Le souffle du printemps
Effleure tes paupières
Tu souris, tu soupires
Sur ta tête repose
Le couronne d'or tressée
De tes cheveux
Sous le saule tu penches
La corbeille exquise
La fraîcheur de tes bras
Noués en corolle
Et tu ris
Le souffle du printemps
Passe à portée de main
De tes mains sillonnées
Des cercles de la vie
Et tu pleures
Dis le, Hamamélis
Dis le à ton amour
L'horizon palpitant
Les perles à tes paupières
L'offrande pure de ta vie
jeudi 31 mars 2011
FOLIE poème 1972
Je suis l'envol de la mémoire
Je suis le vent désargenté
Je suis le soleil et les blés
Je suis l'or et le sang du soir
Je suis le pont et la rivière
Je suis cette âme qui se penche
Je suis l'ombre éternelle et blanche
Je suis ta prison, ta prière
Je suis l'eau claire et le pain bis
Je suis l'enfant je suis l'amie
Je suis le soupir et le cri
Je suis la folie de ta vie
Je suis le vent désargenté
Je suis le soleil et les blés
Je suis l'or et le sang du soir
Je suis le pont et la rivière
Je suis cette âme qui se penche
Je suis l'ombre éternelle et blanche
Je suis ta prison, ta prière
Je suis l'eau claire et le pain bis
Je suis l'enfant je suis l'amie
Je suis le soupir et le cri
Je suis la folie de ta vie
mercredi 30 mars 2011
LE PRIX DE LA MEMOIRE poème mars 2011
Sous les eaux du grand lac dort la vallée cachée
Que leurs yeux de vitrail peinent à déceler
Disparus les rochers, disparu le canal
La forêt minérale gît en dessous noyée
Où sont les arbres morts, leurs membres affolés
Leurs troncs évanouis quand ils voulaient crier
Engloutis par les hommes à l'ironie fatale
Qui annula leur force pour mieux la contrôler
Ils restent malgré tout figés dans la beauté
Du sacrifice odieux infligé à l'histoire
De ce pays payant le prix de la mémoire
Massacrée par les hommes et leurs rêves insensés
Le lac est à leurs pieds, sa surface argentée
Se plisse de mille feux miroitant sous la pluie
Comme un fjord ruisselant aux versants escarpés
Sous leurs yeux irisés qui plongent dans l'oubli
Que leurs yeux de vitrail peinent à déceler
Disparus les rochers, disparu le canal
La forêt minérale gît en dessous noyée
Où sont les arbres morts, leurs membres affolés
Leurs troncs évanouis quand ils voulaient crier
Engloutis par les hommes à l'ironie fatale
Qui annula leur force pour mieux la contrôler
Ils restent malgré tout figés dans la beauté
Du sacrifice odieux infligé à l'histoire
De ce pays payant le prix de la mémoire
Massacrée par les hommes et leurs rêves insensés
Le lac est à leurs pieds, sa surface argentée
Se plisse de mille feux miroitant sous la pluie
Comme un fjord ruisselant aux versants escarpés
Sous leurs yeux irisés qui plongent dans l'oubli
TEMPO
Ils sont dans la nuit noire l'un et l'autre serrés
Dans leurs bras enlacés passent des cavaliers
Messagers d'un ailleurs qui retient au galop
Le temps lancé dans un espace flou le flot
De leurs larmes salées signe la délivrance
Dans leur sang communié du fond de leur enfance
Par ce lien qui les tient serrés dans l'exigence
D'un merveilleux chaos et d'un mystère immense
Et la nuit qui se joue des jours multipliés
Leur envoie de la lune le reflet argenté
Qui joue dans leurs cheveux et leurs mains empoignées
Attrapent le silence absolu des rochers
Elle chante elle danse elle joue sa musique
Elle vibre en cadence dans sa grotte magique
Il laisse s'envoler la douceur de sa peau
Mais le temps le retient, le temps est son tempo
Dans leurs bras enlacés passent des cavaliers
Messagers d'un ailleurs qui retient au galop
Le temps lancé dans un espace flou le flot
De leurs larmes salées signe la délivrance
Dans leur sang communié du fond de leur enfance
Par ce lien qui les tient serrés dans l'exigence
D'un merveilleux chaos et d'un mystère immense
Et la nuit qui se joue des jours multipliés
Leur envoie de la lune le reflet argenté
Qui joue dans leurs cheveux et leurs mains empoignées
Attrapent le silence absolu des rochers
Elle chante elle danse elle joue sa musique
Elle vibre en cadence dans sa grotte magique
Il laisse s'envoler la douceur de sa peau
Mais le temps le retient, le temps est son tempo
mardi 29 mars 2011
LE TEMPS QUI COURT poème mars 2011
Le temps qui nous dépasse et parfois nous oublie
Le temps qui nous enlace et ravage nos vies
Le temps que nul ne voit mais qui nous démunit
Le temps de la tendresse et des amis qui rient
Le temps des souvenirs, des soupirs, des images
Le temps doux de la nuit qui m'emporte en voyage
Le temps de la jeunesse qui s'enfuit avec l'âge
Le temps où nul ne vient pour porter nos bagages
Le temps des coeurs battant sous la pluie des sourires
Le temps des mains qui crient pour ne pas mourir
Le temps fou qui nous prend et parfois nous fait rire
Le temps compté des bras qui nous donnent du plaisir
Ce temps là qui s'en va nous appartient toujours
Je le retrouve intact dans tes mots de velours
Célébrant le mystère de l'éternel retour
Des boucles de la vie brûlant le temps qui court
Le temps qui nous enlace et ravage nos vies
Le temps que nul ne voit mais qui nous démunit
Le temps de la tendresse et des amis qui rient
Le temps des souvenirs, des soupirs, des images
Le temps doux de la nuit qui m'emporte en voyage
Le temps de la jeunesse qui s'enfuit avec l'âge
Le temps où nul ne vient pour porter nos bagages
Le temps des coeurs battant sous la pluie des sourires
Le temps des mains qui crient pour ne pas mourir
Le temps fou qui nous prend et parfois nous fait rire
Le temps compté des bras qui nous donnent du plaisir
Ce temps là qui s'en va nous appartient toujours
Je le retrouve intact dans tes mots de velours
Célébrant le mystère de l'éternel retour
Des boucles de la vie brûlant le temps qui court
lundi 28 mars 2011
TRANSES poème mars 2011
Elle est campée sur la terre elle pose
La force tranquille de nos aïeux
Elle est assise malgré ses failles elle ose
Ce que personne n'avait fait avant eux
Elle est signal sacrifice obédience
Elle nous touche à travers les cieux
Dans les siècles où dorment les dieux
Dort la somme de leurs croyances
Elle contemple le monde à travers
Les branches des forêts de poussière
Dans nos voix que hante le silence
Sonnent encore les cris et les transes
Moi qui rêve en la regardant
Tiens debout malgré mes blessures
Comme pour elle mes déchirures
N'altèrent pas la mémoire du temps
La force tranquille de nos aïeux
Elle est assise malgré ses failles elle ose
Ce que personne n'avait fait avant eux
Elle est signal sacrifice obédience
Elle nous touche à travers les cieux
Dans les siècles où dorment les dieux
Dort la somme de leurs croyances
Elle contemple le monde à travers
Les branches des forêts de poussière
Dans nos voix que hante le silence
Sonnent encore les cris et les transes
Moi qui rêve en la regardant
Tiens debout malgré mes blessures
Comme pour elle mes déchirures
N'altèrent pas la mémoire du temps
TRACES poème 2011
Je suis ce que je suis je ne veux pas changer
Fait-elle d'une voix que l'émotion altère
Pourquoi ne voir le monde qu'à travers la pensée
Mon coeur n'est pas d'ici, je passe sur la terre
Où plongent tes raçines jusqu'à mourir de joie
Je veux lire dans les lignes qui signent nos émois
La trace d'un ailleurs qui nous emportera
Nos sourires nos tendresses nos larmes et nos voix
Je suis ce que je suis et même dans la souffrance
Je veux garder en moi les traces de mon enfance
La clé de ma détresse, le choix de mes errances
Ce qui fait que la vie m'emporte dans sa danse
Fait-elle d'une voix que l'émotion altère
Pourquoi ne voir le monde qu'à travers la pensée
Mon coeur n'est pas d'ici, je passe sur la terre
Où plongent tes raçines jusqu'à mourir de joie
Je veux lire dans les lignes qui signent nos émois
La trace d'un ailleurs qui nous emportera
Nos sourires nos tendresses nos larmes et nos voix
Je suis ce que je suis et même dans la souffrance
Je veux garder en moi les traces de mon enfance
La clé de ma détresse, le choix de mes errances
Ce qui fait que la vie m'emporte dans sa danse
LA PIERRE poème mars 2011
Comme un sanctuaire ancien oublié par les dieux
Le grand menhir dressé au coeur de la forêt
Dans la lumière d'émeraude transpercée par les feux
Du soleil printanier soudain leur apparaît
Le grand menhir ancien que des hommes acharnés
Ont tiré du néant de pierre pour apaiser
La crainte et la colère de leur monde insensé
Y trouver leurs repères y croire le célébrer
Le grand menhir de pierre tout au bout de l'allée
Sous la voûte des arbres puissants qui les entourent
Irradie le mystère la force des années
Multiples qui ne sont rien au regard de nos jours
Il explique elle regarde elle a perdu sa voix
Tout son être à présent égaré dans le temps
Elle voudrait se coucher sur la mousse elle voit
Ce que c'est d'être mort au pays des vivants
Le grand menhir dressé au coeur de la forêt
Dans la lumière d'émeraude transpercée par les feux
Du soleil printanier soudain leur apparaît
Le grand menhir ancien que des hommes acharnés
Ont tiré du néant de pierre pour apaiser
La crainte et la colère de leur monde insensé
Y trouver leurs repères y croire le célébrer
Le grand menhir de pierre tout au bout de l'allée
Sous la voûte des arbres puissants qui les entourent
Irradie le mystère la force des années
Multiples qui ne sont rien au regard de nos jours
Il explique elle regarde elle a perdu sa voix
Tout son être à présent égaré dans le temps
Elle voudrait se coucher sur la mousse elle voit
Ce que c'est d'être mort au pays des vivants
MIRACLE Poème mars 2011
Dans le matin brumeux elle revoit son visage
Lui sourire à travers les branches enlacées
Au dessus de leurs têtes bénissant leur âge
Il berce dans ses bras le miracle des fées
Dans le matin brumeux qui entoure sa maison
Les corneilles qui s'envolent lourdement du sol
Sont autant de présages de signes de symboles
Elle en oublie le monde son rythme ses saisons
Les arbres qu'on devine surplombant la vallée
Légères silhouettes à peine esquissées
Dans les vapeurs de brume qui transportent son coeur
Lui rendent la beauté du monde sa stupeur
Et les nappes de brume passent en caressant
La crête des collines où leurs pas bouleversant
L'équilibre du monde ont laissé sur la mousse
Leurs traces aux doigts des arbres et leurs ombres si douces
Et joue dans sa maison la musique sublime
Qui l'emporte elle danse au milieu des nuages
Elle est dans la forêt sous les branches où s'abîme
La joie de son sourire effaçant les orages
Lui sourire à travers les branches enlacées
Au dessus de leurs têtes bénissant leur âge
Il berce dans ses bras le miracle des fées
Dans le matin brumeux qui entoure sa maison
Les corneilles qui s'envolent lourdement du sol
Sont autant de présages de signes de symboles
Elle en oublie le monde son rythme ses saisons
