Je veux des papillons, des roses et des abeilles
Et des vignes muscates qui grimpent sur les murs
Je veux des herbes folles du vin et du soleil
Des tourterelles grises posées sur les toitures
Une maison cachée des arbres centenaires
Etalant leur feuillage pourpre les jours d'automne
Des buissons radieux d'azalées flambant comme
Un secret révélé derrière les volets verts
Je veux des cheminées des feux dans ton sourire
Des pluies de gestes tendres et des photos d'enfants
Je veux des souvenirs et des soupirs d'amants
Ta main prenant la mienne juste avant de mourir
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Résonance puissante de la poésie que je vois comme le contraire du "Verrouillage absolu" de mai dernier. Nourriture de l'âme, elle efface la distance et le temps...
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