dimanche 2 février 2014

NUIT poème février 2014

J'ai déserté le monde et tué les oiseaux
Qui bruissaient en mon coeur annonçant le printemps
J'ai étranglé les rêves de ma nuit et pourtant
La clé est toujours là qui ouvre le château

Mes semelles de vent sont comme des sabots
Lourds de leurs souvenirs et crottés de chagrin
Il fait nuit dans mon coeur le murmure de l'eau
Assourdit mes tympans et je ne vois plus rien

Où est cette cathédrale dont le feu des vitraux
Enchantaient les sous-bois et l'ocre des chemins
Ce sculpteur aux mains nues ce rêveur aux yeux clos
La pluie a effacé la trace de nos mains

Sur la lande assoupie engourdie de brouillard
Subsiste encore l'espoir et monte encore la sève
Des chênes qui se penchent sur l'eau de nos regards
Plus fort que la nuit noire dans le jour qui se lève




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