Les arbres qu'on devine surplombant la vallée
Légères silhouettes à peine esquissées
Dans les vapeurs de brume qui transportent son coeur
Lui rendent la beauté du monde sa stupeur
Et les nappes de brume passent en caressant
La crête des collines où leurs pas bouleversant
L'équilibre du monde ont laissé sur la mousse
Leurs traces aux doigts des arbres et leurs ombres si douces
Et joue dans sa maison la musique sublime
Qui l'emporte elle danse au milieu des nuages
Elle est dans la forêt sous les branches où s'abîme
La joie de son sourire effaçant les orages
dimanche 27 mars 2011
DEBOUT poème mars 2011
Elle est couchée dans ses prières
Lovée dans les lobes de son être pensant
Debout sur l'écran sépia de l'hier
Courant à travers les veines bleues de son sang
Elle est le départ de tous ses cargos
Elle danse derrière ses parois de verre
Elle se tient debout nue sous ses paupières
Elle est le signal ornant ses drapeaux
Au creux de ses mains que son coeur anime
S'agitent les mystères fous de son histoire
Au regard du fond de tous ses abîmes
L'élan de son coeur se veut accessoire
Ses yeux dans ses yeux bercent le silence
Sa peau dans sa peau et leur rêve immense
Elle se tient debout la flûte enchantée
Guide son périple vers la liberté
Lovée dans les lobes de son être pensant
Debout sur l'écran sépia de l'hier
Courant à travers les veines bleues de son sang
Elle est le départ de tous ses cargos
Elle danse derrière ses parois de verre
Elle se tient debout nue sous ses paupières
Elle est le signal ornant ses drapeaux
Au creux de ses mains que son coeur anime
S'agitent les mystères fous de son histoire
Au regard du fond de tous ses abîmes
L'élan de son coeur se veut accessoire
Ses yeux dans ses yeux bercent le silence
Sa peau dans sa peau et leur rêve immense
Elle se tient debout la flûte enchantée
Guide son périple vers la liberté
FAIRY TALE poème mars 2011
Lightening my deepest dreams
A crowd of gorgeous butterflies
Flying out in my dark night
Came and softly turned my sleep
Into a muticoloured whirl
Through the sparkling broken windows
Of my fragile silky heart
See that incredible dance
Of thousands vibrating wings
Glistening all over my mind
Their beautiful satiny whispers
Their wonderful bright colours
No more whimpers
Amazing grace
Polishing their shimmering wings
Behind my eyes
In my crazy night
Like an iridescent ship flying out on a silver sea
Like a white-hot volcano shooting up fire jewels
For a moment
Just a while
These graceful wings of butterflies
Falling me down to dizzy spell
Have turned my life to fairy tale
A crowd of gorgeous butterflies
Flying out in my dark night
Came and softly turned my sleep
Into a muticoloured whirl
Through the sparkling broken windows
Of my fragile silky heart
See that incredible dance
Of thousands vibrating wings
Glistening all over my mind
Their beautiful satiny whispers
Their wonderful bright colours
No more whimpers
Amazing grace
Polishing their shimmering wings
Behind my eyes
In my crazy night
Like an iridescent ship flying out on a silver sea
Like a white-hot volcano shooting up fire jewels
For a moment
Just a while
These graceful wings of butterflies
Falling me down to dizzy spell
Have turned my life to fairy tale
SYMBOLE poème mars 2011
Laissons les fleurs du temps
Epanouir leurs corolles
Caressées par le vent
Leurs pétales de symboles
Laissons toutes nos paroles
S'envoler dans l'instant
Laissons tous nos atolls
S'évanouir sous le chant
Des sirènes joyeuses qui dansent autour de nous
Sur les flots apaisés où flotte dans l'air doux
Le parfum de nos rêves et de nos mots grisants
Attisés par le feu de nos soleils brûlants
Laissons la nuit se faire
Et oublier la terre
Laissons toutes les promesses inconnues sous le voile
Et le futur dans les étoiles
Epanouir leurs corolles
Caressées par le vent
Leurs pétales de symboles
Laissons toutes nos paroles
S'envoler dans l'instant
Laissons tous nos atolls
S'évanouir sous le chant
Des sirènes joyeuses qui dansent autour de nous
Sur les flots apaisés où flotte dans l'air doux
Le parfum de nos rêves et de nos mots grisants
Attisés par le feu de nos soleils brûlants
Laissons la nuit se faire
Et oublier la terre
Laissons toutes les promesses inconnues sous le voile
Et le futur dans les étoiles
DOMINATION poème mars 2011
Il dit tu me domines et je porte le monde
Dans mon éternité chancelante les secondes
Sont autant de bougies que son regard allume
Pour effacer la nuit noire de mon amertume
Dans mon éternité folle que le temps oublie
Les instants qui défilent s'arrêtent sur ma vie
Il dit tu me domines et ses mains dans mon dos
Sentent pousser les ailes de mon coeur crescendo
Il dit tu me domines mais je suis son soldat
Sa troupe son clairon son cor sa corrida
La lumière de sa vie son diamant ses carats
Il grave dans mon coeur les flammes des bougies
Il dit tu me domines mais sans lui la vie même
S'éteint et je m'étiole sans lui je ne suis rien
Qu'une enveloppe vide, qu'un jour blanc de carême
Dans mon éternité l'hiver n'a pas de fin
Il dit tu me domines ses bras recréent le monde
Dans mon corps accordé que transpercent les ondes
S'effondrent toutes les digues de mon âme en bataille
Qu'illumine lointaine la vision d'un Massaï
Dans mon éternité chancelante les secondes
Sont autant de bougies que son regard allume
Pour effacer la nuit noire de mon amertume
Dans mon éternité folle que le temps oublie
Les instants qui défilent s'arrêtent sur ma vie
Il dit tu me domines et ses mains dans mon dos
Sentent pousser les ailes de mon coeur crescendo
Il dit tu me domines mais je suis son soldat
Sa troupe son clairon son cor sa corrida
La lumière de sa vie son diamant ses carats
Il grave dans mon coeur les flammes des bougies
Il dit tu me domines mais sans lui la vie même
S'éteint et je m'étiole sans lui je ne suis rien
Qu'une enveloppe vide, qu'un jour blanc de carême
Dans mon éternité l'hiver n'a pas de fin
Il dit tu me domines ses bras recréent le monde
Dans mon corps accordé que transpercent les ondes
S'effondrent toutes les digues de mon âme en bataille
Qu'illumine lointaine la vision d'un Massaï
ALLEGEANCE poème mars 2011
Tu es mon Prince des collines
Le Général de mes armées
De formules et de figurines
C'est toi qui diriges mes archers
Tu es mon Prince des ruisseaux
Des sources claires d'où coulent mes mots
Dans tes yeux le sceptre d'argent
Brille fort dans mon firmament
Tu es le Prince des Korrigans
Du royaume des Elfes et des Fées
Qui peuplent mes rêves et mon chant
Sur mes ailes glisse ton épée
Tu es le Roi de mon Livre des Justes
Ta couronne est tressée d'armoise
Dans tes mains tu portes l'ardoise
Pour inscrire ta Loi dans le schiste
Tu es Prince de ma Comté
Gondolier de toutes mes barques
Musicien et Conteur du Lac
Rassembleur de mes cavaliers
Devant toi court en éclaireur
La sentinelle que ton coeur
A choisie pour porter la Clé
De mes châteaux abandonnés
Tu es mon Prince au Masque d'or
La muse de toutes mes chansons
Derrière tes yeux de lavis dort
Le secret fou de ma maison
Tu es le Prince de mes saisons
Le calme étincelant de toutes mes tempêtes
L'allégeance absolue de mon âme de fête
Le soleil de mon horizon
Le Général de mes armées
De formules et de figurines
C'est toi qui diriges mes archers
Tu es mon Prince des ruisseaux
Des sources claires d'où coulent mes mots
Dans tes yeux le sceptre d'argent
Brille fort dans mon firmament
Tu es le Prince des Korrigans
Du royaume des Elfes et des Fées
Qui peuplent mes rêves et mon chant
Sur mes ailes glisse ton épée
Tu es le Roi de mon Livre des Justes
Ta couronne est tressée d'armoise
Dans tes mains tu portes l'ardoise
Pour inscrire ta Loi dans le schiste
Tu es Prince de ma Comté
Gondolier de toutes mes barques
Musicien et Conteur du Lac
Rassembleur de mes cavaliers
Devant toi court en éclaireur
La sentinelle que ton coeur
A choisie pour porter la Clé
De mes châteaux abandonnés
Tu es mon Prince au Masque d'or
La muse de toutes mes chansons
Derrière tes yeux de lavis dort
Le secret fou de ma maison
Tu es le Prince de mes saisons
Le calme étincelant de toutes mes tempêtes
L'allégeance absolue de mon âme de fête
Le soleil de mon horizon
samedi 26 mars 2011
FREMISSEMENT poème mars 2011
Dans tes yeux transparents passent tous les orages
Qui font craquer mon coeur et frémir mon visage
Comme des oiseaux fragiles déployant leurs ailes
Sur des rivages baignés de lumière aquarelle
Dans tes yeux délavés de ciel occidental
Je vois tous les mirages que je n'ai jamais vus
Toutes les étreintes douces qui font ton arsenal
Les paysages étranges que tu as parcourus
Dans tes yeux qui regardent dans mes yeux le soleil
Danser de tous ses feux et que battent vermeils
Mon coeur de pierre précieuse et mes poignets trop fins
Dans l'infinie tendresse d'un jour sans lendemain
Dans tes yeux qui se ferment et d'où coulent des larmes
Je rentre et mon regard dans ton regard se perd
Je ne sais plus rien d'ici, plus rien de l'univers
J'ai déployé mes ailes et déposé mes armes
Qui font craquer mon coeur et frémir mon visage
Comme des oiseaux fragiles déployant leurs ailes
Sur des rivages baignés de lumière aquarelle
Dans tes yeux délavés de ciel occidental
Je vois tous les mirages que je n'ai jamais vus
Toutes les étreintes douces qui font ton arsenal
Les paysages étranges que tu as parcourus
Dans tes yeux qui regardent dans mes yeux le soleil
Danser de tous ses feux et que battent vermeils
Mon coeur de pierre précieuse et mes poignets trop fins
Dans l'infinie tendresse d'un jour sans lendemain
Dans tes yeux qui se ferment et d'où coulent des larmes
Je rentre et mon regard dans ton regard se perd
Je ne sais plus rien d'ici, plus rien de l'univers
J'ai déployé mes ailes et déposé mes armes
vendredi 25 mars 2011
AZUR poème mars 2011
Léonard qui jouait au soleil de Vinci
Ton âme s'est perdue parmi les oliviers
Je la retrouve ici, les murs de l'Abbaye
Me renvoient de l'enfance ton ciel émerveillé
Les murs qui se découpent sur le fond de l'azur
Dans le vent doucement qui souffle sur ma peau
Sont autant de mystères solides et je suis sûre
Qu'à travers le silence s'en émeut Lorenzo
Dans le ciel de Vinci j'avais trouvé la paix
Sur les marches de pierre où enfant tu rêvais
Assis dans le soleil ardent de l'Italie
Je me taisais, buvais à ta source de vie
J'écoutais les oiseaux chanter dans les cyprès
Des collines de Toscane ondulant de lumière
Aujourd'hui l'Abbaye me renvoie ma prière
Je cherche à retenir ce temps doux qui s'enfuit
Les pierres du Bon Repos m'envoient dans le silence
Comme un écho lointain des hauteurs de Florence
Le printemps me ramène à ses bougainvillées
Ses vignes, ses iris, et sa sérénité
