LUMIERE NOIRE
La mer est un écran d'acier
Sur lequel vos âmes folles
Projettent leurs mains en berceau
D'apocalypse en calypso
Elles balancent leurs songes hypnotiques
Leurs espoirs et leurs camisoles
Mais moi par la fenêtre ouverte
Au-dessus des murailles de vos châteaux
Je ne crains rien du Noir Total
Je ne crains rien et je l'appelle
Car de cet abîme absolu de couleurs
Je sais que naît la Vraie Lumière
Et si aucune route ne traverse mon indésirable désert
Si tristesse et chagrin sont depuis longtemps les seules chaloupes amarrées à mon ilôt de porcelaine
Moi je rêve de faire naître les fleurs
Et de continuer le voyage
Résister comme je peux à la brûlure du soleil
Consacrer mes jours et mes nuits
A faire respirer sans relâche
Le Vivant
Ramener vos fantômes à la Vie
Comme une marée lente
L'odeur que prend la terre après la pluie
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