Tu m'as ouvert ta porte et j'ai vu ton sourire
Au fond de tes yeux doux qui disait je t'attends
Les éclats de tendresse dans le son de ta voix
Ces gestes qui formaient déjà nos souvenirs
Ces quelques mots fragiles qu'on oublie dans l'instant
Quand ils ne laissent pas de traces sous nos doigts
Je suis entrée chez toi et tu as dit bonjour
Allons nous promener, le temps est clair là-bas
Et tu m'as entraînée sur les chemins jonchés
Des feuilles que l'automne jetaient sur le parcours
Je t'écoutais parler des elfes et des bois
Les lutins se cachaient sous les robes des fées
Je suis rentrée chez moi tu m'as raccompagnée
Tu as dit dans un rire il se fait tard déjà
Je me suis éloignée pour te laisser partir
Le muret m'attendait dominant la vallée
Je m'y suis attardée jusqu'à ce que j'aie froid
Mon pays est ici, j'y veux vivre et mourir
jeudi 4 novembre 2010
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