Léonard qui peignait au soleil de Toscane
Tes amis les oiseaux perpétuent ta magie
Et moi qui t'ai suivie je tombe sous le charme
Du souffle de ton âme qui repose à Vinci
Assise je contemple les murs de l'Abbaye
J'y retrouve le silence des lieux de Vérité
Si je ferme les yeux le printemps me bénit
Tout mon être s'abîme dans la joie retrouvée
Ton âme s'est perdue parmi les oliviers
Je la retrouve ici, les murs de l'Abbaye
Me renvoient de l'enfance ton ciel émerveillé
Les murs qui se découpent sur le fond de l'azur
Dans le vent doucement qui souffle sur ma peau
Sont autant de mystères solides et je suis sûre
Qu'à travers le silence s'en émeut Lorenzo
Dans le ciel de Vinci j'avais trouvé la paix
Sur les marches de pierre où enfant tu rêvais
Assis dans le soleil ardent de l'Italie
Je me taisais, buvais à ta source de vie
J'écoutais les oiseaux chanter dans les cyprès
Des collines de Toscane ondulant de lumière
Aujourd'hui l'Abbaye me renvoie ma prière
Je cherche à retenir ce temps doux qui s'enfuit
Les pierres du Bon Repos m'envoient dans le silence
Comme un écho lointain des hauteurs de Florence
Le printemps me ramène à ses bougainvillées
Ses vignes, ses iris, et sa sérénité
Léonard qui peignait au soleil de Toscane
Tes amis les oiseaux perpétuent ta magie
Et moi qui t'ai suivie je tombe sous le charme
Du souffle de ton âme qui repose à Vinci
Assise je contemple les murs de l'Abbaye
J'y retrouve le silence des lieux de Vérité
Si je ferme les yeux le printemps me bénit
Tout mon être s'abîme dans la joie retrouvée
jeudi 24 mars 2011
FEAR chanson mars 2011
I feel empty
Like a vase without a flower
Like a spring without summer
Like a child without a father
I feel empty
Like a bird without feather
Like a land without heather
Where I would like to go farther
I feel empty
And all my fear
Comes back and clear
My sinister
I have no feature
And no future
Just a figure
I feel empty
Like a fight without a soldier
Like a fire without a keeper
Like a ring without a boxer
I feel empty
Like a leg without footwear
Like a club without a founder
Like a hand without a finger
I feel empty
And all my fear
Comes back and clear
My own slaughter
I feel empty
Like a vase without a flower
Like a spring without summer
Like a child without a father
I feel empty
Like a bird without feather
Like a land without heather
Where I would like to go farther
I feel empty
And all my fear
Comes back and clear
My sinister
I have no feature
And no future
Just a figure
I feel empty
Like a fight without a soldier
Like a fire without a keeper
Like a ring without a boxer
I feel empty
Like a leg without footwear
Like a club without a founder
Like a hand without a finger
I feel empty
And all my fear
Comes back and clear
My own slaughter
I feel empty
NEBULEUSE poème mars 2011
Petite étoile claire
Arpentant le néant
A travers l'univers
Comme un rêve d'enfant
Ton aura lumineuse
De frêle nébuleuse
Nous surprend
Comme la queue des comètes
Tu brilles et c'est la fête
Mais ton chant
S'éteint dans le silence
Où s'égrène en cadence
L'instant
Arpentant le néant
A travers l'univers
Comme un rêve d'enfant
Ton aura lumineuse
De frêle nébuleuse
Nous surprend
Comme la queue des comètes
Tu brilles et c'est la fête
Mais ton chant
S'éteint dans le silence
Où s'égrène en cadence
L'instant
L'OUBLI poème mars 2011
Dans les oubliettes du malheur
J'ai jeté mon corps et mon coeur
Et je cherche encore dans la nuit
Un regard pour qu'on me sourie
J'ai jeté l'or et la douceur
Des instants passés avec toi
Il peut bien pleuvoir sur mes pleurs
La vie passe et ne m'attend pas
La vie passe sur ma douleur
Je ne peux plus marcher avec toi
Je ne peux plus entendre ton coeur
Ni rien de ce qui me ramène à toi
Sonnera le cor du sonneur
Qui allait devant comme un roi
Les étoiles reprennent en choeur
Cet homme là n'est pas pour toi
Dans les oubliettes du malheur
Se fracassent au fil des heures
Les instants présents, le déni
Des souvenirs que l'on oublie
J'ai jeté mon corps et mon coeur
Et je cherche encore dans la nuit
Un regard pour qu'on me sourie
J'ai jeté l'or et la douceur
Des instants passés avec toi
Il peut bien pleuvoir sur mes pleurs
La vie passe et ne m'attend pas
La vie passe sur ma douleur
Je ne peux plus marcher avec toi
Je ne peux plus entendre ton coeur
Ni rien de ce qui me ramène à toi
Sonnera le cor du sonneur
Qui allait devant comme un roi
Les étoiles reprennent en choeur
Cet homme là n'est pas pour toi
Dans les oubliettes du malheur
Se fracassent au fil des heures
Les instants présents, le déni
Des souvenirs que l'on oublie
FILLE DE GUERRIER poème mars 2011
J'ai mené tous mes combats
Seule et sans toi
Je ne veux pas de ta pitié
Je me battrai jusqu'à la mort
Et peu m'importe si j'ai tort
Je n'ai jamais été aimée
Et dans mon âme pleure encore
Le trésor de nos corps à corps
Quand je croyais t'avoir trouvé
J'ai livré toutes mes batailles
Comme un stratège sans fiançailles
Et personne ne m'a écoutée
Mais aujourd'hui que ma jeunesse
A vu s'enfuir toutes ses tendresses
Je laisse tomber le bouclier
De l'enfance qui m'a submergée
Seule et sans toi
Je ne veux pas de ta pitié
Je me battrai jusqu'à la mort
Et peu m'importe si j'ai tort
Je n'ai jamais été aimée
Et dans mon âme pleure encore
Le trésor de nos corps à corps
Quand je croyais t'avoir trouvé
J'ai livré toutes mes batailles
Comme un stratège sans fiançailles
Et personne ne m'a écoutée
Mais aujourd'hui que ma jeunesse
A vu s'enfuir toutes ses tendresses
Je laisse tomber le bouclier
De l'enfance qui m'a submergée
LA MEUTE poème mars 2011
Je suis celle qui fait tomber les falaises
Et s'écrouler les tours de ta vie
Celle qui met ses poignets dans la glaise
Pour accoucher d'elle sans un cri
Libérez moi de cet atroce
Cauchemar où je me débats
Je suis tombée dans une fosse
Et j'entends la meute aux abois
Je ne veux pas du fou du roi
Qui ment dans son délire tragique
J'attends le cavalier magique
Qui vers le ciel m'emportera
Alors dans les nuées brumeuses
Un passage s'entrouvrira
Et dans ses paroles merveilleuses
Je trouverai mon au-delà
Et s'écrouler les tours de ta vie
Celle qui met ses poignets dans la glaise
Pour accoucher d'elle sans un cri
Libérez moi de cet atroce
Cauchemar où je me débats
Je suis tombée dans une fosse
Et j'entends la meute aux abois
Je ne veux pas du fou du roi
Qui ment dans son délire tragique
J'attends le cavalier magique
Qui vers le ciel m'emportera
Alors dans les nuées brumeuses
Un passage s'entrouvrira
Et dans ses paroles merveilleuses
Je trouverai mon au-delà
WAR, TEARS AND BLOOD poème mars 2011
I only want to be
The queen of my kingsdom
I only want the key
To get my own freedom
Listen to me
I'm not that silly nervous girl
You think I should be
I'm not that poor lonely woman
Who only yearns
For simpathy
I'm not that stupid bird
Singing alone
In its old tree
I'm not that foolish stone
That hurts your feet
Like a bee
You are not my god
I can't forgive
War, tears and blood
I only want to see
What is hidden deeply in me
Only want to forget hopeless
And remember what's happiness
The queen of my kingsdom
I only want the key
To get my own freedom
Listen to me
I'm not that silly nervous girl
You think I should be
I'm not that poor lonely woman
Who only yearns
For simpathy
I'm not that stupid bird
Singing alone
In its old tree
I'm not that foolish stone
That hurts your feet
Like a bee
You are not my god
I can't forgive
War, tears and blood
I only want to see
What is hidden deeply in me
Only want to forget hopeless
And remember what's happiness
DONATELLA poème mars 2011
Comme une étoile de mer
Dans ta chevelure
Comme une brise claire
Pour calmer tes blessures
Je viendrai près de toi
Pour éclairer ta voie
Donatella
Comme sur un air de flûte
Où joueraient les violons
Comme une gamme de luth
Pour écrire tes chansons
Je reviendrai vers toi
Pour délivrer tes doigts
Donatella
Tu es ma lumineuse
Ma fraîcheur, mon heureuse
Mon évidence double
Mon repère en eau trouble
C'est pourquoi près de toi
Dans la nuit radieuse
Sous la lune en émoi
De lumière nuageuse
Je baisserai les armes
Et sécherai tes larmes
Donatella
Dans ta chevelure
Comme une brise claire
Pour calmer tes blessures
Je viendrai près de toi
Pour éclairer ta voie
Donatella
Comme sur un air de flûte
Où joueraient les violons
Comme une gamme de luth
Pour écrire tes chansons
Je reviendrai vers toi
Pour délivrer tes doigts
Donatella
Tu es ma lumineuse
Ma fraîcheur, mon heureuse
Mon évidence double
Mon repère en eau trouble
C'est pourquoi près de toi
Dans la nuit radieuse
Sous la lune en émoi
De lumière nuageuse
Je baisserai les armes
Et sécherai tes larmes
Donatella
LE PRENEUR D'ETOILES poème mars 2011
Une à une il éteint les étoiles
Plein d'une assurance tranquille
Sa main va et vient sous le voile
De la Voie Lactée c'est facile
Pour lui car sa bien-aimée
Est couchée morte sur la mousse
Il n'a pas su la soigner
Ni faire que sa mort lui fut douce
Sa besace précieuse et pesante
Accrochée tout contre son coeur
Laisse fuir la lueur aveuglante
Des étoiles dont il est voleur
Pas un mot pour sa bien-aimée
Celle qui gît privée d'étoiles
Celle qui gît abandonnée
Dans la nuit qui vient nuit sans voile
Plein d'une assurance tranquille
Sa main va et vient sous le voile
De la Voie Lactée c'est facile
Pour lui car sa bien-aimée
Est couchée morte sur la mousse
Il n'a pas su la soigner
Ni faire que sa mort lui fut douce
Sa besace précieuse et pesante
Accrochée tout contre son coeur
Laisse fuir la lueur aveuglante
Des étoiles dont il est voleur
Pas un mot pour sa bien-aimée
Celle qui gît privée d'étoiles
Celle qui gît abandonnée
Dans la nuit qui vient nuit sans voile
TRAHISON poème mars 2011
Lorenzo Lorenzo
Ta vie est ton chef-d'oeuvre
Et tu cours après le succès
Mais dans le secret de ton coeur
Le poison a plongé sa flèche
Et déjà tu comptes les heures
Qu'il te reste à combler la brèche
Elle est là, sa voix de velours
Plane encore sur ses mots d'amour
Dans sa robe évanescente
Elle sourit lointaine et brûlante
Lorenzo Lorenzo
Elle sourit elle voit que tu pleures
Que vers elle ta bouche assoiffée
Crie encore malgré la chaleur
Qui te quitte, la mort t'a blessé
Lorenzo Lorenzo
Sur son sein file une couleuvre
Et tu meurs par ta bien-aimée
Ta vie est ton chef-d'oeuvre
Et tu cours après le succès
Mais dans le secret de ton coeur
Le poison a plongé sa flèche
Et déjà tu comptes les heures
Qu'il te reste à combler la brèche
Elle est là, sa voix de velours
Plane encore sur ses mots d'amour
Dans sa robe évanescente
Elle sourit lointaine et brûlante
Lorenzo Lorenzo
Elle sourit elle voit que tu pleures
Que vers elle ta bouche assoiffée
Crie encore malgré la chaleur
