Sous les eaux du grand lac dort la vallée cachée
Que leurs yeux de vitrail peinent à déceler
Disparus les rochers, disparu le canal
La forêt minérale gît en dessous noyée
Où sont les arbres morts, leurs membres affolés
Leurs troncs évanouis quand ils voulaient crier
Engloutis par les hommes à l'ironie fatale
Qui annula leur force pour mieux la contrôler
Ils restent malgré tout figés dans la beauté
Du sacrifice odieux infligé à l'histoire
De ce pays payant le prix de la mémoire
Massacrée par les hommes et leurs rêves insensés
Le lac est à leurs pieds, sa surface argentée
Se plisse de mille feux miroitant sous la pluie
Comme un fjord ruisselant aux versants escarpés
Sous leurs yeux irisés qui plongent dans l'oubli
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Copiez-collez cette ligne de code HTML sur votre page Web :
<script type="text/javascript" charset="UTF-8" language="JavaScript1.2" src="http://fr.babelfish.yahoo.com/free_trans_service/babelfish2.js?from_lang=fr®ion=fr"></script>