Je voudrais avoir ma fontaine
Etre l'objet d'un culte ancien
Qu'on guérisse à mon eau ses peines
Qu'on dévie pour moi son chemin
Etre une déïté païenne
Aux longs cheveux tressés d'or fin
Qui de vos vies tiendrait les rênes
Et saurait maîtriser vos destins
Hélas je ne suis qu'une humaine
Une mortelle qui rêve et qui feint
D'asseoir son pouvoir sur vos chaînes
Lorsque vous me tendez les mains
Mais j'entends et fuis les menteurs
Le silence est ma vérité
Je regarde, je ris, je pleure
C'est si bon d'attendre l'été
Je retournerai aux fontaines
Seule ou à vos côtés
Je pourrai y mirer ma traîne
De princesse de conte de fées
Sans regret pour la déïté
Qui paraît quand la lune est pleine
Parce que seule à l'heure des phalènes
Elle ignore tout de la beauté
De ce monde qui finira
Quand le temps qui n'existe pas
Dans la brume nous emportera
Je le sais au son de ta voix
jeudi 9 décembre 2010
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