Qui te quitte, la mort t'a blessé
Lorenzo Lorenzo
Sur son sein file une couleuvre
Et tu meurs par ta bien-aimée
LES CLES poème mars 2011
Je veux le feu et la lumière
Je veux la magie du printemps
Je veux l'explication des pierres
De ce monde étrange et charmant
Je veux la tentation des fées
Les oiseaux qui virent en volant
Et signent comme sur un écran
Dans le ciel notre humanité
Je veux la rose et le muguet
Je veux la flûte sur mon chant
Je veux ta peau, je veux tes clés
Pour que revienne l'enchantement
Je veux la magie du printemps
Je veux l'explication des pierres
De ce monde étrange et charmant
Je veux la tentation des fées
Les oiseaux qui virent en volant
Et signent comme sur un écran
Dans le ciel notre humanité
Je veux la rose et le muguet
Je veux la flûte sur mon chant
Je veux ta peau, je veux tes clés
Pour que revienne l'enchantement
AMERTUME poème mars 2011
Dans le grand vent de solitude
Qui a effacé tous mes rêves
Je sens couler de moi la sève
De ce printemps de lassitude
Qui viendra fleurir mon chemin
Qui viendra écouter ma voix
Dans la lumière crue du matin
Je perds pied je crie j'ai froid
Je me souviens de l'amertume
Qui s'est déposée sur mes lèvres
Lorsque tu me montrais la lune
Qui nous consumait d'une fièvre
Inconnue et qui nous portait
Loin des chemins de l'habitude
Dans mon dos les ailes brisées
Laissent la place à l'hébétude
Qui viendra me tenir la main
Qui viendra réchauffer ma nuit
Je coule à pic, je cherche en vain
A oublier que c'était lui
Qui a effacé tous mes rêves
Je sens couler de moi la sève
De ce printemps de lassitude
Qui viendra fleurir mon chemin
Qui viendra écouter ma voix
Dans la lumière crue du matin
Je perds pied je crie j'ai froid
Je me souviens de l'amertume
Qui s'est déposée sur mes lèvres
Lorsque tu me montrais la lune
Qui nous consumait d'une fièvre
Inconnue et qui nous portait
Loin des chemins de l'habitude
Dans mon dos les ailes brisées
Laissent la place à l'hébétude
Qui viendra me tenir la main
Qui viendra réchauffer ma nuit
Je coule à pic, je cherche en vain
A oublier que c'était lui
mercredi 23 mars 2011
PRINTEMPS poème mars 2011
Et toujours ce temps merveilleux
Qui me fait penser à lui
Je ne peux plus dormir je ne peux
Que crier seule dans ma nuit
La rosée du petit matin
Dans l'air pur et frais du printemps
Saigne encore s'il en est besoin
Et mon coeur pleure entre mes mains
Le soleil va venir encore
Inonder mes murs de son or
Mais je lutte au fond d'un trou noir
Comment vivre encore jusqu'au soir
Tu disais vivre dans l'instant
Mais j'ai tout perdu jusqu'au temps
Quand tu es parti et ce jeu
Ne nous a pas rendu heureux
Et toujours ce temps magnifique
Qui me ramène aux souvenirs
Puissants ruisselants et magiques
Et je pleure jusqu'à en mourir
Qui me fait penser à lui
Je ne peux plus dormir je ne peux
Que crier seule dans ma nuit
La rosée du petit matin
Dans l'air pur et frais du printemps
Saigne encore s'il en est besoin
Et mon coeur pleure entre mes mains
Le soleil va venir encore
Inonder mes murs de son or
Mais je lutte au fond d'un trou noir
Comment vivre encore jusqu'au soir
Tu disais vivre dans l'instant
Mais j'ai tout perdu jusqu'au temps
Quand tu es parti et ce jeu
Ne nous a pas rendu heureux
Et toujours ce temps magnifique
Qui me ramène aux souvenirs
Puissants ruisselants et magiques
Et je pleure jusqu'à en mourir
HATE poème 2011
I hate the world
I hate spring
I hate sunlight
I hate the sky
I hate green leaves
I hate smooth grass
I hate this lake
I hate the past
I hate memories
I hate hope
I hate my days
I hate my nights
I hate flowers
I hate your hands
I hate your voice
I hate all about you
But I can't hate you
I hate spring
I hate sunlight
I hate the sky
I hate green leaves
I hate smooth grass
I hate this lake
I hate the past
I hate memories
I hate hope
I hate my days
I hate my nights
I hate flowers
I hate your hands
I hate your voice
I hate all about you
But I can't hate you
HOPELESS chanson mars 2011
Why
Have you got so deep with me
Why
Have you been so sweet to me
No memories no remembrance
I just feel like in a transe
I believed you when you told me
That you loved me
Where have you been for all this time
Where have you been you're in my mind
I was looking for you my lord
Since I was born
Why
Are you still so strong in me
Why
Is your voice so loud I see
Your tender blue eyes in my night
Softly smiling in fire light
I can't admit you're not behind
Me when I sleep alone and sad
But I have just to close my mind
Try to forget we were so glad
Just tell me why
Have you got so deep with me
Why
Have you been so sweet to me
No memories no remembrance
I just feel like in a transe
I believed you when you told me
That you loved me
Where have you been for all this time
Where have you been you're in my mind
I was looking for you my lord
Since I was born
Why
Are you still so strong in me
Why
Is your voice so loud I see
Your tender blue eyes in my night
Softly smiling in fire light
I can't admit you're not behind
Me when I sleep alone and sad
But I have just to close my mind
Try to forget we were so glad
Just tell me why
AMOUREUSE poème mars 2011
Quand tu t'émerveillais du soleil sur ma peau
Et que tu m'embrassais nous étions jeunes et beaux
Et le temps s'arrrêtait pour toujours cet instant
Reste à jamais gravé dans les tables du temps
Lorsque tu me montrais les lieux de ton histoire
Et que je t'écoutais amoureuse et curieuse
Je ne prenais pas garde à la menace furieuse
Qui planait sur ma tête et me ferait déchoir
Je t'aimais simplement et ta main dans la mienne
Me faisait croire encore qu'un jour je serai reine
Je t'aimais simplement et j'ai mal et pourtant
J'abandonne mes larmes aux charmes du printemps
Et que tu m'embrassais nous étions jeunes et beaux
Et le temps s'arrrêtait pour toujours cet instant
Reste à jamais gravé dans les tables du temps
Lorsque tu me montrais les lieux de ton histoire
Et que je t'écoutais amoureuse et curieuse
Je ne prenais pas garde à la menace furieuse
Qui planait sur ma tête et me ferait déchoir
Je t'aimais simplement et ta main dans la mienne
Me faisait croire encore qu'un jour je serai reine
Je t'aimais simplement et j'ai mal et pourtant
J'abandonne mes larmes aux charmes du printemps
LOIN DE LUI poème mars 2011
Les petites maisons dans les bois
Livrent leurs secrets par ta voix
Quand je passe ma main sur les pierres
L'aujourd'hui se mélange à l'hier
Tu ne sais pas comment vivre ta vie
Loin du monde et des fantaisies
Et j'entends tout contre ton coeur
Sonner l'hallali du bonheur
En rentrant sur le chemin doux
Qui domine le monde fou
Tu me parles des étoiles filantes
Et je sais que je serai ton absente
Tu me parles des étoiles au mois d'août
Dans mon âme s'inscrit le doute
Je ne sais pas comment vivre ma vie
Dans le silence et loin de lui
Livrent leurs secrets par ta voix
Quand je passe ma main sur les pierres
L'aujourd'hui se mélange à l'hier
Tu ne sais pas comment vivre ta vie
Loin du monde et des fantaisies
Et j'entends tout contre ton coeur
Sonner l'hallali du bonheur
En rentrant sur le chemin doux
Qui domine le monde fou
Tu me parles des étoiles filantes
Et je sais que je serai ton absente
Tu me parles des étoiles au mois d'août
Dans mon âme s'inscrit le doute
Je ne sais pas comment vivre ma vie
Dans le silence et loin de lui
LE SAUT poème mars 2011
Le chemin s'est ouvert devant nous
Le printemps nous fait délirer
Comme un aria à la flûte enchantée
La musique de Bach nous rend fous
Tu me parles de l'animal
Qui courait pourchassé par les chiens
Tu racontes effrénée sa cavale
Et je pense à mon destin
Je te dis tu pourrais en finir
Avec moi ainsi pour toujours
Je ne veux pas te voir mourir
Réponds-tu car ainsi je perdrais mon amour
Pourtant les hurlements des chiens
M'ont poussée au bord du ravin
Quelques mots ont suffi, mots stupides
Pour me faire basculer dans le vide
Qu'en est-il de ce ciel si bleu
Qu'en est-il de ta Vérité
Du soleil qui brillait dans nos yeux
Pour conjuguer le verbe aimer
Le printemps nous fait délirer
Comme un aria à la flûte enchantée
La musique de Bach nous rend fous
Tu me parles de l'animal
Qui courait pourchassé par les chiens
Tu racontes effrénée sa cavale
Et je pense à mon destin
Je te dis tu pourrais en finir
Avec moi ainsi pour toujours
Je ne veux pas te voir mourir
Réponds-tu car ainsi je perdrais mon amour
Pourtant les hurlements des chiens
M'ont poussée au bord du ravin
Quelques mots ont suffi, mots stupides
Pour me faire basculer dans le vide
Qu'en est-il de ce ciel si bleu
Qu'en est-il de ta Vérité
Du soleil qui brillait dans nos yeux
Pour conjuguer le verbe aimer
mardi 22 mars 2011
NOTHING ABOUT YOU poème mars 2011
I don't need you
Does a fish need water
I don't need you
Does a bee need a flower
I need neither tenderness
Nor happiness
I love so much my loneliness
I don't need your hands on my face
I don't need your kiss in my hair
Everything comes so clear
Everything comes to the race
Of time against my desperate soul
Cause actually I've never fall
In love
With you
That was just in my head
Wrongly thinking it was intended
I never wanted to go ahead
I always thought you were away
Wanted me alone on my way
Please don't ask me for apologize
I hate that word that means no wise
I want you to get out of my mind
I want you to get out of my mind
Does a fish need water
I don't need you
Does a bee need a flower
I need neither tenderness
Nor happiness
I love so much my loneliness
I don't need your hands on my face
I don't need your kiss in my hair
Everything comes so clear
Everything comes to the race
Of time against my desperate soul
Cause actually I've never fall
In love
With you
That was just in my head
Wrongly thinking it was intended
I never wanted to go ahead
I always thought you were away
Wanted me alone on my way
Please don't ask me for apologize
I hate that word that means no wise
I want you to get out of my mind
I want you to get out of my mind
YOU chanson mars 2011
You
Make me pictures in my eyes
You
Don't promiss me loving lies
You
Never try to steal a kiss
You
Give me peacefull joy and bliss
I'll stand by you
You
Are the one I waited for
You
Are the one I want no more
You
Are the one I want to be
You
Are listening simply to me
I'll stand by you
You
Are the king of tenderness
You
Make me forget my weakness
I'll
Give you all my poetry
You
Make me kill my misery
I'll stand by you
I'll sing with you
I'll paint for you
I'll write to you
I'll stand by you
Under
The new sunshine of spring
Under
The stars in august night
Through
This smooth lovely wind that brings
Sparkling
Happiness simply light
I'll stand by you
I'll stand by you
I'll stand by you
I'll stand by you
Make me pictures in my eyes
