folle qui s'envole
Fait vibrer le verre l'explose
Comme une cathédrale en plein vol
S'éparpille en pétales de roses
Sur son bras il tient le faucon
Dans sa main un carnet de cuir
Où sont consignés ses soupirs
Ses cambrures et ses munitions
Révulsés ses yeux de Déesse
Sans cesse éblouis par le chant
Du discours que le monde adresse
Par la voix des morts aux vivants
C'est sur elle qu'il lance l'oiseau
Comme en rêve il pique et s'arrête
Sur le joyau qui ceint sa tête
Et la sacre Reine des Eaux
Elle frémit au soleil dans la lumière qu'arrose
Le jet de ses prières et dans son âme repose
Le secret clé de ses aveux
La pierre philosophale le feu
Qui tient éveillée sa puissance
Et renforce sa Connaissance
A son doigt la bague d'argent
Scelle son Pacte avec le Temps
Elle laisse ses longs cheveux mouvants
Comme un souvenir obsédant
Caresser la croupe du cheval
Qui l'emporte pour donner l'assaut
A la forteresse de cristal
Le plus fort de tous ses châteaux
Où l'attend son Sire, son Vassal
La musique folle qui s'envole
Fait vibrer le verre l'explose
Comme une cathédrale en plein vol
S'éparpille en pétales de roses
Sur son bras il tient le faucon
Dans sa main un carnet de cuir
Où sont consignés ses soupirs
Ses cambrures et ses munitions
Révulsés ses yeux de Déesse
Sans cesse éblouis par le chant
Du discours que le monde adresse
Par la voix des morts aux vivants
C'est sur elle qu'il lance l'oiseau
Comme en rêve il pique et s'arrête
Sur le joyau qui ceint sa tête
Et la sacre Reine des Eaux
Elle frémit au soleil dans la lumière qu'arrose
Le jet de ses prières et dans son âme repose
Le secret clé de ses aveux
La pierre philosophale le feu
Qui tient éveillée sa puissance
Et renforce sa Connaissance
A son doigt la bague d'argent
Scelle son Pacte avec le Temps
samedi 2 avril 2011
LE BARDE poème avril 2011
J'ai croisé sur ma route le Voyageur du Rêve
Ses yeux bleus de cristal au ciel étincelaient
Sa peau se fendillait sous l'éclat qui s'achève
Des soleils trop brûlants que son coeur appelait
De son bâton gravé sortaient des sortilèges
Des serpents asservis sillonnaient son sillage
Des corps nus d'Africaines lui faisaient un cortège
Et de son bras d'artiste il sculptait mon visage
Je m'arrêtai sa vue me donnait le signal
D'une halte fertile pour m'éloigner du Mal
Il ôta son armure jeta son hallebarde
Et m'apparut soudain sous les traits du Grand Barde
Que j'avais vu en rêve et qui m'avait souri
Il me conta la mort et me chanta la vie
Je lui offris le monde et repris par la main
L'enfant qui m'attendait, debout, sur le chemin
Ses yeux bleus de cristal au ciel étincelaient
Sa peau se fendillait sous l'éclat qui s'achève
Des soleils trop brûlants que son coeur appelait
De son bâton gravé sortaient des sortilèges
Des serpents asservis sillonnaient son sillage
Des corps nus d'Africaines lui faisaient un cortège
Et de son bras d'artiste il sculptait mon visage
Je m'arrêtai sa vue me donnait le signal
D'une halte fertile pour m'éloigner du Mal
Il ôta son armure jeta son hallebarde
Et m'apparut soudain sous les traits du Grand Barde
Que j'avais vu en rêve et qui m'avait souri
Il me conta la mort et me chanta la vie
Je lui offris le monde et repris par la main
L'enfant qui m'attendait, debout, sur le chemin
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