vendredi 25 mars 2011

AZUR poème mars 2011

Léonard qui jouait au soleil de Vinci
Ton âme s'est perdue parmi les oliviers
Je la retrouve ici, les murs de l'Abbaye
Me renvoient de l'enfance ton ciel émerveillé

Les murs qui se découpent sur le fond de l'azur
Dans le vent doucement qui souffle sur ma peau
Sont autant de mystères solides et je suis sûre
Qu'à travers le silence s'en émeut Lorenzo

Dans le ciel de Vinci j'avais trouvé la paix
Sur les marches de pierre où enfant tu rêvais
Assis dans le soleil ardent de l'Italie
Je me taisais, buvais à ta source de vie

J'écoutais les oiseaux chanter dans les cyprès
Des collines de Toscane ondulant de lumière
Aujourd'hui l'Abbaye me renvoie ma prière
Je cherche à retenir ce temps doux qui s'enfuit

Les pierres du Bon Repos m'envoient dans le silence
Comme un écho lointain des hauteurs de Florence
Le printemps me ramène à ses bougainvillées
Ses vignes, ses iris, et sa sérénité

Léonard qui peignait au soleil de Toscane
Tes amis les oiseaux perpétuent ta magie
Et moi qui t'ai suivie je tombe sous le charme
Du souffle de ton âme qui repose à Vinci

Assise je contemple les murs de l'Abbaye
J'y retrouve le silence des lieux de Vérité
Si je ferme les yeux le printemps me bénit
Tout mon être s'abîme dans la joie retrouvée

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