You
Don't promiss me loving lies
You
Never try to steal a kiss
You
Give me peacefull joy and bliss
I'll stand by you
You
Are the one I waited for
You
Are the one I want no more
You
Are the one I want to be
You
Are listening simply to me
I'll stand by you
You
Are the king of tenderness
You
Make me forget my weakness
I'll
Give you all my poetry
You
Make me kill my misery
I'll stand by you
I'll sing with you
I'll paint for you
I'll write to you
I'll stand by you
Under
The new sunshine of spring
Under
The stars in august night
Through
This smooth lovely wind that brings
Sparkling
Happiness simply light
I'll stand by you
I'll stand by you
I'll stand by you
I'll stand by you
OVER poème mars 2011
I cried a lot
But it's over
Sun in my blood
Makes me clever
He has told me
That he loved me
But I'm wondering
If he does know
What's the meaning
Of telling so
I'll remember
All of his words
I won't forget
But no sorrows
Never be back
Cause on my track
I call up my crew
For my rescue
Now green leaves
And birds singing
Make me happy
Great and lucky
But it's over
Sun in my blood
Makes me clever
He has told me
That he loved me
But I'm wondering
If he does know
What's the meaning
Of telling so
I'll remember
All of his words
I won't forget
But no sorrows
Never be back
Cause on my track
I call up my crew
For my rescue
Now green leaves
And birds singing
Make me happy
Great and lucky
SONG FOR THE AUSTRALIAN poème mars 2011
You're my unknown
My sweet unknown
Who reads my soul
My sky, my cloud
My own despair
Fall and repair
So far from me
We'll never meet
But I don't mind
When he is so blind
Because you are there
And you take care
When he feels bright
You think he mights
But when he is cruel
You call him fool
And I don't mind
If they all find
That I have no
Right to do so
You're my unknown
My sweet unknown
He hurts me blind
And you complain
This is my life
My own freedom
And I can write
My own kingsdom
You're my unknown
You don't know me
We're both a pair
No more despair
Cause on my lawn
I feel so free
My sweet unknown
Who reads my soul
My sky, my cloud
My own despair
Fall and repair
So far from me
We'll never meet
But I don't mind
When he is so blind
Because you are there
And you take care
When he feels bright
You think he mights
But when he is cruel
You call him fool
And I don't mind
If they all find
That I have no
Right to do so
You're my unknown
My sweet unknown
He hurts me blind
And you complain
This is my life
My own freedom
And I can write
My own kingsdom
You're my unknown
You don't know me
We're both a pair
No more despair
Cause on my lawn
I feel so free
LA BLESSURE poème mars 2011
Il parle et dans sa voix
Elle entend laisse moi
Je ne veux pas de ton sourire
Il dit pardonne moi
Elle lutte et perd la foi
Elle lutte pour ne pas mourir
Mais dans son coeur de fée
Ses paroles sans joie
Ont rouvert la blessure
Elle ne peut plus lancer
Ses ailes inanimées
Ni son chant dans l'azur
Il parlait comme un roi
Elle marchait dans ses pas
En elle crie le souvenir
Du trésor au trépas
Elle n'a pas eu le choix
Elle est celle qu'il faut bannir
Elle entend laisse moi
Je ne veux pas de ton sourire
Il dit pardonne moi
Elle lutte et perd la foi
Elle lutte pour ne pas mourir
Mais dans son coeur de fée
Ses paroles sans joie
Ont rouvert la blessure
Elle ne peut plus lancer
Ses ailes inanimées
Ni son chant dans l'azur
Il parlait comme un roi
Elle marchait dans ses pas
En elle crie le souvenir
Du trésor au trépas
Elle n'a pas eu le choix
Elle est celle qu'il faut bannir
LA BULLE (2)poème mars 2011
La bulle s'est envolée
Emportant notre image
Dans l'espace infini du temps
Tes paroles estompées
Ont mis fin au voyage
Je reste seule avec mon chant
Mais l'air pur du printemps
Sous le soleil puissant
Comme un insecte fou
Continue d'attirer
Le fil de mes pensées
Vers tout ce qui fut nous
Nos pas dans la forêt
Tes bras qui m'entouraient
Ta voix qui m'enchantait
Mon coeur qui exultait
Je reste seule sans musique
Dans le jour qui se lève
Nos rires et nos rêves
Ont crevé la bulle magique
Emportant notre image
Dans l'espace infini du temps
Tes paroles estompées
Ont mis fin au voyage
Je reste seule avec mon chant
Mais l'air pur du printemps
Sous le soleil puissant
Comme un insecte fou
Continue d'attirer
Le fil de mes pensées
Vers tout ce qui fut nous
Nos pas dans la forêt
Tes bras qui m'entouraient
Ta voix qui m'enchantait
Mon coeur qui exultait
Je reste seule sans musique
Dans le jour qui se lève
Nos rires et nos rêves
Ont crevé la bulle magique
LE VIDE ET LE RIEN poème mars 2011
Elle est toujours la petite fille
Qui pleure qu'on lui ouvre la porte
Mais cette fois-ci plus rien ne brille
Son souffle est celui d'une morte
Il aurait fallu que le rêve
S'entr'ouvre pour la laisser passer
Mais dans sa courte vie qui s'achève
Elle n'a pas su jouer aux dés
Elle a perdu son bouclier
Elle est seule, son souffle est fragile
Personne pour la protéger
Des attaques du temps immobile
Elle n'a pas su fourbir ses armes
Et seule dans cette vallée de larmes
La petite fille erre sans fin
Perdue dans le vide et le rien
Qui pleure qu'on lui ouvre la porte
Mais cette fois-ci plus rien ne brille
Son souffle est celui d'une morte
Il aurait fallu que le rêve
S'entr'ouvre pour la laisser passer
Mais dans sa courte vie qui s'achève
Elle n'a pas su jouer aux dés
Elle a perdu son bouclier
Elle est seule, son souffle est fragile
Personne pour la protéger
Des attaques du temps immobile
Elle n'a pas su fourbir ses armes
Et seule dans cette vallée de larmes
La petite fille erre sans fin
Perdue dans le vide et le rien
lundi 21 mars 2011
CELUI QUI PARLE DE LA TERRE poème mars 2011
Celui qui parle de la terre
Avait des yeux pleins de lumière
Et dans sa voix blanche le mystère
Persiste encore et je m'y perds
Où sont passés nos instants fous
Que sont devenus nos mots doux
Je sens encore monter la fièvre
Et je pleure jusque dans mes rêves
Il a éteint tous mes soleils
Mais ses paroles inoubliables
Restent gravées insoutenables
Jusque dans les cordes du ciel
Avait des yeux pleins de lumière
Et dans sa voix blanche le mystère
Persiste encore et je m'y perds
Où sont passés nos instants fous
Que sont devenus nos mots doux
Je sens encore monter la fièvre
Et je pleure jusque dans mes rêves
Il a éteint tous mes soleils
Mais ses paroles inoubliables
Restent gravées insoutenables
Jusque dans les cordes du ciel
OUBLIER LA LUMIERE poème mars 2011
On ne sait jamais quand vient le jour
Où la souffrance en nous surgit
On ne sait jamais rien du retour
Des espérances en nous enfouies
Je n'ai pas vu venir l'orage
Qui se cachait au fond du ciel
Derrière cet étonnant mirage
Que je prenais pour le soleil
J'ai gardé en moi ton image
Ton âme claire sur ton visage
Le son de ta voix dans la nuit
Et je lutte parce que c'est fini
Je veux disparaître sous terre
Fuir à jamais les jours amers
Oublier toute la lumière
Qui m'a conduite droit en enfer
Où la souffrance en nous surgit
On ne sait jamais rien du retour
Des espérances en nous enfouies
Je n'ai pas vu venir l'orage
Qui se cachait au fond du ciel
Derrière cet étonnant mirage
Que je prenais pour le soleil
J'ai gardé en moi ton image
Ton âme claire sur ton visage
Le son de ta voix dans la nuit
Et je lutte parce que c'est fini
Je veux disparaître sous terre
Fuir à jamais les jours amers
Oublier toute la lumière
Qui m'a conduite droit en enfer
DEJA poème mars 2011
Nos ombres qui s'allongent dans la lumière du soir
Tandis qu'autour de nous s'étend la fin du monde
Dessinent malgré tout la forme de l'espoir
Alors qu'il se fait tard, que déjà la nuit tombe
Je sais que dans ton coeur tu comptes les secondes
Qui nous séparent déjà de l'heure de ton départ
Tu ris mais j'entends bien mugir la bête immonde
Celle qui viendra bientôt mettre un terme à l'histoire
Et dans la paix du soir innocente et trompeuse
Je grave tes paroles, j'inscris l'or de nos rires
Qui se transforment là, déjà, en souvenirs
Quand tu me serrais fort et que j'étais heureuse
Tandis qu'autour de nous s'étend la fin du monde
Dessinent malgré tout la forme de l'espoir
Alors qu'il se fait tard, que déjà la nuit tombe
Je sais que dans ton coeur tu comptes les secondes
Qui nous séparent déjà de l'heure de ton départ
Tu ris mais j'entends bien mugir la bête immonde
Celle qui viendra bientôt mettre un terme à l'histoire
Et dans la paix du soir innocente et trompeuse
Je grave tes paroles, j'inscris l'or de nos rires
Qui se transforment là, déjà, en souvenirs
Quand tu me serrais fort et que j'étais heureuse
SERREMENT poème mars 2011
Nulle espérance nul serment
Ne m'était promis et pourtant
L'avenir qui m'ouvrait les bras
Avait la couleur de la joie
Qui m'a envoyé et pourquoi
Ces jours merveilleux, ces éclats
De soleil jusqu'au fond du coeur
Pour mieux y graver la douleur
Quand il me serrait dans ses bras
J'oubliais tous les serrements
De son coeur devant ma douceur
Je n'ai pas su effacer ses pleurs
Nulle assurance nul serment
Ne m'était juré et pourtant
J'avais bu dans ses yeux l'eau claire
Le poison qui plonge en enfer
Ne m'était promis et pourtant
L'avenir qui m'ouvrait les bras
Avait la couleur de la joie
Qui m'a envoyé et pourquoi
Ces jours merveilleux, ces éclats
De soleil jusqu'au fond du coeur
Pour mieux y graver la douleur
Quand il me serrait dans ses bras
J'oubliais tous les serrements
De son coeur devant ma douceur
Je n'ai pas su effacer ses pleurs
Nulle assurance nul serment
Ne m'était juré et pourtant
J'avais bu dans ses yeux l'eau claire
Le poison qui plonge en enfer
ABIME poème mars 2011
Juste un cri pour tuer le printemps
Un silence pour toute musique
Un abîme ou plonge le temps
En l'absence de la pierre magique
Mes mains courent après le chagrin
Serrent dans le vide le filin
Qui relie mon corps à ce monde
D'où s'échappe mon âme qui tombe
Dans l'abîme infini de l'espace
Où j'espère en vain que s'efface
Le charme atroce que m'a jeté
Un sourcier au pays des fées
Un silence pour toute musique
Un abîme ou plonge le temps
En l'absence de la pierre magique
Mes mains courent après le chagrin
Serrent dans le vide le filin
Qui relie mon corps à ce monde
D'où s'échappe mon âme qui tombe
Dans l'abîme infini de l'espace
Où j'espère en vain que s'efface
Le charme atroce que m'a jeté
Un sourcier au pays des fées
AGONIE poème mars 2011
Il m'a jetée par dessus bord
Pour oublier son agonie
Il pense peut-être qu'il est mort
Et que moi j'aime encore la vie
Peu m'importe le triste sort
Qui m'a fait plonger dans la nuit
Peu m'importe que vienne l'aurore
Si je ne suis pas avec lui
J'ai touché la lumière et puis
On l'a retirée de mon corps
Et mon âme éteinte s'enfuit
Emportée par le vent du nord
J'ai froid j'ai peur je veux la mort
Pour oublier mon agonie
Je n'ai ni regrets ni remords
Je veux juste me perdre dans l'infini
Pour oublier son agonie
Il pense peut-être qu'il est mort
Et que moi j'aime encore la vie
Peu m'importe le triste sort
Qui m'a fait plonger dans la nuit
Peu m'importe que vienne l'aurore
Si je ne suis pas avec lui
J'ai touché la lumière et puis
On l'a retirée de mon corps
Et mon âme éteinte s'enfuit
Emportée par le vent du nord
J'ai froid j'ai peur je veux la mort
Pour oublier mon agonie
Je n'ai ni regrets ni remords
Je veux juste me perdre dans l'infini
MURMURE poème mars 2011
Un voile a recouvert le monde
Obscur qui garde ses secrets
Elle est couchée par terre et c'est
La mort qui marque chaque seconde
Derrière la mousse et sous le schiste
Dans son coeur inutile et triste
Gît un petit oiseau blessé
Qui ne pourra plus jamais voler
Tout son chemin vers la lumière
A basculé dans le néant
Et seule dans son vaisseau de pierre
Elle prie pour que s'abrège le temps
Qu'il lui reste avec sa souffrance
Son désespoir et ses errances
Avant de rejoindre la nuit
Qui l'envahit et la détruit
Comment dire la fin du temps
Comment dire les ailes brisées
Les anges déchus, le battant
D'une porte à jamais fermée
Plus jamais leurs pas sur les feuilles
Plus jamais la joie de l'accueil
Arrachés les doigts enlacés
Etouffés les mots murmurés
Un voile a recouvert le monde
Qui la laisse sans aucun secours
Plus seule encore qu'au premier jour
Plus seule encore chaque seconde
Obscur qui garde ses secrets
Elle est couchée par terre et c'est
La mort qui marque chaque seconde
Derrière la mousse et sous le schiste
Dans son coeur inutile et triste
Gît un petit oiseau blessé
Qui ne pourra plus jamais voler
Tout son chemin vers la lumière
A basculé dans le néant
Et seule dans son vaisseau de pierre
Elle prie pour que s'abrège le temps
Qu'il lui reste avec sa souffrance
Son désespoir et ses errances
Avant de rejoindre la nuit
Qui l'envahit et la détruit
Comment dire la fin du temps
Comment dire les ailes brisées
Les anges déchus, le battant
D'une porte à jamais fermée
Plus jamais leurs pas sur les feuilles
Plus jamais la joie de l'accueil
Arrachés les doigts enlacés
Etouffés les mots murmurés
Un voile a recouvert le monde
Qui la laisse sans aucun secours
Plus seule encore qu'au premier jour
Plus seule encore chaque seconde
samedi 19 mars 2011
RONDE poème mars 2011
C'est le chemin des korrigans
Qui file à travers les collines
Il descend jusqu'au gué d'argent
Semé d'or et de pierres fines
C'est la danse des korrigans
Autour du moulin sous la lune
Entraînée par la bombarde qu'une
Bouche de sonneur qui attend
Que la nuit déchire son voile
Et libère son philtre magique
Fait chanter sous un choeur d'étoiles
Scintillant avec sa musique
C'est la chanson des korrigans
Qui résonne dans le fond des âges
Elle te fait oublier ton âge
Et je crois bien que je l'entends
Qui file à travers les collines
Il descend jusqu'au gué d'argent
Semé d'or et de pierres fines
C'est la danse des korrigans
Autour du moulin sous la lune
Entraînée par la bombarde qu'une
Bouche de sonneur qui attend
Que la nuit déchire son voile
Et libère son philtre magique
Fait chanter sous un choeur d'étoiles
Scintillant avec sa musique
C'est la chanson des korrigans
Qui résonne dans le fond des âges
Elle te fait oublier ton âge
Et je crois bien que je l'entends
vendredi 18 mars 2011
REGARD poème mars 2011
Il dit tout est dans le regard
Elle dit c'est la magie du monde
Il dit on l'a perdue
Elle dit non il n'est pas trop tard
Il dit tu es mon double
Elle dit c'est pourquoi je te trouble
Il dit je n'y croyais plus
Elle dit mais j'ai vu ton regard
Et les lignes du ciel
Offrent à l'univers
Une gamme où lire la musique
Ils marchent lui et elle
Vers l'aube d'une nouvelle ère
Grisés de cet accord unique
Il dit qu'est ce que tu vois
Elle dit les doigts des fées
Il dit la fée c'est toi
Tu es faite pour dire la beauté
Elle dit c'est la magie du monde
Il dit on l'a perdue
Elle dit non il n'est pas trop tard
Il dit tu es mon double
Elle dit c'est pourquoi je te trouble
Il dit je n'y croyais plus
Elle dit mais j'ai vu ton regard
Et les lignes du ciel
Offrent à l'univers
Une gamme où lire la musique
Ils marchent lui et elle
Vers l'aube d'une nouvelle ère
Grisés de cet accord unique
Il dit qu'est ce que tu vois
Elle dit les doigts des fées
Il dit la fée c'est toi
Tu es faite pour dire la beauté
DE GUERRE LASSE poème mars 2011
Il me parle de son enfance
De la couleur du monde quand il était petit
Et dans son regard passe comme une transparence
Comment lui dire encore que tout n'est pas fini
Comment lui dire encore que lorsque la vie passe
L'enfance en nous survit et que dans ses paroles
Je retrouve le chant des oiseaux qui s'envolent
Mon coeur est dans son coeur pour toujours de guerre lasse
Mon coeur est dans son coeur et je suis son chemin
A travers les fougères des collines dorées
Où le soleil s'amuse à inonder nos mains
Qui s'affolent et vibrent comme des oiseaux blessés
Il me parle de ses voyages
De la fascination qui le maintient en vie
De toutes ses espérances fracassées par l'âge
Et moi je le regarde car il n'est pas d'ici
De la couleur du monde quand il était petit
Et dans son regard passe comme une transparence
Comment lui dire encore que tout n'est pas fini
Comment lui dire encore que lorsque la vie passe
L'enfance en nous survit et que dans ses paroles
Je retrouve le chant des oiseaux qui s'envolent
Mon coeur est dans son coeur pour toujours de guerre lasse
Mon coeur est dans son coeur et je suis son chemin
A travers les fougères des collines dorées
Où le soleil s'amuse à inonder nos mains
Qui s'affolent et vibrent comme des oiseaux blessés
Il me parle de ses voyages
De la fascination qui le maintient en vie
De toutes ses espérances fracassées par l'âge
Et moi je le regarde car il n'est pas d'ici
LES CHEMINS DE VERITE poème mars 2011
Disparues les tombes des gens d'autrefois
Englouties les traces des derniers pavois
Oubliées les routes vers la Vérité
Brillant dans le ciel la lumière dorée
Du printemps paisible qui masque l'enfer
D'un monde en folie perdu dans l'éther
Nos pas sur les feuilles laissées par le temps
Témoins solitaires d'un enchantement
Disparues les tours de la forteresse
Les cris des soldats, les bruits des chevaux
La voix de mon double que le vent caresse
Donne vie aux ombres lancées au galop
Evanouis les mots des gens d'autrefois
Les pierres des murs qu'ils ont tant aimés
Mes yeux par ses yeux recréent le fracas
Des armes cachées sous la cour pavée
Disparus les gardes bordant les fossés
Des hordes de mousse les ont remplacés
Courant l'eau des sources de ma destinée
A travers le temps perdu et compté
Dans la voix du prince sortant des tiroirs
Les noms de ces lieux inscrits dans l'Histoire
Perce le mystère des étoiles filantes
Qui zèbrent le ciel dans la nuit vibrante
Mes pas dans ses pas déchiffrent le monde
Retrouvent la voie vers la Vérité
Les rais du soleil miroitant sur l'onde
Luiront- ils encore sans notre pensée
Des arbres et du vent et le ciel immense
Trompeur et muet gravant le silence
Des paroles d'un prince désespéré
C'est tout ce qu'il reste de la Comté
Englouties les traces des derniers pavois
Oubliées les routes vers la Vérité
Brillant dans le ciel la lumière dorée
Du printemps paisible qui masque l'enfer
D'un monde en folie perdu dans l'éther
Nos pas sur les feuilles laissées par le temps
Témoins solitaires d'un enchantement
Disparues les tours de la forteresse
Les cris des soldats, les bruits des chevaux
La voix de mon double que le vent caresse
Donne vie aux ombres lancées au galop
Evanouis les mots des gens d'autrefois
Les pierres des murs qu'ils ont tant aimés
Mes yeux par ses yeux recréent le fracas
Des armes cachées sous la cour pavée
Disparus les gardes bordant les fossés
Des hordes de mousse les ont remplacés
Courant l'eau des sources de ma destinée
A travers le temps perdu et compté
Dans la voix du prince sortant des tiroirs
Les noms de ces lieux inscrits dans l'Histoire
Perce le mystère des étoiles filantes
Qui zèbrent le ciel dans la nuit vibrante
Mes pas dans ses pas déchiffrent le monde
Retrouvent la voie vers la Vérité
Les rais du soleil miroitant sur l'onde
Luiront- ils encore sans notre pensée
Des arbres et du vent et le ciel immense
Trompeur et muet gravant le silence
Des paroles d'un prince désespéré
C'est tout ce qu'il reste de la Comté
vendredi 11 mars 2011
vendredi 4 mars 2011
PLUIES poème 1976
Mêlant l'or de l'aurore à l'effluve des roses
Tu brises les étoiles pour m'en faire un chemin
Tu fleuris en riant la mémoire des choses
Et tu me souffles au coeur des rêves souverains
Et tu me jettes au coeur des parfums, des couleurs
Tu sèmes des sourires et des pluies de printemps
Tu sais comme ces pluies ressemblent à mes pleurs
Sur tes paroles plane un peu de l'air du temps
Ton regard à mes yeux n'est qu'améthyste exquise
Tu te promènes seul au milieu des saisons
Tu poses des soupirs sur mes paupières où gisent
Tout l'or et la moisson solaire de mes chansons
Tu brises les étoiles pour m'en faire un chemin
Tu fleuris en riant la mémoire des choses
Et tu me souffles au coeur des rêves souverains
Et tu me jettes au coeur des parfums, des couleurs
Tu sèmes des sourires et des pluies de printemps
Tu sais comme ces pluies ressemblent à mes pleurs
Sur tes paroles plane un peu de l'air du temps
Ton regard à mes yeux n'est qu'améthyste exquise
Tu te promènes seul au milieu des saisons
Tu poses des soupirs sur mes paupières où gisent
Tout l'or et la moisson solaire de mes chansons
PLURIEL poème 1976
Je n'ai besoin que de paroles
De paroles que je boirai
Aux sources de l'éternité
Et je serai l'éternité
Oui je serai l'éternité vaincue
L'éternité pluriel
Qui rendra les années
Perdues fichues foutues
A nos amours ratées
L'éternité soleil
De paroles que je boirai
Aux sources de l'éternité
Et je serai l'éternité
Oui je serai l'éternité vaincue
L'éternité pluriel
Qui rendra les années
Perdues fichues foutues
A nos amours ratées
L'éternité soleil
jeudi 3 mars 2011
CELEBRATION poème mars 2011
Nous irons comme des princes sur les chemins d'antan
Célébrer les bruyères et les ajoncs dorés
Je te suivrai confiante et mon coeur innocent
Connaîtra le bonheur d'être enfin consolé
Et tu m'expliqueras ce qui fascine tant
L'enfant que j'ai été et que je suis restée
Ces gens qui vivaient là, leurs maisons, leurs idées
J'apprendrai avec toi la lecture du temps
Nous irons comme des princes sur les chemins sauvages
Découvrir toi et moi de nouveaux paysages
Au terme inespéré de l'étrange voyage
Que j'ai accompli tard pour poser mes bagages
Dans ce pays peuplé de sources de légendes
Qui m'offre une couronne comme un sacre en offrande
J'écouterai ta voix me conter le destin
Nous irons comme des princes à pied par les chemins
Célébrer les bruyères et les ajoncs dorés
Je te suivrai confiante et mon coeur innocent
Connaîtra le bonheur d'être enfin consolé
Et tu m'expliqueras ce qui fascine tant
L'enfant que j'ai été et que je suis restée
Ces gens qui vivaient là, leurs maisons, leurs idées
J'apprendrai avec toi la lecture du temps
Nous irons comme des princes sur les chemins sauvages
Découvrir toi et moi de nouveaux paysages
Au terme inespéré de l'étrange voyage
Que j'ai accompli tard pour poser mes bagages
Dans ce pays peuplé de sources de légendes
Qui m'offre une couronne comme un sacre en offrande
J'écouterai ta voix me conter le destin
Nous irons comme des princes à pied par les chemins
LA MUSIQUE DE BACH
Quand j'écoute la musique de Bach
Mon coeur se transporte au zénith
Plus rien ne me blesse ni m'attaque
Je ne suis plus fille d'Eve, mais Lilith
Je suis femme et la pureté
De mes rêves est toujours intacte
Je suis droite, fière, et captivée
Quand j'écoute la musique de Bach
Et Lilith en moi se libère
Crie à Eve de se rétracter
Qu'elle nous laisse avec sa vipère
La musique de Bach c'est aimer
Mon coeur se transporte au zénith
Plus rien ne me blesse ni m'attaque
Je ne suis plus fille d'Eve, mais Lilith
Je suis femme et la pureté
De mes rêves est toujours intacte
Je suis droite, fière, et captivée
Quand j'écoute la musique de Bach
Et Lilith en moi se libère
Crie à Eve de se rétracter
Qu'elle nous laisse avec sa vipère
La musique de Bach c'est aimer
AFRIQUE poème mars 2011
Je rêve d'un voyage en Afrique
De l'approche du berceau du monde
De cette nonchalance qui excite
Tous les sens à chaque seconde
Je rêve d'une escale à Saint-Louis
Dans le charme des colonies
Sur les traces des aviateurs
Anéantis par la chaleur
Je rêve du Kilimandjaro
Du désert du Kalahari
Où les hommes ont créé les mots
De la danse pour dire la vie
Je rêve des sourires, des couleurs
Des espaces infinis d'Afrique
Et je sens déjà les odeurs
De ces fleurs que l'on dit uniques
Je veux croire que j'irai là-bas
Même après dans une autre vie
Sur les bords du lac Victoria
Je me souviendrai de la nuit
Où je me suis vue en Afrique
De l'approche du berceau du monde
De cette nonchalance qui excite
Tous les sens à chaque seconde
Je rêve d'une escale à Saint-Louis
Dans le charme des colonies
Sur les traces des aviateurs
Anéantis par la chaleur
Je rêve du Kilimandjaro
Du désert du Kalahari
Où les hommes ont créé les mots
De la danse pour dire la vie
Je rêve des sourires, des couleurs
Des espaces infinis d'Afrique
Et je sens déjà les odeurs
De ces fleurs que l'on dit uniques
Je veux croire que j'irai là-bas
Même après dans une autre vie
Sur les bords du lac Victoria
Je me souviendrai de la nuit
Où je me suis vue en Afrique
LA BULLE poème mars 2011
Quand tu es assis près de moi
Que l'on se raconte nos vies
Rien n'a d'importance que ta voix
Et je fonds quand tu me souris
Je n'ai jamais quitté l'enfance
Même si j'ai l'expérience de la vie
J'ai gardé en moi l'espérance
De ce lien qui nous réunit
Aujourd'hui une porte s'ouvre
Comme un boomerang du destin
Ces instants où l'on se découvre
Je les garde au creux de mes mains
Ces trésors, ces moments de grâce
Où tu fais vibrer ma musique
Ces silences où les anges passent
Nous entourent d'une bulle magique
Que l'on se raconte nos vies
Rien n'a d'importance que ta voix
Et je fonds quand tu me souris
Je n'ai jamais quitté l'enfance
Même si j'ai l'expérience de la vie
J'ai gardé en moi l'espérance
De ce lien qui nous réunit
Aujourd'hui une porte s'ouvre
Comme un boomerang du destin
Ces instants où l'on se découvre
Je les garde au creux de mes mains
Ces trésors, ces moments de grâce
Où tu fais vibrer ma musique
Ces silences où les anges passent
Nous entourent d'une bulle magique
L'ARTISTE poème mars 2011
Quand elle peint elle reste debout
Ses portraits sont ses émotions
A travers leurs regards elle joue
Et se cache au fil des saisons
Ces regards sont miroirs sans tain
Puits sans fond et accusateurs
Elle n'est que l'instrument du destin
Quand elle ferme leurs yeux, ils pleurent
Ses couleurs et ses pinceaux
Qu'accompagnent le rythme sublime
Des musiques où son coeur s'abîme
Sont l'origine de ses tableaux
Mais c'est son âme qu'elle met en scène
Quand elle signe c'est un cri d'amour
Quand elle peint il n'y a plus de peine
C'est l'instant présent pour toujours
nda : je fais amende honorable auprès de ceux auxquels j'ai pu prétendre que l'instant présent n'existe pas.
Ses portraits sont ses émotions
A travers leurs regards elle joue
Et se cache au fil des saisons
Ces regards sont miroirs sans tain
Puits sans fond et accusateurs
Elle n'est que l'instrument du destin
Quand elle ferme leurs yeux, ils pleurent
Ses couleurs et ses pinceaux
Qu'accompagnent le rythme sublime
Des musiques où son coeur s'abîme
Sont l'origine de ses tableaux
Mais c'est son âme qu'elle met en scène
Quand elle signe c'est un cri d'amour
Quand elle peint il n'y a plus de peine
C'est l'instant présent pour toujours
nda : je fais amende honorable auprès de ceux auxquels j'ai pu prétendre que l'instant présent n'existe pas.
VIBRATIONS poème mars 2011
Il est un endroit magnifique
Où le temps semble s'arrêter
Où les vibrations sont magiques
Laissent le visiteur captivé
Cet endroit en dehors du temps
Sur la lande je l'ai trouvé
Il est protégé par le vent
Sur une ardoise douce, c'est gravé
J'ai abandonné les questions
Quand le miracle est arrivé
Je laisse les étoiles scintiller
Je vibre d'une autre dimension
Toi aussi tu l'as reconnu
Au premier regard, sans raison
Comme en rêve il t'est revenu
Et cet endroit, c'est ma maison
Où le temps semble s'arrêter
Où les vibrations sont magiques
Laissent le visiteur captivé
Cet endroit en dehors du temps
Sur la lande je l'ai trouvé
Il est protégé par le vent
Sur une ardoise douce, c'est gravé
J'ai abandonné les questions
Quand le miracle est arrivé
Je laisse les étoiles scintiller
Je vibre d'une autre dimension
Toi aussi tu l'as reconnu
Au premier regard, sans raison
Comme en rêve il t'est revenu
Et cet endroit, c'est ma maison
mercredi 2 mars 2011
PROTECTION poème mars 2011
Il dit je suis le Chef du Signe
Je connais les oiseaux
Je saurai protéger le cygne
Quand il viendra glisser sur l'eau
Sacrée du rêve de ma vie
De ce que je croyais englouti
Et qu'il se changera en fée
Quand je tenterai de l'attrapper
Le cygne et sa robe de plumes
Seront le signal que s'allume
En moi ce qui restait caché
Ce que je voulais oublier
Il dit je guetterai ce signe
Quand je verrai passer le cygne
Qui accostera digne et fier
Sur mon solide ponton de pierre
Je connais les oiseaux
Je saurai protéger le cygne
Quand il viendra glisser sur l'eau
Sacrée du rêve de ma vie
De ce que je croyais englouti
Et qu'il se changera en fée
Quand je tenterai de l'attrapper
Le cygne et sa robe de plumes
Seront le signal que s'allume
En moi ce qui restait caché
Ce que je voulais oublier
Il dit je guetterai ce signe
Quand je verrai passer le cygne
Qui accostera digne et fier
Sur mon solide ponton de pierre
MUSIQUE poème mars 2011
Je laisserai
Revenir l'été
J'ouvrirai
Ma porte au soleil
La musique
En moi s'est levée
Elle orchestre
L'or pur de l'éveil
Les violons
Qui brisaient mon coeur
Ont cédé
La place aux pianos
Et j'oublie
Dans leurs adagios
Les lamentations
De Malher
La petite musique
De ma nuit
Que j'écoutais
Pianissimo
Peu à peu s'est évanouie
Et sur la douceur de ma peau
Court l'allegro
Des symphonies
Revenir l'été
J'ouvrirai
Ma porte au soleil
La musique
En moi s'est levée
Elle orchestre
L'or pur de l'éveil
Les violons
Qui brisaient mon coeur
Ont cédé
La place aux pianos
Et j'oublie
Dans leurs adagios
Les lamentations
De Malher
La petite musique
De ma nuit
Que j'écoutais
Pianissimo
Peu à peu s'est évanouie
Et sur la douceur de ma peau
Court l'allegro
Des symphonies
L'INSTANT MAGIQUE
Je voudrais entendre ta voix
Murmurer un soir de décembre
Tu es belle malgré la cendre
De tes longs cheveux de soie
Je voudrais entendre ton coeur
Cogner dans la douceur du soir
Et me dire que notre histoire
Durera dans le temps et l'heure
Je voudrais entendre tes pas
Qui s'arrêtent sous mes fenêtres
Cet instant magique où trépas
Et bonheur se conjuguent à l'être
Ce déferlement de joie, de sourires
Et de tremblements effrénés
Ce moment où s'égrène mon rire
Et où je te verrai pleurer
Murmurer un soir de décembre
Tu es belle malgré la cendre
De tes longs cheveux de soie
Je voudrais entendre ton coeur
Cogner dans la douceur du soir
Et me dire que notre histoire
Durera dans le temps et l'heure
Je voudrais entendre tes pas
Qui s'arrêtent sous mes fenêtres
Cet instant magique où trépas
Et bonheur se conjuguent à l'être
Ce déferlement de joie, de sourires
Et de tremblements effrénés
Ce moment où s'égrène mon rire
Et où je te verrai pleurer
LE BRUIT DE L'EAU poème mars 2011
Je connais sur le Lac Majeur
Un endroit dont la profondeur
N'a plus de dimension humaine
J'y suis allée calme et sereine
J'entends encore le bruit de l'eau
Son clapotis sur mon bateau
Pourquoi n'y avait-il pas de chaîne
Pou accrocher l'ancre à mes peines
Lorsque j'ai plongé dans l'eau trouble
J'ai senti que glissait mon double
Mais je perds la mémoire et cherche
Encore qui m'a tendu la perche
Je retournerai au Lac Majeur
Loin du rivage et du malheur
Mon corps flottant sur l'onde claire
Y guérira de sa misère
Un endroit dont la profondeur
N'a plus de dimension humaine
J'y suis allée calme et sereine
J'entends encore le bruit de l'eau
Son clapotis sur mon bateau
Pourquoi n'y avait-il pas de chaîne
Pou accrocher l'ancre à mes peines
Lorsque j'ai plongé dans l'eau trouble
J'ai senti que glissait mon double
Mais je perds la mémoire et cherche
Encore qui m'a tendu la perche
Je retournerai au Lac Majeur
Loin du rivage et du malheur
Mon corps flottant sur l'onde claire
Y guérira de sa misère
SECRETS poème mars 2011
Nous irons par les bois les champs et les forêts
Découvrir les trésors de la terre enchantée
Que les mortels n'ont pas réussi à détruire
J'entends déjà nos voix, la douceur de ton rire
Tu m'emmèneras là où tu sais des secrets
Ignorés par les gens qui peuplent ce pays
Je te suivrai partout pour effacer ma nuit
Et mes pas dans tes pas sauront se faire légers
Tu m'expliqueras tous les mystères de la terre
Sur laquelle s'opère cette étrange alchimie
Je les imprimerai fort au coeur de ma chair
Pour célébrer l'éxubérant retour de la magie
Découvrir les trésors de la terre enchantée
Que les mortels n'ont pas réussi à détruire
J'entends déjà nos voix, la douceur de ton rire
Tu m'emmèneras là où tu sais des secrets
Ignorés par les gens qui peuplent ce pays
Je te suivrai partout pour effacer ma nuit
Et mes pas dans tes pas sauront se faire légers
Tu m'expliqueras tous les mystères de la terre
Sur laquelle s'opère cette étrange alchimie
Je les imprimerai fort au coeur de ma chair
Pour célébrer l'éxubérant retour de la magie
JONQUILLES poème mars 2011
Elles sont la quintessence du printemps
Elles font partie de ma famille
Je les ai perdues en partant
Toutes mes brassées de jonquilles
Je les imagine dans le vent
Courbant leurs corolles dorées
Leurs pétales fragiles valsant
Leurs tiges fines, leurs coeurs orangés
Au-dessous de l'eucalyptus
Où j'aimais à me reposer
Regardant passer les cirrhus
Elles brandissent leurs têtes étonnées
De voir que sous la clématite
Sur le banc abandonné
Je ne viens plus ni ne médite
Mais je ne peux pas les oublier
Elles font partie de ma famille
Je les ai perdues en partant
Toutes mes brassées de jonquilles
Je les imagine dans le vent
Courbant leurs corolles dorées
Leurs pétales fragiles valsant
Leurs tiges fines, leurs coeurs orangés
Au-dessous de l'eucalyptus
Où j'aimais à me reposer
Regardant passer les cirrhus
Elles brandissent leurs têtes étonnées
De voir que sous la clématite
Sur le banc abandonné
Je ne viens plus ni ne médite
Mais je ne peux pas les oublier
SERPENTINE poème mars 2011
Je n'aime pas les serpents, tu le sais, tu le sens
Leur corps lisse et glacé me glisse entre les doigts
La douceur du danger par eux ne m'attire pas
Je ne vois pas de magie dans leurs crochets vibrants
Je préfère les lézards qui se chauffent au soleil
Je suis comme eux mon nom signifie son éclat
J'essaierai pourtant de suivre ton conseil
J'essaierai de comprendre ce que toi tu vois
Dans le corps ondulant de ces êtres à sang froid
Qui mordent ou étouffent sans scrupules leurs proies
Promets-moi simplement, toi charmeur de serpents
De ne pas tenter le diable, l'autre côté du temps
Leur corps lisse et glacé me glisse entre les doigts
La douceur du danger par eux ne m'attire pas
Je ne vois pas de magie dans leurs crochets vibrants
Je préfère les lézards qui se chauffent au soleil
Je suis comme eux mon nom signifie son éclat
J'essaierai pourtant de suivre ton conseil
J'essaierai de comprendre ce que toi tu vois
Dans le corps ondulant de ces êtres à sang froid
Qui mordent ou étouffent sans scrupules leurs proies
Promets-moi simplement, toi charmeur de serpents
De ne pas tenter le diable, l'autre côté du temps
LES AILES DES OISEAUX poème mars 2011
J'aurais voulu être un oiseau
Tout en bec et plumes légères
Pour voler au-dessus des flots
Des vallées où coulent les rivières
J'ai des cages mais pas d'oiseaux
S'ils s'en viennent, je les libère
Je ne peux pas supporter les sots
Qui gardent leurs ailes prisonnières
Bien sûr je ne suis pas un oiseau
Mais je vole au-dessus des mots
Pour porter au loin ma colère
Exalter ma grâce, ma lumière
Tout en bec et plumes légères
Pour voler au-dessus des flots
Des vallées où coulent les rivières
J'ai des cages mais pas d'oiseaux
S'ils s'en viennent, je les libère
Je ne peux pas supporter les sots
Qui gardent leurs ailes prisonnières
Bien sûr je ne suis pas un oiseau
Mais je vole au-dessus des mots
Pour porter au loin ma colère
Exalter ma grâce, ma lumière
AMNESIE poème mars 2011
Que s'arrêtent enfin les aiguilles
Qui scandent le temps des vivants
Se faufilant comme une anguille
Entre les tempêtes et le chant
De nos jours qui nous sont comptés
Et du désert de l'habitude
Du bonheur qu'on a oublié
Sur les chemins de solitude
Oublie- moi crie le temps qui passe
Oublie- moi hurle le vent fou
Prends la force, la matière, la masse
Le quantique a d'autres atouts
Pour entendre vibrer les cordes
Sur lesquelles s'agite la horde
De nos souvenirs les plus doux
Oubliés, car qui sommes-nous
Qui scandent le temps des vivants
Se faufilant comme une anguille
Entre les tempêtes et le chant
De nos jours qui nous sont comptés
Et du désert de l'habitude
Du bonheur qu'on a oublié
Sur les chemins de solitude
Oublie- moi crie le temps qui passe
Oublie- moi hurle le vent fou
Prends la force, la matière, la masse
Le quantique a d'autres atouts
Pour entendre vibrer les cordes
Sur lesquelles s'agite la horde
De nos souvenirs les plus doux
Oubliés, car qui sommes-nous
LE CHOIX DU HASARD poème mars 2011
Je ne ferai un pas vers vous gentilhomme
Que si vous m'accordez ce menuet
Car la fête qui commence comme
Un combat dans nos coeurs muets
Bénira le choix du hasard
Si vous m'embrassez sur le front
Les chandelles qui brûlent ce soir
Sur les porte-feux du perron
Allument dans vos yeux la flamme
Qui annulera vos années
Et ravivera le coeur blessé
D'une petite fée faite femme
Que si vous m'accordez ce menuet
Car la fête qui commence comme
Un combat dans nos coeurs muets
Bénira le choix du hasard
Si vous m'embrassez sur le front
Les chandelles qui brûlent ce soir
Sur les porte-feux du perron
Allument dans vos yeux la flamme
Qui annulera vos années
Et ravivera le coeur blessé
D'une petite fée faite femme
TRAVERSEE poème mars 2011
J'ai
Encore une fois traversé l'océan de la nuit
Encore une fois sur mon vaisseau de pierre
Mais
Cette fois sans escale et sans bruit
Le vent n'a pas soufflé sur les flots de lumière
Et
J'entends dans le silence comme une rhapsodie
Qui distille en moi les diamants de la terre
Pour
Répandre dans mon sang le doux sel de la vie
Les dieux ont entendu le cri de ma prière
Toi
Tu es venu vers moi écouter ma musique
La joie qui me transporte sur l'infini des mots
Pour moi
La nuit s'est faite orchestre symphonique
C'est
A toi que je le dois
Au creux de mes yeux clos
Encore une fois traversé l'océan de la nuit
Encore une fois sur mon vaisseau de pierre
Mais
Cette fois sans escale et sans bruit
Le vent n'a pas soufflé sur les flots de lumière
Et
J'entends dans le silence comme une rhapsodie
Qui distille en moi les diamants de la terre
Pour
Répandre dans mon sang le doux sel de la vie
Les dieux ont entendu le cri de ma prière
Toi
Tu es venu vers moi écouter ma musique
La joie qui me transporte sur l'infini des mots
Pour moi
La nuit s'est faite orchestre symphonique
C'est
A toi que je le dois
Au creux de mes yeux clos
FOR EVER YOUNG chanson mars 2011
You're not so old
Even if you fold
Your arms
Against your fears
Childhood in your eyes
Shines again
When you smile
You are not so old
Get out of the cold
In which you've locked
Your magnificent soul
Why do you seem to strive
Not to be alive
I'll show you my lord
That you're not so old
In front of my door
When spring will bless me
In the light shadow
Of my sacred tree
Even if you fold
Your arms
Against your fears
Childhood in your eyes
Shines again
When you smile
You are not so old
Get out of the cold
In which you've locked
Your magnificent soul
Why do you seem to strive
Not to be alive
I'll show you my lord
That you're not so old
In front of my door
When spring will bless me
In the light shadow
Of my sacred tree
mardi 1 mars 2011
COMPRENDRE poème mars 2011
Dormir les yeux dans les étoiles
Rêver de tes mains dans mon dos
Bâtir d'autres cathédrales
Et m'installer dans mon château
Penser à tes paroles tendres
Les lire dans le pli de tes yeux
Sourire en te voyant comprendre
Le destin inscrit dans ces lieux
Et rire encore, et m'en aller heureuse
Dans la joie du printemps qui vient
Sans remords et comprendre enfin
Les arcanes d'une voie fabuleuse
Rêver de tes mains dans mon dos
Bâtir d'autres cathédrales
Et m'installer dans mon château
Penser à tes paroles tendres
Les lire dans le pli de tes yeux
Sourire en te voyant comprendre
Le destin inscrit dans ces lieux
Et rire encore, et m'en aller heureuse
Dans la joie du printemps qui vient
Sans remords et comprendre enfin
Les arcanes d'une voie fabuleuse
MEN-HIR poème mars 2011
Par ta voix les nuages d'hier
Se sont dissipés, pure magie
Dans le ciel où tourne ma vie
Il ne reste que la lumière
Il ne reste que tes paroles
D'homme debout, tes mains dans mon dos
Ont pris place dans la farandole
Du destin et de ses cadeaux
Du destin qui frappe à ma porte
Tous ces pleurs, ces chagrins d'enfant
Qu'ils s'en aillent avec mes tourments
Que le souvenir les emporte
Moi j'attends l'éclat du soleil
Qui viendra briller sur les pierres
Que j'ai transportées de l'hier
Jusqu'ici, pays des merveilles
Se sont dissipés, pure magie
Dans le ciel où tourne ma vie
Il ne reste que la lumière
Il ne reste que tes paroles
D'homme debout, tes mains dans mon dos
Ont pris place dans la farandole
Du destin et de ses cadeaux
Du destin qui frappe à ma porte
Tous ces pleurs, ces chagrins d'enfant
Qu'ils s'en aillent avec mes tourments
Que le souvenir les emporte
Moi j'attends l'éclat du soleil
Qui viendra briller sur les pierres
Que j'ai transportées de l'hier
Jusqu'ici, pays des merveilles
SUR LES ONDES poème mars 2011
J'ai navigué sur la fréquence
De toutes les ondes qui nous entourent
En priant pour que leur puissance
Ne fasse s'écrouler les tours
Du château fier de mon vaisseau
Qui frémit dans la fin des jours
Mais qui reste amarré aux mots
Quand le plus beau paraît trop court
Tu me guides vers le soleil
Mes nuits blanches et noires sont pareilles
Aux oiseaux qui planent en volant
Mi corneilles, mi goëlands
Sur la goëlette de mes rêves
Je fends l'onde, le chant qui s'élève
Des sirènes de ma destinée
M'a charmée jusqu'à m'y noyer
De toutes les ondes qui nous entourent
En priant pour que leur puissance
Ne fasse s'écrouler les tours
Du château fier de mon vaisseau
Qui frémit dans la fin des jours
Mais qui reste amarré aux mots
Quand le plus beau paraît trop court
Tu me guides vers le soleil
Mes nuits blanches et noires sont pareilles
Aux oiseaux qui planent en volant
Mi corneilles, mi goëlands
Sur la goëlette de mes rêves
Je fends l'onde, le chant qui s'élève
Des sirènes de ma destinée
M'a charmée jusqu'à m'y noyer
LA PETITE FEE poème mars 2011
Elle est fatiguée
La petite fée
D'avoir du marcher
Toutes ces années
Elle est épuisée
La petite fée
D'avoir cheminé
Jusqu'à ces rochers
Elle est toute cassée
La petite fée
D'avoir du traîner
Son âme blessée
Mais elle est calmée
La petite fée
Bien droite et posée
Dans sa robe moirée
Son coeur en hiver
De petite fée
Est plein de lumière
Elle est consolée
La petite fée
D'avoir du marcher
Toutes ces années
Elle est épuisée
La petite fée
D'avoir cheminé
Jusqu'à ces rochers
Elle est toute cassée
La petite fée
D'avoir du traîner
Son âme blessée
Mais elle est calmée
La petite fée
Bien droite et posée
Dans sa robe moirée
Son coeur en hiver
De petite fée
Est plein de lumière
Elle est consolée
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